vendredi 25 janvier 2019

Alphonse Daudet

Alphonse Daudet
Écrivain des écoliers ?… mais pas que !




Daudet et la Provence


 En 1840 naquit le petit Alphonse, à Nîmes. C’est vers trois ans qu’il arrive à Bezouce, petit village entre Nîmes et le Pont du Gard. Il est placé dans la famille TRINQUIER dont la mère est choisie pour élever le jeune Daudet de santé délicate. Il y est élevé avec les enfants du village et de la famille, dont une fille de douze ans, qu'il appellera plus tard, dans un roman, « La Trinquierette »…


mercredi 9 janvier 2019

L’Ecole Primaire Supérieure de Montceau-les-Mines 1881-1956


L’Ecole Primaire Supérieure de Montceau-les-Mines
La première E.P.S du département



Hôtel de ville de Montceau vers 1900, construit en 1876, où sont installées les deux salles de classe « publiques », bâtiment  financé pour moitié par la Compagnie des Mines de Blanzy. On distingue, sur la droite, le buste du maire Jeannin (CANOPE)


UNE NAISSANCE DIFFICILE 

Nous sommes en juillet 1881. Une douzaine d’élèves de l’école publique installée dans deux salles de classe à l’Hôtel de Ville de Montceau (la première école publique digne de ce nom ne sera ouverte qu’en 1882, rue de l’Est) viennent de subir avec succès les épreuves du Certificat d’Etudes Primaires. Loin de l’avenir qui leur était destiné : apprendre un métier afin de gagner le pain quotidien, ils vont poursuivre leurs études…

jeudi 20 décembre 2018

Anatole France 1919



1919-2019
« L’heure est venue d’être citoyen du monde »
(Anatole France, 1919)





8 août 1919 : le vœu d'Anatole France

A la sortie de la guerre, Anatole France, le grand écrivain, l’ami de Jaurès, s’adresse aux institutrices et instituteurs réunis à Tours pour le Congrès des Syndicats d’Instituteurs. Un texte magnifique sur l’éducation, le pacifisme et la « haine de la haine »… toujours d'actualité.

Le bureau du maître



Le bureau du maître

Photographie du tournage « De Jules à Julien », musée 2004, acteur Pierre Rhéty

La maxime du jour : « Obéir aux lois »

A l’intérieur d’une salle de classe, le symbole de l’Etat et de la rationalisation est le bureau du maître, appelé chaire, derrière lequel on se tient le plus souvent debout. Posé sur une estrade il exprime l'autorité magistrale, la domination face à l'assemblée ordonnée des élèves. Ce meuble avec un écritoire à battant incliné et des placards latéraux est parfaitement fonctionnel.



jeudi 6 décembre 2018

Le claquoir



Le claquoir : un outil pédagogique ?


Claquoir (collection musée)

« Clac ! Clac ! Bras croisés ! »

En cette fin de 19ème siècle, les écoliers marchent moins à la « baguette » qu’au claquoir. Chacun attend le signal du maître pour exécuter un ordre. Quand le bruit sec du claquoir retentit, on s’assoit, on se lève, on sort son cahier, on lève son ardoise… en bref, on obéit.

lundi 26 novembre 2018

les bouliers


Bouliers compteurs
Bouliers numérateurs ?
L’énigme du boulier Montcellien



Boulier Pape-Carpantier (collection musée)

Qui pourra donner l’explication ?

Le boulier inventé par Marie Pape-Carpantier doit  comporter à sa partie supérieure, 2 tringles horizontales de 15 boules chacune. Le boulier que possède le musée comporte bien 2 tringles, la première en haut, de 14 boules, la seconde en bas de 12 boules…
Il y a deux hypothèses possibles :


mercredi 14 novembre 2018

Anfré Fuet


Hommage à André Fuet



Un grand défenseur de l’école

Né à Sanvignes (aux Baudras) début janvier 1938, André Fuet, ami du musée de la Maison d’Ecole, nous a quittés brutalement en juin dernier. Un dernier hommage lui a été rendu ce samedi 10 novembre, au cimetière de Sanvignes, par une délégation des Délégués Départementaux de l’Education Nationale, en présence de son épouse Marie-Josette. Son engagement, au service de la jeunesse, de la laïcité et de l’école publique, a été évoqué à cette occasion.

mercredi 7 novembre 2018

Les derniers poilus





« Les derniers poilus du Bassin minier »
Interviews effectuées par les élèves de Mme Gillot 
Directrice de l'école de Sanvignes en 1977 
(Textes intégraux)

Témoignage de Georges Coquelu, 1977
« Au Bois d’Ailly, on marchait dans le sang… »



« Georges Coquelu est né le 7 octobre 1885 à Digoin. Il fut maître imprimeur à Montceau-les-Mines et réside au-dessus de ses ateliers, rue Carnot. Âgé de 93 ans en 1977, il a conservé une lucidité objective, intacte et lorsqu’on lui parle de 14-18, la flamme du souvenir brille avec intensité dans ses yeux, derrière ses lunettes. »