Journées Européennes du Patrimoine
2025
Une école maternelle nouvelle génération
Programme de la visite détaillé dans
cet article
Pour lire
l’article
https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.com/
Journées Européennes du Patrimoine
2025
Une école maternelle nouvelle génération
Programme de la visite détaillé dans
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Bonjour
Monsieur l’Inspecteur
École de la rue de l’Est
(rue Jean Jaurès, actuel musée), à gauche le bâtiment qui accueillit longtemps
l’inspection primaire maintenant désaffecté (collection musée)
L’implantation
de l’Instruction publique à Montceau-les-Mines
À ville nouvelle structures nouvelles. Jusqu’à la fin des années 1870, la vie de la toute jeune commune de Montceau-les-Mines, créée en 1856, fut intimement liée à celle de la Mine, notamment au niveau des locaux communaux et des écoles patronales. Il est en effet établi qu’à sa création et pour de longues années, la commune ne posséda aucun édifice public et n’eut ni rues, ni places, ni école publique digne de ce nom. Ce sera chose faite pour cette dernière en 1881, avec l’ouverture des deux premières écoles publiques de filles et de garçons. Suivra la création d’une École Primaire Supérieure, première du département, sous l’impulsion du maire républicain Octave Jeannin (1881) et la création de la circonscription scolaire de Montceau (1882). Revenons sur la nomination d’Edme Victor Achille Durlot, son premier inspecteur…
Connaissez-vous Pierre Laloi ?
Pseudonyme et nom de plume
Pseudonyme et nom de plume
Dans les années 1880, Pierre Laloi publie plusieurs manuels scolaires chez Armand Colin, destinés à l’enseignement de l’instruction morale et civique. Il suit les préconisations de la loi du 28 mars 1882 introduisant cette matière et la rendant obligatoire à l’école primaire publique. Un arrêté du 28 juillet suivant en définit les contenus en trois chapitres : Morale, Instruction civique et Notions d’économie politique. Rien d’anormal jusque-là, si ce n’est l’auteur des manuels en question, prudence ou supercherie ?
Adieu
Monsieur le Professeur
Pincement
au cœur
Nous y sommes ! C’est la fin de l’année scolaire, la fin des habitudes, le saut vers une autre expérience. Depuis quinze jours déjà, l’atmosphère avait changé dans les classes, plus décontractée, à l’image des vêtements que le retour du soleil avait rendus plus légers. Les réjouissances finales s’annonçaient : spectacles et expositions de fin d’année, ultime voyage scolaire… Une période particulière pour d’autres avec les révisions, les examens, les résultats annonçant un avenir plus ou moins serein. Mais pour élèves et professeurs, c’est maintenant le moment de la séparation, des adieux même, entre ceux qui s’étaient parfois côtoyés pendant plusieurs années. Que d’émotions ! Constat mitigé entre saut dans l’inconnu pour nos élèves et crise des vocations pour nos maîtres…
La famille Juredieu
Complément d’enquête, suite et fin
La promotion 1918-1921 de
l’École Normale de Mâcon, René Juredieu (5e au 2e rang)
(collection musée)
Un
Juredieu peut en cacher un autre
Deux
ans après l’entrée de Joseph Juredieu (auteur du Rémi et Colette) à
l’École Normale de Mâcon dans la promotion 1916-1919, on trouve la trace un
autre Juredieu, qui a intégré, lui, la promotion 1918-1921. S’agissait-il d’un
simple homonyme ou un lien unissait-il les deux hommes ? Réponse dans cet
article.
Chronique d’une défaite
Il y a 80 ans
Les instituteurs Saône-et-Loiriens morts pour la
France, 1939-1945
Le 28 juin 1944, Jean Bouvet
est froidement assassiné par la milice en représailles de l’exécution de
Philippe Henriot
Les
oubliés
L’hécatombe
de la Grande Guerre et les commémorations de son centenaire ont fait oublier
les 58 829 « officiels » tués au combat, les 123 000 blessés et
les 1 845 000 prisonniers de la bataille de France, de l’offensive
allemande de Sedan (10 mai 1940), jusqu’à la demande d’armistice du
gouvernement Pétain (22 juin 1940). On se doit, évidemment, d’y ajouter les
« combattants de l’ombre » de 1940 à 1945. Nombre d’instituteurs y
laissèrent la vie, les Bulletins de l’Instruction primaire de Saône-et-Loire de
1945 (n° 646, 647, 650 et 652), de 1946 (n° 653 et 654) et 1947 (n° 658 et 664)
leur rendent hommage dans un Livre d’Or. La liste de leurs noms, non
exhaustive, on peut le penser, figure dans cet article. On notera
l’« absence » des femmes résistantes, peu représentées dans ces
bulletins… Revenons sur cette période trouble de l’école de la République
bafouée.
Journée
pour les droits des femmes 2025
Être Normalienne en 1920
École
Normale de Mâcon
Yvonne à l’École Normale de
filles de Mâcon en 1920 (collection musée)
Être
Normalienne en 1920, entre sacerdoce et carcan ?
L’imposante
grille de l’École Normale de filles de la rue de Flacé s’est refermée sur elles.
Ceinte de hauts murs, l’École va séparer, de la rue, de la ville, de la
famille, de la vie sociale, les heureuses élues de la promotion 1920-1923, pour
un temps… Désormais, ces dernières vont intégrer le microcosme créé à
l’intérieur de ces murs : « le séminaire laïque » comme le
décrira Maurice Gontard. Tout sera modèle durant ces trois années. La rigueur
va s’imposer, dans les cours des professeurs, dans l’école annexe où elles
s’entraineront à respecter les canons de la leçon modèle, à l’internat enfin,
où se forgeront les bonnes habitudes et ce maintien ferme et réservé qui, mieux
que l’austère tenue vestimentaire, désignera « l’Institutrice »
qu’elles deviendront. La figure tutélaire de la Directrice de l’École Normale,
modèle parmi les modèles, y veillera… Une éducation à l’image de la société de
l’époque.
Madame
et Monsieur Juredieu
Par
Clairette Coing
La famille Juredieu :
Joseph, Alice et Claire
Madame
et Monsieur Juredieu
Cet
article fait suite à un autre paru sur ce blog, il y a quelque temps : https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.com/2024/06/remi-et-colette.html#more. Au de-là de l’œuvre de Joseph
Juredieu, montcellien célèbre et normalien de Mâcon (promotion de la Grande
guerre 1916-1919), Clairette Coing nous propose ici, un éclairage beaucoup plus
intimiste, qui mêle le destin de deux familles, somme toute d’un milieu fort
différent, mais qui fixe un instantané, montre une image, de ce que fut cette
société pas si lointaine. Découvrons avec elle, l’humanisme, la générosité et
le respect au quotidien de ces deux familles.
Qui
se souvient encore des G.O.D ?
Groupes
d’Observation Dispersés
La « massification » scolaire naît avec la Ve République
Jean Zay, par la loi du 9 août 1936, avait
fixé l’obligation scolaire à 14 ans. C’est l’ordonnance n° 59-45 du 6 janvier
1959 qui va la prolonger à nouveau et jusqu’à 16 ans cette fois. Avant cette
réforme, à l’issue du CM2, quelques garçons partaient dans les écoles primaires
supérieures (que Jérôme Carcopino transformera en collèges modernes en 1941),
quelques filles partaient dans les cours complémentaires (qui deviendront
Collèges d’Enseignement Général-C.E.G en 1959), d’autres, encore plus rares,
intégraient les 6e des lycées, mais une grande partie finissait leur
scolarité dans les classes de fin d’études de l’école primaire, préparant au
« certif ». Pour scolariser jusqu’à 16 ans, dans le Bassin minier,
comme ailleurs, il fallut inventer une structure qui n’existait pas jusqu’alors :
les Groupes d’Observation Dispersés.
Deuxième
partie
L’école
ménagère
L’école ménagère de la Mine à Montceau, école de la 9e Écluse, cours de cuisine vers 1930 (collection musée)
Les écoles ménagères
Elles furent majoritairement d’origine privée : écoles
patronales ou associations catholiques principalement. On notera tout de même
les quelques tentatives de la Ligue de l’Enseignement, présidée par Jean Macé, à
la fin du 19e siècle, ou encore la création d’une école ménagère « ambulante »
par le Conseil général de Saône-et-Loire, en 1923 (1). On vit naître aussi des écoles ménagères publiques agricoles
dans quelques départements (dont celui du Doubs, école ouverte en 1913 et de la
Côte-d’Or) (2). Ces dernières
s’adressaient à des jeunes filles de plus de 12 ans, issues d’écoles primaires
rurales travaillant déjà à la ferme familiale ; ces jeunes filles
pouvaient prétendre à l’obtention d’un Certificat d’instruction ménagère agricole
après une formation assurée par des institutrices publiques titulaires du
Brevet Agricole Ménager délivré par le ministère de l’agriculture. Voyons ce
qu’il en fut dans le bassin Montceau-Le Creusot…
Première partie
Les
cours d’enseignement ménager
Section d’enseignement
ménager au nouveau Collège moderne et technique de Bel Air (futur lycée nommé Henri Parriat en 1987) qui intègre la section
industrielle féminine de la section professionnelle du Cours Complémentaire de
la rue de l’Hôpital (le « Queque »), cliché de 1958
La couture (collection
musée)
Clin
d’œil aux jeunes filles d’aujourd’hui
A
d’autres temps, d’autres mœurs : afin de clore le Congrès de
l’enseignement primaire de Paris, en 1900, Octave Gréard, vice-Recteur et
éminent pédagogue, fit voter une résolution de principe : « L’enseignement de l’économie
domestique et des devoirs du ménage doit être obligatoire à tous les degrés de
l’enseignement primaire. » La
chose était entendue déjà depuis deux décennies : pendant que les garçons
seraient formés aux exercices militaires et agricoles, les filles le seraient à
la vie domestique et aux tâches ménagères avec la devise « Épouses et mères parfaites ». Parallèlement aux enseignements
ménagers de l’Instruction publique, on vit fleurir ça et là, des « écoles ménagères »
privées, à Montceau et au Creusot comme ailleurs. Historique de cet
enseignement, et vidéo d’époque, dans l’article.
D’une
gendarmerie à l’autre
Quand
la confusion s’installe
Acte
I
Depuis 1856, le hameau du Montceau était devenu une commune, empruntant des fractions de territoire aux communes limitrophes. Blanzy céda quelques lieux-dits : le Monceau, le Bois-du-Verne, les Etivaux, la Petite-Sorme, Bel-Air, le Plessis, le Moulin, les Grands-Bois, le Bois-de-Gueurce ; Saint-Vallier en céda d’autres : les Oiseaux, Lucy, Barrat, la Saule ; Saint-Bérain-sous-Sanvignes n’en céda qu’un : le Bois-Garnier, de même que Sanvignes avec le Magny. 2302 habitants changèrent ainsi de commune sans se déplacer… En 1868, Blanzy et Sanvignes vont être mises à nouveau à contribution. À nouvelle commune, nouvel Hôtel de Ville et nouvelle gendarmerie, ce sera chose faite en 1874-75, car, jusqu’alors, la vie de Montceau-les-Mines était intimement liée à celle de la Mine, notamment au niveau des locaux communaux. Il est en effet établi qu’à sa création et pour de longues années, la commune ne posséda aucun édifice public et n’eut ni rues, ni places, ni ressources pécuniaires…
Roger
Denux
Né
à Montceau-les Mines et mort à Saint-Vallier
(6
février 1899-16 août 1992)
Bulletin n°86 de l’amicale, cinquantenaire de la
promotion 15-18, 1965 (collection musée)
Connaissez-vous
Roger Denux instituteur-écrivain ?
La
bibliothèque municipale d’Ecuisses porte son nom depuis 2004, il reçut le prix
Furtado de l’Académie française en 1961 pour son livre Il pleut sur mon jardin. Régis Messac (1) dira de ce montcellien dont le vrai nom est Adrien
François Roger Boeufgras (9e au 3e rang sur la photo) : « Un de ces instituteurs, plus
nombreux qu’on ne pense, qui entretiennent, dans ce qu’on appelle d’ordinaire
« un trou perdu », une activité intellectuelle que bien des
soi-disant « maître de la culture » pourraient leur envier. » Il fit son Ecole Normale à Mâcon avec
son camarade Claudius Pariat (4e au 2e rang) autre figure
montcellienne (2).
Filles
et garçons
L’éternelle
inégalité ?
Tableau mural d’élocution, CE1, Nathan, 1967
L’inégalité
garçons-filles : liée aux inégalités sociales ?
Les
lois Ferry de 1881 et 1882 imposent une école publique, gratuite, laïque et
obligatoire, mais qui ne sera pas fréquentée par tous. Les filières payantes dites
du « petit lycée » (dès le CP) sont maintenues, elles scolarisent
principalement les enfants de la bourgeoisie et essentiellement des garçons. Les
lycées de filles sont encore considérés par certains, comme des « bizarreries »
inutiles, malgré leur institution par la loi Camille Sée, en 1880… Dès 1920, la
pression exercée par les enseignants se fait de plus en plus forte, demandant
l’alignement des programmes des « petits lycées » sur ceux de l’enseignement
primaire. Ce sera bientôt chose faite, mais les classes élémentaires payantes
des lycées ne seront supprimées qu’en 1945… sans que la filière, devenue
gratuite, ne disparaisse pour autant avant les années 1960.
Contexte
social et origine des écoles
En
Bassin minier
Troisième partie : l’entre-deux guerres et peu
après
Cours de polonais, école des Gautherets (collection musée)
Quels évènements nouveaux s’étaient
produits après la Grande Guerre ? Ce fut : le déplacement de
l’exploitation minière vers les limites méridionales du Bassin minier
originel ; la création par la Mine, de cités nouvelles, dans cette direction,
et avec des écoles ; enfin, l’accueil qu’elle fit, à partir des années 20,
de mineurs polonais, dont les enfants devaient être enseignés dans leur langue
maternelle, conformément à une convention franco-polonaise, et recevoir ainsi,
à l’école primaire privée, 3 heures de cours en français et 3 heures de cours
en polonais, selon la législation française.
L’écolier,
le Père Noël …
…
et le Président
L’arbre de Noël de l’Elysée
Politique
et tradition
« Le
Père Noël est très populaire et en plus il revient chaque année. Il est le seul
candidat qui peut faire ça chaque année et qui est sûr d’être choisi pour
Noël ! ». Parole
d’un président à l’humour et à l’autodérision aiguisés, au Noël de l’Elysée
2016, désappointé ou jaloux ? Il renoncera à un second mandat. Son
successeur déclarera à maintes reprises, dans ses discours « Je ne suis pas le Père Noël ! ». Dont acte, le Père Noël, ce n’est pas
lui, il n’est donc pas là pour faire des cadeaux. La tradition plus que
centenaire touchait-elle à sa fin ? Que nenni. La politique reste la
politique, Noël reste l’occasion de montrer le Président de la République qui
récompense les méritants, en homme généreux, protecteur et accessible.
Contexte
social et origine des écoles
En
Bassin minier
Deuxième partie : la Mine et ses écoles, de l’apogée
au déclin
Ecole publique de filles de la rue Centrale, actuelle rue
Carnot (collection musée)
La Mine toute puissante
A douze ou treize ans, les élèves de
la Mine pouvaient se faire embaucher[1], non sans se prévaloir d’une attestation d’étude obtenue à l’école de la
Mine, qui avait pu leur être délivrée, avec une note, ou plutôt une
appréciation, sur l’acquisition des matières enseignées. On mentionnait
d’abord la religion[2], puis dans un but étroitement utilitaire, semble-t-il, l’orthographe, les
« trois genres d’écriture », les fractions, les règles d’intérêts,
les opérations commerciales… entre autres. Ces attestations étaient obtenues à
la suite de 2 examens, organisés pour les écoles privées du Bassin Minier, dont
les lauréats jugeaient les épreuves difficiles. Peu souvent, les élèves des
écoles de la Mine, et les garçons encore moins souvent que les filles (leur
emploi étant assuré par la société), semblent avoir été présentés à l’examen du
Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (public), organisé part la loi de
1882.
[1]Jacques Vacher :
op cit, page 8.
[2]Le certificat
d’instruction primaire élémentaire, le C.E.P.E.
Contexte
social et origine des écoles
En
Bassin minier
Première
partie : la naissance d’une dynastie
Dans
les limites de son exploitation, le Bassin minier dit « de Blanzy »,
sur un territoire approximativement long de 10 kilomètres du Nord-Est au
Sud-Ouest, et large de 8 kilomètres du Nord-Ouest au Sud-Est, groupe
actuellement, plus ou moins, une population de 37 000 habitants, alors qu’elle
en comptait plus de 50 000 en 1975[1]. Cette population est surtout répartie entre
les bourgs et les quartiers des communes de Blanzy, Sanvignes, Saint-Vallier,
même Saint-Bérain, et essentiellement Montceau-les-Mines. Cet article est la
reprise en trois épisodes, complétée, mise à jour par de nouvelles données et
illustrée, de l’étude « Origine
des Ecoles du Bassin minier de Blanzy, dans leur contexte social, de 1832 à
1956, environ » issue
du fonds Gillot archivé au musée de la Maison d’Ecole et signée Pierre Gillot
en décembre 1979.
[1] Dans l’ordre suivi
ci-dessus des noms des communes ; nombre de leurs habitants : 4975 +
6 278 + 10272 + 910 + 28 204 =
50 639 habitants (Sources I.N.S.E.E 1975).
Aperçus
historiques sur l’Ecole Normale d’Instituteurs de
Saône-et-Loire
Deuxième
partie : période 1941-1991
Les « 4 années de malheur » du gouvernement dit de l’Etat Français (1940-1944) commençaient. C’est une troisième guerre que va subir L’Ecole Normale. Alors que le comte de Falloux l’avait asservie, un certain maréchal allait la tuer. Après la défaite de la France, en 1940, le gouvernement antirépublicain du Maréchal Pétain, voulant se montrer hostile aux instituteurs ainsi qu’aux institutrices, par la loi du 18 septembre 1940, supprima les Ecoles Normales comme celle de Mâcon, en n’en laissant subsister qu’une au chef-lieu d’Académie, Dijon, pour faire suivre aux élèves une quatrième année de formation professionnelle. A Mâcon, les normaliens étaient envoyés au lycée pour y préparer le baccalauréat, mais sans y recevoir la formation de naguère, spécifique des Ecoles Normales.
Aperçus
historiques sur l’Ecole Normale d’Instituteurs de
Saône-et-Loire
Première
partie : période 1833- 1941
Naissance
des Ecoles Normales d’Instituteurs
Pour favoriser l’enseignement du peuple en France, quelques départements, par leur initiative, en étaient venus à la fondation d’Ecoles Normales d’Instituteurs, peu à peu d’abord, sous la Restauration (1814-1830), puis de plus en plus sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). La loi que fit voter Guizot, Ministre durant cette dernière époque, le 28 juin 1839, venait encourager cette évolution. Dès le 31 janvier 1833, le Préfet avait fait approuver par le Conseil Général de Saône-et-Loire la création, à Mâcon, d’une Ecole Normale d’Instituteurs. Voici un résumé croisé des travaux de R. Bidot (promotion 1923-1926) effectués en 1984, de Pierre Gillot (promotion 1926-1930), archiviste du musée, en 1987, travaux actualisés et complétés par un apport personnel d’informations, d’annexes plus récentes et d’archives originales conservées au Musée de la Maison d’Ecole de Montceau-les-Mines. Cet article fait suite à celui traitant de l’Ecole Normale d’Institutrices de Mâcon, publié en mars 2023 sur notre blog (1) et dont la conclusion sera reprise ici.