jeudi 20 décembre 2018

Anatole France 1919



1919-2019
« L’heure est venue d’être citoyen du monde »
(Anatole France, 1919)





8 août 1919 : le vœu d'Anatole France

A la sortie de la guerre, Anatole France, le grand écrivain, l’ami de Jaurès, s’adresse aux institutrices et instituteurs réunis à Tours pour le Congrès des Syndicats d’Instituteurs. Un texte magnifique sur l’éducation, le pacifisme et la « haine de la haine »… toujours d'actualité.

Le bureau du maître



Le bureau du maître

Photographie du tournage « De Jules à Julien », musée 2004, acteur Pierre Rhéty

La maxime du jour : « Obéir aux lois »

A l’intérieur d’une salle de classe, le symbole de l’Etat et de la rationalisation est le bureau du maître, appelé chaire, derrière lequel on se tient le plus souvent debout. Posé sur une estrade il exprime l'autorité magistrale, la domination face à l'assemblée ordonnée des élèves. Ce meuble avec un écritoire à battant incliné et des placards latéraux est parfaitement fonctionnel.



jeudi 6 décembre 2018

Le claquoir



Le claquoir : un outil pédagogique ?


Claquoir (collection musée)

« Clac ! Clac ! Bras croisés ! »

En cette fin de 19ème siècle, les écoliers marchent moins à la « baguette » qu’au claquoir. Chacun attend le signal du maître pour exécuter un ordre. Quand le bruit sec du claquoir retentit, on s’assoit, on se lève, on sort son cahier, on lève son ardoise… en bref, on obéit.

lundi 26 novembre 2018

les bouliers


Bouliers compteurs
Bouliers numérateurs ?
L’énigme du boulier Montcellien



Boulier Pape-Carpantier (collection musée)

Qui pourra donner l’explication ?

Le boulier inventé par Marie Pape-Carpantier doit  comporter à sa partie supérieure, 2 tringles horizontales de 15 boules chacune. Le boulier que possède le musée comporte bien 2 tringles, la première en haut, de 14 boules, la seconde en bas de 12 boules…
Il y a deux hypothèses possibles :


mercredi 14 novembre 2018

Anfré Fuet


Hommage à André Fuet



Un grand défenseur de l’école

Né à Sanvignes (aux Baudras) début janvier 1938, André Fuet, ami du musée de la Maison d’Ecole, nous a quittés brutalement en juin dernier. Un dernier hommage lui a été rendu ce samedi 10 novembre, au cimetière de Sanvignes, par une délégation des Délégués Départementaux de l’Education Nationale, en présence de son épouse Marie-Josette. Son engagement, au service de la jeunesse, de la laïcité et de l’école publique, a été évoqué à cette occasion.

mercredi 7 novembre 2018

Les derniers poilus





« Les derniers poilus du Bassin minier »
Interviews effectuées par les élèves de Mme Gillot 
Directrice de l'école de Sanvignes en 1977 
(Textes intégraux)

Témoignage de Georges Coquelu, 1977
« Au Bois d’Ailly, on marchait dans le sang… »



« Georges Coquelu est né le 7 octobre 1885 à Digoin. Il fut maître imprimeur à Montceau-les-Mines et réside au-dessus de ses ateliers, rue Carnot. Âgé de 93 ans en 1977, il a conservé une lucidité objective, intacte et lorsqu’on lui parle de 14-18, la flamme du souvenir brille avec intensité dans ses yeux, derrière ses lunettes. »


mercredi 31 octobre 2018

La correspondance d'un poilu



L’exposition  itinérante  du musée
« De l’école aux tranchées »
(Fonds Moutardier, Chaînard, Bataillons scolaires)
à l’Embarcadère de Montceau
Du 3 au 11 novembre 2018
Inauguration le 3 novembre à 18 heures 30



Les archives Moutardier

On peut s’étonner, à la lecture de la correspondance de Paul Constant Moutardier et à celle des personnes qui lui écrivent, de la somme de bonnes nouvelles qu’elles contiennent : aucun problème grave, aucune allusion aux combats. On peut supposer que Paul, comme la plupart de ses camarades sûrement, ne voulait pas alarmer sa famille en se plaignant de ses conditions de vie. Il suffit d’ailleurs, pour s’en convaincre, de constater le paradoxe qui sépare ses notes personnelles de ses correspondances.

Toute la correspondance de Paul Constant Moutardier est dans cet article
(originaux en fin d'article)


vendredi 26 octobre 2018

L'école en Algérie



Mon école en Algérie
Souvenirs de Jeannine  Fréty






    « Je suis née en 1944 à Cap Matifou, petite ville tout près d’Alger, dans la villa même qui alors servait d’école au lieu-dit La Pérouse. Mon père était officier au centre de formation de la Marine, le Centre Sirocco. Ma mère a ensuite enseigné dans l’enceinte du Centre aux enfants du personnel. C’était, bien sûr une classe unique mixte dans laquelle j’ai pu bénéficier d’un apprentissage précoce qui m’a permis d’être très en avance tout au long de ma scolarité. »