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vendredi 28 mars 2025

Journée internationale pour les droits des femmes 2025


Journée pour les droits des femmes 2025

Être  Normalienne en 1920

École Normale de Mâcon

Yvonne à l’École Normale de filles de Mâcon en 1920 (collection musée)

Être Normalienne en 1920, entre sacerdoce et carcan ?

L’imposante grille de l’École Normale de filles de la rue de Flacé s’est refermée sur elles. Ceinte de hauts murs, l’École va séparer, de la rue, de la ville, de la famille, de la vie sociale, les heureuses élues de la promotion 1920-1923, pour un temps… Désormais, ces dernières vont intégrer le microcosme créé à l’intérieur de ces murs : « le séminaire laïque » comme le décrira Maurice Gontard. Tout sera modèle durant ces trois années. La rigueur va s’imposer, dans les cours des professeurs, dans l’école annexe où elles s’entraineront à respecter les canons de la leçon modèle, à l’internat enfin, où se forgeront les bonnes habitudes et ce maintien ferme et réservé qui, mieux que l’austère tenue vestimentaire, désignera « l’Institutrice » qu’elles deviendront. La figure tutélaire de la Directrice de l’École Normale, modèle parmi les modèles, y veillera… Une éducation à l’image de la société de l’époque.


jeudi 27 février 2025

Dans l'intimité de Joseph Juredieu, montcellien auteur du "Rémi et Colette"

 

Madame et Monsieur Juredieu

Par Clairette Coing

La famille Juredieu : Joseph, Alice et Claire

Madame et Monsieur Juredieu

Cet article fait suite à un autre paru sur ce blog, il y a quelque temps : https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.com/2024/06/remi-et-colette.html#more. Au de-là de l’œuvre de Joseph Juredieu, montcellien célèbre et normalien de Mâcon (promotion de la Grande guerre 1916-1919), Clairette Coing nous propose ici, un éclairage beaucoup plus intimiste, qui mêle le destin de deux familles, somme toute d’un milieu fort différent, mais qui fixe un instantané, montre une image, de ce que fut cette société pas si lointaine. Découvrons avec elle, l’humanisme, la générosité et le respect au quotidien de ces deux familles.

vendredi 14 février 2025

La classe de sixième : Collèges, lycées, ou groupes d'observation dispersés ?

 

Qui se souvient encore des G.O.D ?

Groupes d’Observation Dispersés

Classe de 6e au G.O.D des Gautherets à Saint-Vallier (côté garçons-Sanvignes), dit « C.E.G des Gautherets », année scolaire 1963-1964, la maîtresse est Christiane Céceille, fille de Raoul Céceille (voir annexe 3) (collection privée)

La « massification » scolaire naît avec la Ve République

Jean Zay, par la loi du 9 août 1936, avait fixé l’obligation scolaire à 14 ans. C’est l’ordonnance n° 59-45 du 6 janvier 1959 qui va la prolonger à nouveau et jusqu’à 16 ans cette fois. Avant cette réforme, à l’issue du CM2, quelques garçons partaient dans les écoles primaires supérieures (que Jérôme Carcopino transformera en collèges modernes en 1941), quelques filles partaient dans les cours complémentaires (qui deviendront Collèges d’Enseignement Général-C.E.G en 1959), d’autres, encore plus rares, intégraient les 6e des lycées, mais une grande partie finissait leur scolarité dans les classes de fin d’études de l’école primaire, préparant au « certif ». Pour scolariser jusqu’à 16 ans, dans le Bassin minier, comme ailleurs, il fallut inventer une structure qui n’existait pas jusqu’alors : les Groupes d’Observation Dispersés.

vendredi 31 janvier 2025

Ecoles ménagères patronales à Montceau et au Creusot

 

Deuxième partie

L’école ménagère

L’école ménagère de la Mine à Montceau, école de la 9e Écluse, cours de cuisine vers 1930 (collection musée)

Les écoles ménagères

Elles furent majoritairement d’origine privée : écoles patronales ou associations catholiques principalement. On notera tout de même les quelques tentatives de la Ligue de l’Enseignement, présidée par Jean Macé, à la fin du 19e siècle, ou encore la création d’une école ménagère « ambulante » par le Conseil général de Saône-et-Loire, en 1923 (1). On vit naître aussi des écoles ménagères publiques agricoles dans quelques départements (dont celui du Doubs, école ouverte en 1913 et de la Côte-d’Or) (2). Ces dernières s’adressaient à des jeunes filles de plus de 12 ans, issues d’écoles primaires rurales travaillant déjà à la ferme familiale ; ces jeunes filles pouvaient prétendre à l’obtention d’un Certificat d’instruction ménagère agricole après une formation assurée par des institutrices publiques titulaires du Brevet Agricole Ménager délivré par le ministère de l’agriculture. Voyons ce qu’il en fut dans le bassin Montceau-Le Creusot…

jeudi 16 janvier 2025

L'enseignement ménager public à Montceau-les-Mines et en France

 

Première partie

Les cours d’enseignement ménager

Section d’enseignement ménager au nouveau Collège moderne et technique de Bel Air (futur lycée nommé  Henri Parriat en 1987) qui intègre la section industrielle féminine de la section professionnelle du Cours Complémentaire de la rue de l’Hôpital (le « Queque »), cliché de 1958

La couture (collection musée)

Clin d’œil aux jeunes filles d’aujourd’hui

A d’autres temps, d’autres mœurs : afin de clore le Congrès de l’enseignement primaire de Paris, en 1900, Octave Gréard, vice-Recteur et éminent pédagogue, fit voter une résolution de principe : « L’enseignement de l’économie domestique et des devoirs du ménage doit être obligatoire à tous les degrés de l’enseignement primaire. » La chose était entendue déjà depuis deux décennies : pendant que les garçons seraient formés aux exercices militaires et agricoles, les filles le seraient à la vie domestique et aux tâches ménagères avec la devise « Épouses et mères parfaites ». Parallèlement aux enseignements ménagers de l’Instruction publique, on vit fleurir ça et là, des « écoles ménagères » privées, à Montceau et au Creusot comme ailleurs. Historique de cet enseignement, et vidéo d’époque, dans l’article.

mercredi 4 décembre 2024

Ecole ou gendarmerie ?

 

D’une gendarmerie à l’autre

Quand la confusion s’installe

Acte I

Depuis 1856, le hameau du Montceau était devenu une commune, empruntant des fractions de territoire aux communes limitrophes. Blanzy céda quelques lieux-dits : le Monceau, le Bois-du-Verne, les Etivaux, la Petite-Sorme, Bel-Air, le Plessis, le Moulin, les Grands-Bois, le Bois-de-Gueurce ; Saint-Vallier en céda d’autres : les Oiseaux, Lucy, Barrat, la Saule ; Saint-Bérain-sous-Sanvignes n’en céda qu’un : le Bois-Garnier, de même que Sanvignes avec le Magny. 2302 habitants changèrent ainsi de commune sans se déplacer… En 1868, Blanzy et Sanvignes vont être mises à nouveau à contribution. À nouvelle commune, nouvel Hôtel de Ville et nouvelle gendarmerie, ce sera chose faite en 1874-75, car, jusqu’alors, la vie de Montceau-les-Mines était intimement liée à celle de la Mine, notamment au niveau des locaux communaux. Il est en effet établi qu’à sa création et pour de longues années, la commune ne posséda aucun édifice public et n’eut ni rues, ni places, ni ressources pécuniaires…

lundi 8 avril 2024

Roger Denux, instituteur-écrivain

 

Roger Denux

Né à Montceau-les Mines et mort à Saint-Vallier

(6 février 1899-16 août 1992)

Bulletin n°86 de l’amicale, cinquantenaire de la promotion 15-18, 1965 (collection musée)

Connaissez-vous Roger Denux instituteur-écrivain ?

La bibliothèque municipale d’Ecuisses porte son nom depuis 2004, il reçut le prix Furtado de l’Académie française en 1961 pour son livre Il pleut sur mon jardin. Régis Messac (1) dira  de ce montcellien dont le vrai nom est Adrien François Roger Boeufgras (9e au 3e rang sur la photo) : « Un de ces instituteurs, plus nombreux qu’on ne pense, qui entretiennent, dans ce qu’on appelle d’ordinaire « un trou perdu », une activité intellectuelle que bien des soi-disant « maître de la culture » pourraient leur envier. » Il fit son Ecole Normale à Mâcon avec son camarade Claudius Pariat (4e au 2e rang) autre figure montcellienne (2).

jeudi 8 février 2024

filles et garçons ou l'éternelle inégalité

 

Filles et garçons

L’éternelle inégalité ?


Tableau mural d’élocution, CE1, Nathan, 1967

L’inégalité garçons-filles : liée aux inégalités sociales ?

Les lois Ferry de 1881 et 1882 imposent une école publique, gratuite, laïque et obligatoire, mais qui ne sera pas fréquentée par tous. Les filières payantes dites du « petit lycée » (dès le CP) sont maintenues, elles scolarisent principalement les enfants de la bourgeoisie et essentiellement des garçons. Les lycées de filles sont encore considérés par certains, comme des « bizarreries » inutiles, malgré leur institution par la loi Camille Sée, en 1880… Dès 1920, la pression exercée par les enseignants se fait de plus en plus forte, demandant l’alignement des programmes des « petits lycées » sur ceux de l’enseignement primaire. Ce sera bientôt chose faite, mais les classes élémentaires payantes des lycées ne seront supprimées qu’en 1945… sans que la filière, devenue gratuite, ne disparaisse pour autant avant les années 1960.

mardi 9 janvier 2024

Contexte social et origine des écoles du Bassin minier (troisième partie)

 

Contexte social et origine des écoles

En Bassin minier

Troisième  partie : l’entre-deux guerres et peu après

Cours de polonais, école des Gautherets (collection musée)

Quels évènements nouveaux s’étaient produits après la Grande Guerre ? Ce fut : le déplacement de l’exploitation minière vers les limites méridionales du Bassin minier originel ; la création par la Mine, de cités nouvelles, dans cette direction, et avec des écoles ; enfin, l’accueil qu’elle fit, à partir des années 20, de mineurs polonais, dont les enfants devaient être enseignés dans leur langue maternelle, conformément à une convention franco-polonaise, et recevoir ainsi, à l’école primaire privée, 3 heures de cours en français et 3 heures de cours en polonais, selon la législation française. 

jeudi 21 décembre 2023

Le Père Noël à l'Elysée

 



L’écolier, le Père Noël …

… et le Président

L’arbre de Noël de l’Elysée

Politique et tradition

« Le Père Noël est très populaire et en plus il revient chaque année. Il est le seul candidat qui peut faire ça chaque année et qui est sûr d’être choisi pour Noël ! ». Parole d’un président à l’humour et à l’autodérision aiguisés, au Noël de l’Elysée 2016, désappointé ou jaloux ? Il renoncera à un second mandat. Son successeur déclarera à maintes reprises, dans ses discours « Je ne suis pas le Père Noël ! ». Dont acte, le Père Noël, ce n’est pas lui, il n’est donc pas là pour faire des cadeaux. La tradition plus que centenaire touchait-elle à sa fin ? Que nenni. La politique reste la politique, Noël reste l’occasion de montrer le Président de la République qui récompense les méritants, en homme généreux, protecteur et accessible.  

vendredi 1 décembre 2023

Contexte social et origine des écoles du Bassin minier (deuxième partie)

 

Contexte social et origine des écoles

En Bassin minier

Deuxième  partie : la Mine et ses écoles, de l’apogée au déclin

Ecole publique de filles de la rue Centrale, actuelle rue Carnot (collection musée)

La Mine toute puissante

A douze ou treize ans, les élèves de la Mine pouvaient se faire embaucher[1], non sans se prévaloir d’une attestation d’étude obtenue à l’école de la Mine, qui avait pu leur être délivrée, avec une note, ou plutôt une appréciation, sur l’acquisition des matières enseignées. On mentionnait d’abord la religion[2], puis dans un but étroitement utilitaire, semble-t-il, l’orthographe, les « trois genres d’écriture », les fractions, les règles d’intérêts, les opérations commerciales… entre autres. Ces attestations étaient obtenues à la suite de 2 examens, organisés pour les écoles privées du Bassin Minier, dont les lauréats jugeaient les épreuves difficiles. Peu souvent, les élèves des écoles de la Mine, et les garçons encore moins souvent que les filles (leur emploi étant assuré par la société), semblent avoir été présentés à l’examen du Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (public), organisé part la loi de 1882.



[1]Jacques Vacher : op cit, page 8.

[2]Le certificat d’instruction primaire élémentaire, le C.E.P.E.

mercredi 22 novembre 2023

Contexte social et origine des écoles du Bassin minier (première partie)

 

Contexte social et origine des écoles

En Bassin minier

Première partie : la naissance d’une dynastie



Dans les limites de son exploitation, le Bassin minier dit « de Blanzy », sur un territoire approximativement long de 10 kilomètres du Nord-Est au Sud-Ouest, et large de 8 kilomètres du Nord-Ouest au Sud-Est, groupe actuellement, plus ou moins, une population de 37 000 habitants, alors qu’elle en comptait plus de 50 000 en 1975[1].  Cette population est surtout répartie entre les bourgs et les quartiers des communes de Blanzy, Sanvignes, Saint-Vallier, même Saint-Bérain, et essentiellement Montceau-les-Mines. Cet article est la reprise en trois épisodes, complétée, mise à jour par de nouvelles données et illustrée, de l’étude « Origine des Ecoles du Bassin minier de Blanzy, dans leur contexte social, de 1832 à 1956, environ » issue du fonds Gillot archivé au musée de la Maison d’Ecole et signée Pierre Gillot en décembre 1979.



[1] Dans l’ordre suivi ci-dessus des noms des communes ; nombre de leurs habitants : 4975 + 6 278 + 10272 +  910 + 28 204 = 50 639 habitants (Sources I.N.S.E.E 1975).

mardi 10 octobre 2023

L'Ecole Normale d'Instituteurs de Mâcon en Saône-et-Loire (suite)

 

Aperçus historiques sur l’Ecole Normale d’Instituteurs de

Saône-et-Loire

Deuxième partie : période 1941-1991


Les « 4 années de malheur » du gouvernement dit de l’Etat Français (1940-1944) commençaient. C’est une troisième guerre que va subir L’Ecole Normale. Alors que le comte de Falloux l’avait asservie, un certain maréchal allait la tuer. Après la défaite de la France, en 1940, le gouvernement antirépublicain du Maréchal Pétain, voulant se montrer hostile aux instituteurs ainsi qu’aux institutrices, par la loi du 18 septembre 1940, supprima les Ecoles Normales comme celle de Mâcon, en n’en laissant subsister qu’une au chef-lieu d’Académie, Dijon, pour faire suivre aux élèves une quatrième année de formation professionnelle. A Mâcon, les normaliens étaient envoyés au lycée pour y préparer le baccalauréat, mais sans y recevoir la formation de naguère, spécifique des Ecoles Normales.

vendredi 6 octobre 2023

L'Ecole Normale d'Instituteurs de Mâcon en Saône-et-Loire

 

Aperçus historiques sur l’Ecole Normale d’Instituteurs de

Saône-et-Loire

Première partie : période 1833- 1941


Naissance des Ecoles Normales d’Instituteurs

Pour favoriser l’enseignement du peuple en France, quelques départements, par leur initiative, en étaient venus à la fondation d’Ecoles Normales d’Instituteurs, peu à peu d’abord, sous la Restauration (1814-1830), puis de plus en plus sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). La loi que fit voter Guizot, Ministre durant cette dernière époque, le 28 juin 1839, venait encourager cette évolution. Dès le 31 janvier 1833, le Préfet avait fait approuver par le Conseil Général de Saône-et-Loire la création, à Mâcon, d’une Ecole Normale d’Instituteurs. Voici un résumé croisé des travaux de R. Bidot (promotion 1923-1926) effectués en 1984, de Pierre Gillot (promotion 1926-1930), archiviste du musée, en 1987, travaux actualisés et complétés par un apport personnel d’informations, d’annexes plus récentes et d’archives originales conservées au Musée de la Maison d’Ecole de Montceau-les-Mines. Cet article fait suite à celui traitant de l’Ecole Normale d’Institutrices de Mâcon, publié en mars 2023 sur notre blog (1) et dont la conclusion sera reprise ici.

mardi 5 septembre 2023

Les châtiments corporels

 

Les châtiments corporels

Officiellement interdits par arrêté ministériel en 1835…


La chaise à fessée (Musée de Château-Lambert 70)

De quoi faire frémir l’écolier

Les écoles et les collèges, du 16e au 19e siècle, disposaient d’un inventaire de pratiques punitives impressionnant. Au début ce fut carrément le fouet, dont la version familiale devint le martinet. Vint ensuite la férule que Balzac qualifia d’« Ultima Ratio Patrum » (le « dernier argument »), dans Louis Lambert, empruntant la célèbre devise que Louis XIV avait fait inscrire sur ses canons : « Ultima Ratio Regnum » (le « dernier argument des rois »). Le cachot, les verges, le pensum, l’exclusion, la pénitence, le bonnet d’âne, le bâton (châtiment des valets et des manants) et j’en passe, autant de sévices que risquait, en plus, le trublion déjà agenouillé sur la bûche d’infamie au fond de la classe…

lundi 28 août 2023

L'immigration polonaise entre les deux guerres

 

L’immigration polonaise

Vers la France

Les migrations sont souvent chaotiques et résultent le plus souvent d’un drame humain, une fuite en avant due à des situations tragiques : la guerre, le chômage, la misère, et bientôt la dégradation climatique. Qu’en fut-il des travailleurs polonais immigrés en France ? Quels étaient leurs rêves et quelles réalités ont-ils affrontées ? Quelques éléments de réponse dans cet article.  

Dans le cadre du Centenaire de l’arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier organisé par l’association du jumelage Montceau/Zory :

Exposition du musée de la Maison d’Ecole, à l’Embarcadère à Montceau

du 2 au 17 septembre :

 « L’immigration polonaise-Les écoles polonaises » 

Prochaine ouverture du musée : dimanche 10 septembre de 14 à 18 heures

jeudi 29 juin 2023

Les grandes vacances

 

Des « grandes vacances »…

Trop longues ?


La petite histoire des « grandes vacances »

Avant les grandes lois scolaires de Jules Ferry et l’avènement de l’école publique obligatoire, laïque et gratuite, la durée des congés scolaires fut fluctuante et ne concernait finalement que peu d’écoliers (1). La plupart des enfants étaient utilisés comme main d’œuvre gratuite dans les familles ou mis au travail très jeune pour rapporter quelques subsides au foyer. La loi sur l’obligation scolaire de 1882 ne fut pas du goût des campagnes. A partir de la Quatrième République (1944-1958), les « grandes vacances » furent au centre du débat éducatif car depuis les années 1950, la société française, jusqu’alors majoritairement paysanne, se transformait peu à peu en société de consommation et de loisirs. Les premiers congés payés et l’apparition du tourisme commençaient d’influer sur les vacances de nos chères têtes blondes… 

samedi 20 mai 2023

Jean Zay, la réforme sans loi

 

Jean Zay, le ministre de la réforme

Autant admiré :

« Tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public »

(Léon Blum)

Que haï :

« Je vous Zay ! »

 (Louis Ferdinand Céline, L’Ecole des Cadavres, 1938)

Jean Zay (6 août 1904-21 juin 1944)  et ses deux filles Catherine et Hélène

Tout jeune ministre de l’Education Nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, Jean Zay fut un pédagogue, réformateur de l’école. Il a un sens profond de la République et de ses valeurs, ainsi il affiche clairement les objectifs de l’enseignement : « L’école doit développer les dons des corps, des cœurs et des esprits qui font les travailleurs, les citoyens, les hommes véritables ». Un destin tragique l’attend…

dimanche 19 mars 2023

Concours de la Résistance et de la Déportation 2023

 

L’école et la Résistance

Thème du concours de la Résistance et de la Déportation 2023

De grandes figures locales

De nombreux enseignants du département et notamment du Bassin minier entrèrent en résistance entre 1940 et 1945. À l’occasion du concours de la Résistance et de la Déportation 2023, voici rappelées à tous, quelques figures marquantes de chez nous. Le thème du concours, cette année, est : « L’école et la Résistance ». A noter que nos guides ont reçu, au musée, des lycéens du lycée Henri Parriat, des collégiens du collège Jean Moulin et ont été sollicité par un élève du lycée Wittmer de Charolles, pour consulter nos recherches sur ce thème. Ils « plancheront » tous le vendredi 31 mars 2023, dans leur établissement, rendez-vous ensuite pour le palmarès départemental en juin, à Montceau-les-Mines.. Quelques biographies vous sont proposées dans cet article (panneaux exposés au musée).

Appel à témoins : Gaston Béchard (troisième sur la photographie ci-dessus) eut 3 fils, ses descendants ou toute personne détenant des informations sur lui peuvent-ils se faire connaître auprès du musée pour que sa mémoire soit ravivée dans les lieux qui lui furent dédiés en 1945, notamment le square du quartier de la Sainte ? (voir sa biographie dans l'article)

mercredi 8 février 2023

Visite guidée en Pays noir

 

Voyage au Pays Noir

Journal Le Courrier du 6 mars 1983 (collection musée)

Montceau-les-Mines, centre-ville (collection privée)


La visite guidée de Montceau en 1983

Il y a 40 ans, le groupe de travail du Musée de la Maison d’Ecole de Montceau, piloté par Madame Suzanne Régnier, quittait un instant son terrain de jeu privilégié qu’était l’« école d’autrefois » pour proposer une visite guidée de notre ville. Ce circuit fut publié en août 1983 par le syndicat d’initiative et son Président de l’époque, Monsieur Champeil (1). On pouvait y lire en introduction, sous le titre visionnaire « Tourisme vert » : « Voici à l’intention de visiteurs de toute origine, de tout niveau et de tout âge, une promenade montcellienne, réalisable en voiture, à bicyclette et même à pied… ». Un voyage dans le temps qui laisse une place aux souvenirs. Reconnaîtrez-vous le parcours ? (en fin d'article, l'histoire du Taboulot)