dimanche 15 juin 2025

Les panneaux pédagogiques, analyse et critique

 

Les panneaux pédagogiques

Gloire et déchéance

Le travail de la maman le matin, panneau Rossignol, série 2, tableau n°24, 1953 (collection musée)

Réduire le handicap linguistique

La production des panneaux pédagogiques correspond à la scolarisation de masse, de la fin des années 40 à la fin des années 60. Leur objectif, approuvé dans les programmes, était de réduire le handicap linguistique auquel on imputait les inégalités sociales. Objectif louable qui devait permettre à l’enfant d’apprendre à parler et à communiquer. Ces panneaux paraissent désuets à travers leur illustration d’une France traditionnelle, souvent rurale, désormais disparue. Ils offraient une image de la vie quotidienne, à la ferme ou à la ville, à travers un inventaire « hexagonal » des activités et des terroirs, agrémentés de quelques tableaux des conquêtes coloniales que les cartes Vidal-Lablache avaient coloriées en rose… Mais pas que. Ils véhiculaient aussi l’image d’une organisation sociale qui implosera en 1968. Florilège et analyse… (La quarantaine d’illustrations de cet article est issue de la collection de plus de 1500 cartes et panneaux du musée, bientôt visibles, 4 rue de Bourbon-Lancy à Montceau, dans notre Centre de ressources du patrimoine scolaire, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2025).

L’Afrique politique, Vidal-Lablache, années 30/40, la vie en rose (collection musée)

Qu’elles soient d’histoire, de géographie, de sciences ou de français, les séries produites vont servir l’apprentissage du vocabulaire et favoriser l’élocution. Les programmes précisent que les notions acquises ainsi devront concerner aussi bien les élèves qui quitteront l’école à 14 ans que ceux qui, encore peu nombreux, continueront leurs études. Une progression devra être nettement marquée au cours de la scolarité : « L'objectif recherché est de mettre l'enfant en mesure d'employer avec précision, sûreté, justesse, les mots et les expressions dont la connaissance lui est pour une raison ou une autre réellement utile. »

Baby boom et scolarisation de masse

Retour au contexte

En 1949, une Charte de la construction scolaire est adoptée, elle sera développée tout au long des années 50. Il s’agit de scolariser rapidement les générations du baby-boom, sans fioritures : simplicité et économie vont être les maîtres mots. À l’image de ce que fut la normalisation des constructions scolaires par Jules Ferry dans un autre temps, dans cette nouvelle charte, tout est calculé, mesuré, dimensionné, uniformisé dans une nomenclature implacable éditée par l’administration. Pour la Quatrième République, l’école doit rester le moule républicain unique, garant de l’unité nationale retrouvée.

Panneau pédagogique Rossignol, Le plan de l’école, série géographie, tableau n°1 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol, Les points cardinaux, série géographie, tableau n°2 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol, Le plan de l’école, série géographie, tableau n°2 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol, Les points cardinaux, série géographie, tableau n°1 (collection musée)

Les architectes doivent suivre les consignes sans rien y ajouter. À savoir :

Concernant la salle de classe :

Art. 12 : « Les classes seront de forme rectangulaire et pourront recevoir 40 élèves. La surface calculée à raison de 1,50 m2 par élève. Les dimensions conseillées sont de 8 m par 7,50 m avec éclairage bilatéral ou de 9 m par 6,50 m avec éclairage unilatéral. La hauteur du plafond sera de 4 m. »

Art. 13 : « L’éclairage des classes devra, autant que possible, être bilatéral. Lorsque l’éclairage sera unilatéral, le jour viendra nécessairement de la gauche des élèves. »

Art. 15 : « Les plafonds seront blancs et unis sans corniche. Les parements intérieurs des classes seront peints de couleurs mates et claires (bleu pâle, jaune clair, champagne) et revêtus sur une hauteur de 1,20 m d’une matière dure, lisse et lavable. Un bandeau de bois ou une tringle métallique permettra de suspendre les tableaux et cartes pendant les exercices scolaires. »

Art. 16 : « Le sol des classes devra être constitué par un parquet de bois dur clouté sur lambourdes scellées ou par une substance imperméable, imputrescible et ne fissurant pas. »

Art. 18 : « Le chauffage sera assuré par tout procédé donnant sécurité et conforme au règlement sanitaire départemental. »

Concernant la cour :

Art. 21 : « La surface de la cour de récréation sera calculée à raison de 5 m2 par élève ; elle ne pourra faire moins que 200 m2. La cour de récréation pourra être plantée d’arbres à moyenne tige placés au moins à 6 m des bâtiments pour éviter d’assombrir les classes. »

Classe mixte, 1956 (pinterest)

Concernant le préau :

Art. 22 : « Toute école sera pourvue d’un préau ou abri à sol recouvert d’un enduit, goudron ou ciment, évitant le poussière. Le préau est surtout utilisé en cas d’averse. La surface varie, elle sera de 60 m2 pour les écoles à 1 classe avec 20 m2 de plus pour chaque classe supplémentaire et sa hauteur est de 3,50 m sous plafond ou sous enduit. »

École et son préau (collection musée)

Concernant les latrines :

Art. 23 : « Toute école devra être munie de « privés » à raison de 2 cabinets par classe dans les écoles de filles et de 3 pour 2 classes avec des urinoirs dans les écoles de garçons. Les cases auront 1,20 m de profondeur et 0,70 m de large avec cloisons séparatives de 2 m. Elles seront fermées par des portes pleines de 1,50 m de hauteur, non compris un vide de 0,15 m au-dessus du sol et montées de façon à se refermer seules (..). Ces cabinets seront placés de façon à être facilement surveillés de la cour et des classes (..) munis pour les garçons d’urinoirs avec stalles de 0,50 m de large, 0,35 m de profondeur, 2 m  de haut, y compris un vide de 0,10 m pour faciliter le nettoyage (..) Les sièges des privés seront à la turque surtout pour les garçons, avec cuvette en fonte émaillée et patins striés. »

(pinterest)

Concernant le terrain de sport :

Art. 27 : « Le terrain d’éducation physique et le jardin scolaire seront, autant que possible, attenant à l’école, tout au moins à proximité immédiate de celle-ci. »

Rencontres USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier degré), 1960 (collection musée)

Concernant le mobilier et le matériel scolaire :

Art. 32 : « Les objets, dans toute école primaire, doivent composer le mobilier et le matériel d’enseignement et être fournis par les communes. Ils ont prévus par les règlements :

-       Des tables et des chaises pour les maîtres et les maîtresses.

-       Des tables et des sièges pour les élèves.

-       Des tableaux muraux noirs ou en couleurs montés sur charnières et repliables en tryptiques ;

-       Des armoires bibliothèques, le matériel nécessaire à l’enseignement (cartes, tableaux, etc.).

-       Une ou plusieurs prises de courant (conseillées pour la T.S.F et les aides audiovisuelles). »

Salle de classe 1957-58, Ciry-le-Noble (71) (collection musée)

Concernant les modifications par le Règlement du 3 mai 1950 :

-       « Le tableau ne sera plus noir mais vert foncé.

-       La craie sera remplacée par un agglomérat de plâtre en remplacement du bâton carré CO3Ca (carbonate de calcium).

-       sont préconisées la table-banc aux deux parties solidaires par souci orthopédique et l’estrade haute à deux marches à 0,32 m du sol.

-       L’ardoise est fortement recommandée et sur son cahier, l’écolier écrit au porte-plume à plumes d’acier, le stylo qui règne en maître est maintenu hors des classes primaires par la vigilante hostilité des maîtres. »

Panneau pédagogique Rossignol, La rentrée, série n°1, tableau n°1 (collection musée)

Filles et garçons toujours séparés

La non-mixité reste la norme, même si les écoles de campagne et les classes uniques, encore nombreuses en France y échappèrent. Ce n’est qu’à partir de la rentrée 1967 que les écoles mixtes à plusieurs classes dépassèrent en nombre les écoles de filles et de garçons si longtemps chéries par la Troisième République. La circulaire du 17 juin 1969, adressée à tous les recteurs de France, mettra un point final à la tradition : « Si en matière de mixité, l’arbitrage de l’Administration centrale avait longtemps semblé nécessaire, il apparaît aujourd’hui, du fait de l’évolution des conceptions sociales, que dans la plupart des cas, les familles ne s’offusquent plus de voir admettre garçons et filles sur les mêmes bancs d’écoles. Sauf rares exceptions, la gémination ne semble guère rencontrer non plus d’opposition dans les assemblées élues et le personnel enseignant. La délégation de pouvoir qui vous est donnée, devrait en conséquence vous mettre en mesure d’accélérer l’extension de la gémination partout où elle présente des avantages certains sur le plan pédagogique. » Les événements de mai 1968 ne furent pas étrangers à cette évolution.

Gloire et déchéance des panneaux pédagogiques

Le contexte ainsi précisé, revenons à notre sujet du jour : les panneaux pédagogiques et leurs objectifs. Les enfants doivent être « socialisés », tenir leur place future dans la société, adopter des comportements attendus par les autres et surtout par la société. Ces objectifs supposent un apprentissage des « comportements admis » qui varieront selon l’âge, le sexe ou la profession. Les panneaux pédagogiques seront le catalogue stéréotypé et moralisateur des valeurs transmises par l’école de la République. 

Panneau pédagogique Rossignol, L’arbre de Noël à l’école, série n°2, tableau n°8 (collection musée)

Il est évident que les événements de mai 1968 évoqués précédemment mettront fin à ce bel édifice, reléguant peu à peu tous ces matériel frappés d’obsolescence, dans les greniers des écoles. L’école de Jules Ferry sera alors bel et bien morte.

Panneau pédagogique Rossignol La maison de Jean, série n°4, tableau n°7, 1966 (collection musée)

La place des hommes et des femmes dans les représentations

Le tableau pédagogique La maison de Jean illustre bien la vision intra-familiale qui structure l’organisation sociale des années 50-60. La représentation des pièces de la maison prédestine  chaque sexe à des activités bien définies. Ces tableaux 1 à 7, illustrés par Henri Mercier, montrent la coupe et l’intérieur de la maison de Jean. La salle à manger est grande, la télévision noir et blanc trône dans son cadre en bois verni et fait la fierté de toute la famille, à une époque où elle reste rare dans les foyers. La famille, trois générations, est réunie au salon, devant un feu de bois, mais avec toute la modernité : téléviseur, transistor, tourne-disque. Même luxe dans la salle de bains avec baignoire alors que dans les familles d’ouvriers, on sort à peine de la toilette au « baquet ». Que dire de la cuisine moderne et de la chambre à coucher ? Un rêve pour beaucoup.

Panneau pédagogique Rossignol La maison de Jean, série n°4, tableaux n°1 à 6, 1966 (collection musée)

De même, les tableaux pédagogiques vont attribuer à l’homme les travaux physiques, à la ferme, à l’usine, sur le chantier, à l’atelier. Il sera aussi un citoyen courageux, exerçant certains métiers : pompier, militaire, policier.

Panneau pédagogique Rossignol La construction, série n°1, tableau n°17, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Chez le boulanger, série n°2, tableau n°1, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Hommage à nos défenseurs, série n°3, tableau n°5, 1953 (collection musée)

Les femmes resteront par excellence, femme au foyer (1). Le sexe dit « faible » est voué aux tâches ménagères, cuisine, courses, nettoyage, lessive… et, bien sûr, éducation des enfants. À elles incombent donc les tâches ingrates. Quelques exceptions cependant, dans cette France encore rurale, chez les agriculteurs, les artisans et les petits commerçants, la femme seconde l’homme, tout en restant sous sa dépendance. 

Panneau pédagogique Rossignol Chez l’épicier, série n°2, tableau n°2, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Chez le poissonnier, série n°2, tableau n°4, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol La ferme, série n°1, tableau n°18, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Les vendanges, série n°1, tableau n°2, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol L’étable, série n°3, tableau n°3, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol La cueillette des cerises, série n°3, tableau n°7, 1953 (collection musée)

L’homme est le chef de famille, il est l’autorité ainsi que la sécurité économique du foyer. En effet, au milieu des années 60, le taux d’activité des femmes de plus de 15 ans est de 36,2 %. Il est vrai que les hommes sont réticents à ce que leurs épouses exercent une profession, on notera du reste, qu’avant 1966, le législateur n’autorise pas la femme à avoir une activité professionnelle sans l’autorisation de l’époux. La plupart des femmes qui travaillent librement (toutefois avec l’autorisation du père de famille) ont moins de 15 ans et ne sont par conséquent pas mariées. 

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En 1970, enfin, l’ « autorité paternelle » est remplacée par l’ « autorité parentale » qui sera partagée par les deux parents. La notion de « chef de famille » disparaît donc, mais pour longtemps encore, la gent masculine résistera à la pression des mouvements féministes, même si les loisirs sont du genre féminin, la chasse, la pêche, ils seront exclusivement masculins, la femme étant retenue par ses tâches ménagères ! Dans le tableau ci-dessous, les loisirs en famille : papa pêche, maman coud  et surveille bébé !

Panneau pédagogique Rossignol La rivière en été, série n°1, tableau n°21, 1953 (collection musée)

 Jusqu’aux années 80, les femmes resteront cantonnées dans des activités professionnelles spécifiques : institutrice, infirmière, fleuriste, couturière, ou subalternes à la chaîne dans les usines… 

Panneau pédagogique Rossignol L’Hôpital, série n°4, tableau n°24, 1966 (collection musée)

Commentaire du livret : « à l’hôpital, dans les chambres à plusieurs lits, une infirmière soigne les malades, fait des piqûres, des pansements et distribue les médicaments. »

Panneau pédagogique Rossignol La couturière, série n°3, tableau n°16, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Chez la fleuriste, série n°2, tableau n°7, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Une leçon en classe, série n°2, tableau n°20, 1953 (collection musée)

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Les comportements sociaux face au travail

Comme continuèrent de le monter les panneaux pédagogiques d’après-guerre durant des décennies, la famille avait été le premier lieu de mise au travail des enfants. Ils étaient indispensables à la bonne marche des exploitations agricoles de la France rurale. 

Panneau pédagogique Rossignol Le grand magasin, série Géographie, tableau n°65, 1953 (collection musée)

Ce temps sera bientôt révolu mais les panneaux continueront de montrer les mille tâches qu’offrait la ferme, pour les enfants et pour les femmes, de la moisson aux vendanges, en passant par la traite des vaches et des chèvres, la nourriture de la bassecour ou la garde des bêtes… En réalité, les années 60 auront vu la quasi-disparition de la fonction économique des familles paysannes, mais pas que, les petits commerces et l’artisanat, eux aussi, furent frappés.

Panneau pédagogique Rossignol La manufacture de textile, série Géographie, tableau n°63, 1953 (collection musée)

L’entrée dans le monde du travail à 13 ou 14 ans qui faisait passer l’écolier du statut d’enfant à adulte, fut bouleversée par l’allongement de la scolarité à 16 ans, en 1959. Les nouveaux emplois industriels et tertiaires eurent d’autres nécessités, d’autres priorités, et le rapport des jeunes au travail en fut radicalement  et durablement modifié. Bientôt arrivèrent les spectres de la précarité de l’emploi et du chômage. Si, autrefois, l’entrée dans le monde du travail signifiait la conquête de sa liberté, c’était maintenant la perdre… 

Panneau pédagogique Rossignol Chez le mécanicien, série n°1, tableau n°13, 1953 (collection musée)

Pour conclure, quid de la sempiternelle famille ?

Jusqu’au milieu du 20e siècle, à la campagne comme à la ville, c’est la cellule familiale, où cohabitaient souvent plusieurs générations qui fut le ciment de toute l’organisation sociale. Le travail, les loisirs, la vie sociale y étaient attachés. 

Panneau pédagogique Rossignol La famille, série n°3, tableau n°9, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Le repas en famille, série n°1, tableau n°9, 1953 (collection musée)

Mais voilà que la nouvelle génération va bientôt quitter ce giron. Son émancipation se dessine tout au long des années 60, peu à peu, par petites touches, des départs en colonies de vacances, aux organisations de jeunesses. La famille elle-même va s’ouvrir vers l’extérieur. 

Panneau pédagogique Rossignol Le camping, série n°3, tableau n°1, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Les vacances au bord de la mer, série n°1, tableau n°23, 1953 (collection musée)

Aujourd’hui, les panneaux éducatifs d’antan constituent un véritable musée des valeurs familiales d’autrefois, dont on peut rêver… Un temps oublié où la famille était stable, unie, sans divorce, sans mise au travail des femmes qui éduquaient, au foyer, des enfants heureux et responsables, pas encore en proie au mal de vivre des jeunes. Mais tout ceci n’est-il pas qu’une vision idéalisée que véhiculent les nostalgiques de la famille « fermée » où s’apprenaient, pensent-ils, les valeurs et les codes (politesse, propreté, respect, silences, tabous…) ? Ces nostalgiques qui, encore de nos jours, ne comprennent pas ou n’acceptent pas l’évolution dont ils portent une partie de la responsabilité, sans retour possible en arrière. Ces mêmes nostalgiques qui, par ailleurs, ont enfoncé le coin de la révolte de 1968 dans la fracture de la société. Eux qui avaient 15 ou 20 ans en 1965 et lisaient Salut les copains, écoutaient dans leur « transistor » des musiques venues d’ailleurs et dansaient le « twist ». Eux qui allaient inventer une nouvelle sexualité, les jeans et les baskets unisexes. Eux qui avaient inauguré une nouvelle classe d’âge : l’adolescence, et que l’évolution économique avaient pourvu d’une nouvelle invention : l’argent de poche… Eux  qui avaient renié l’image de la société de papa et cette organisation scolaire présentée par Rossignol Dans la cour de l’école, dernière vision conventionnelle des écoliers d’autrefois : habillement sage, coiffures lisses, tenues soignées, écoliers de l’école de Jules Ferry, école dépassée, déjà appelée à disparaître. Eux qui, finalement, rêvaient de liberté…


Panneau pédagogique Rossignol La cour de l’école, série n°3, tableau n°17, 1953 (collection musée)

Les panneaux pédagogiques furent les « images d’une autre vie » et ont rejoint les réserves, la « vraie vie » est maintenant ailleurs… qu’on le veuille ou non.

Patrick PLUCHOT

(1) : Florilège : 

Panneau pédagogique Rossignol Le retour de papa, série 2, tableau n°15, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Maman fait des gâteaux, série 2, tableau n°16, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Maman fait la lessive, série 3, tableau n°22, 1953 (collection musée)

Panneau pédagogique Rossignol Travaux d’automne, série 2, tableau n°13, 1953 (collection musée)


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