vendredi 26 janvier 2024

De l'école à la Mine, naître en Bassin minier en 1867

 

De l’école à la Mine


Un avenir tout tracé

Le 13 octobre 1867, à Sanvignes, naquit le petit Jean. Quelle serait la destinée de ce garçon issu d’une famille modeste habitant le Bassin minier ? Chacun savait ici que la carrière de mineur était inéluctable et commençait tôt. Bien sûr, les enfants ne travaillaient plus « au fond » depuis la loi de janvier 1813 qui avait interdit leur descente aux moins de 10 ans et la loi de 1841 qui fixait la journée de travail à 8 heures par jour pour les 8 à 10 ans. Mieux, une nouvelle loi de 1848 avait interdit l’embauche avant 12 ans et limité le temps de travail à 12 heures par jour pour les 12 à 16 ans, un progrès… Notre Jean échapperait-il à un avenir tout tracé ?

mardi 9 janvier 2024

Contexte social et origine des écoles du Bassin minier (troisième partie)

 

Contexte social et origine des écoles

En Bassin minier

Troisième  partie : l’entre-deux guerres et peu après

Cours de polonais, école des Gautherets (collection musée)

Quels évènements nouveaux s’étaient produits après la Grande Guerre ? Ce fut : le déplacement de l’exploitation minière vers les limites méridionales du Bassin minier originel ; la création par la Mine, de cités nouvelles, dans cette direction, et avec des écoles ; enfin, l’accueil qu’elle fit, à partir des années 20, de mineurs polonais, dont les enfants devaient être enseignés dans leur langue maternelle, conformément à une convention franco-polonaise, et recevoir ainsi, à l’école primaire privée, 3 heures de cours en français et 3 heures de cours en polonais, selon la législation française. 

lundi 1 janvier 2024

Vœux 2024

 

Meilleurs vœux 2024


Notre époque manquerait-elle de grands penseurs ?

Le 15 novembre 1915, Romain Rolland apprend que le prix Nobel de Littérature lui est attribué pour son œuvre fleuve en 10 tomes : Jean-Christophe (1), parue entre 1904 et 1912. Les félicitations et les éloges fusent, autant que les insultes le traitant de pacifiste et de déserteur face au conflit, du fait de ses déclarations en faveur de la paix. En effet, il en appelle aux intellectuels de tous les pays « pour tenir la pensée à l’abri de la folie collective et la garder pure et libre », cependant qu’il verse le montant du prix reçu à l’Agence des prisonniers de guerre de la Croix-Rouge auprès de laquelle il travaille depuis 1914 avec le docteur Ferrière…