jeudi 26 décembre 2019

Accusé Père Noël, levez-vous !



On a brûlé le Père Noël !
Dijon, le 23 décembre 1951






Mais que s’est-il passé en ce Noël 1951 ?

Il y a des faits divers qui marquent les mémoires mais peut-on réellement parler de fait divers en ce 23 décembre 1951 ? Ce jour-là, on fit brûler le Père Noël sur le parvis de la cathédrale de Dijon… Le vieux grand-père barbu et assurément païen avait été suspendu à la porte principale de la cathédrale Saint-Bénigne devant plusieurs centaines d’enfants des Patronages catholiques…



samedi 21 décembre 2019

Le conte de fée de Campénéac



1951 :  l’école Jean Jaurès de Montceau
Au secours de l’école de Campénéac (Morbihan)
Deuxième partie


Elèves de la classe de cours préparatoire et cours élémentaires 1 et 2, 1952, photographie prise par M. Quinio, leur instituteur, devant la « baraque » qui leur sert de local (collection musée)



Un véritable conte de fée pour cette fin d’année 2019
Une leçon de solidarité à méditer

Note de M. Joly, Directeur de l’école Jean JAURES à ses adjoints le 29 octobre 1952 :
 « Ci-joint la lettre d’un instituteur du Morbihan, annotée par M. l’Inspecteur d’Académie. M. l’Inspecteur Primaire nous demande d’être cette « école importante et riche » qui viendrait en aide à une école de l’Ouest en plein essor mais aussi en crise de croissance (..) Je n’ai pas voulu prendre d’engagement sans votre accord. Lorsque chacun aura vu cette lettre et réfléchi à la question, nous nous réunirons et verrons ce que nous pouvons faire. Pour ma part, j’estime que ce serait pour nous une occasion de montrer que nous sommes laïques et que nous pouvons le prouver autrement que par des paroles. »



samedi 14 décembre 2019

vendredi 6 décembre 2019

L'école Jean Jaurès marraine de l'école de Campénéac (Morbihan)



1951 :  l’école Jean Jaurès de Montceau
Au secours de l’école de Campénéac (Morbihan)
Première partie


Elèves de la classe de cours moyen/fin d’études de Campénéac, 1951, photographie prise par M. Quinio, leur instituteur, devant la « baraque » qui leur sert de local (collection musée)


Un contexte scolaire particulier

En 2019, l’enseignement catholique scolarise toujours 40 % des élèves bretons (deux fois plus qu’au niveau national) mais l’école publique a tout de même progressé dans son implantation et sa reconnaissance. Ce ne fut pas toujours le cas et surtout pas dans les années d’après-guerre où l’école de la République était vue d’un mauvais œil par le clergé en ces terres de religion.
Voici donc le récit de la difficile naissance de  l’école publique de Campénéac, filleule de l’école Jean Jaurès de Montceau, face au monopole privé. Mais dans ce premier chapitre, rappelons la situation juste avant 1951…



vendredi 29 novembre 2019

1940-1945 ou la chronique des années noires



Chronique des années noires

L’école instrumentalisée, affiche de propagande, 1943 (collection privée)


Le Bulletin de l’Enseignement primaire de 1940 à 1945

La lecture attentive du Bulletin de l’Enseignement Primaire révèle assez bien l’atmosphère de l’époque : l’ignominie, l’hypocrisie, l’appel moralisateur s’y mêlent intimement aux propos ambigus. Une lecture critique y décèlerait même le double sens dont usèrent parfois les plumes de l’époque.


samedi 9 novembre 2019

Conférences populaires et cours du soir



Conférences populaires
Et cours du soir





L’instruction des adultes

Le service de projections de la Société Nationale des Conférences Populaires prend un rapide essor : en 1908-1909, le chiffre des prêts de matériel s’élève à 37 340. (Source Institut français de l’Education). La Société compte alors plus de 8 000 collaborateurs. De 1910 à 1920 elle édite une revue d’information intitulée “Les conférences et Lectures Populaires” envoyée à tous ses membres.



vendredi 1 novembre 2019

Monsieur l'Inspecteur



Monsieur l’Inspecteur Primaire
Ou le triomphe de l’Instruction publique


Registre des conférences pédagogiques, Inspection de Montceau-les-Mines (collection musée)


Monsieur l'Inspecteur vit à l'ombre de la sous-préfecture. Il se déplace par chemin de fer, mais il ne craint pas d'aller à bicyclette d'un point à l'autre de sa circonscription, quel que soit le temps, canicule ou frimas.

vendredi 18 octobre 2019

Exposition du Centenaire de l'arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier : "Les écoles polonaises"



Centenaire de l’arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier
Exposition octobre 2019
Les écoles polonaises


« Le coq chante », livre de bibliothèque, cours de polonais, 1984 (collection musée)

L’immigration polonaise

Le conflit de 14-18 laisse la France exsangue de ses travailleurs, elle doit trouver de la main d’œuvre et, de fait, elle signe avec la Pologne restaurée une convention fixant le cadre d’une émigration d’ouvriers polonais de Westphalie-Rhénanie et de Pologne. Le gouvernement polonais laisse les pleins pouvoirs aux autorités françaises quant à la gestion de ses ressortissants sur le sol français. Malheureusement, la convention omet d’aborder le problème de l’instruction des enfants d’immigrés polonais.

vendredi 11 octobre 2019

Freinet et les réfugiés espagnols en 1939



Il y a 80 ans, la guerre d’Espagne
Seconde partie
Célestin Freinet l’humaniste


Réfugiés espagnols à Vence


Les réfugiés espagnols de Vence


Célestin Freinet, blessé pendant la Première Guerre mondiale, ressentira toute sa vie les affres de cette tragédie. Il se forgera un idéal de paix, de fraternité et de solidarité qui ne pourra que le conduire à accueillir des réfugiés dans son école de Vence. Plus que jamais, ce sera le lieu de la tolérance, du respect où se construisent de futurs citoyens. Avant qu’il n’entrât dans la résistance à l’occupant après 1940, Célestin Freinet offrit refuge à ces nombreux enfants qui fuirent l’Espagne franquiste.


vendredi 4 octobre 2019

Libertad, réfugiée espagnole en 1939



Il y a 80 ans, la guerre d’Espagne
Première partie
Libertad : de Saragosse à l’école de filles de Navilly


Joseph Renau, Estudios n° 158, novembre 1936


Libertad Medon-Navarro


Libertad a 16 ans en 1939, elle est la fille de Joachina Medon-Navarro, née le 30 mai 1903  à Médiana en Aragon (Espagne) et de Manuel Lazaro. Libertad et son frère subiront la tragédie des enfants de républicains espagnols expatriés durant la guerre civile. Voici son histoire…

vendredi 27 septembre 2019

Les travaux manuels à l'école autrefois



Les travaux manuels





Les travaux manuels à l’école : une histoire de filles ?

Jusqu’aux Instructions de 1923, l’enseignement du travail manuel était, semble-t-il, surtout réservé aux filles. Il consistait en étude de points divers sur canevas, puis sur toile de plus en plus fine… mais pas que.

jeudi 22 août 2019

Hommage à Georges Legras



Hommage à Georges Legras




Georges à la session 2005 du certificat d’Etudes organisée par le Musée de la Maison d’Ecole



Un grand défenseur de l’école publique nous quitte à son tour

Georges Legras, montcellien invétéré né en 1929, ami de toujours du musée, s’en est allé.


samedi 17 août 2019

Jacques Ozouf dans "Cent ans d'école"



Retour sur une enquête
Suite de l’article  « L’idée républicaine à l’école avant 1914 »


Elève de l’Ecole Normale de Mâcon, promotion 1909-1912 (collection musée)



Image des Maîtres d’avant 1914

La publication du livre Cent Ans d’Ecole par notre musée en 1981 fut l’occasion de réunir un groupe de travail local et d’illustres chercheurs en éducation parmi lesquels participèrent Antoine Prost, Georges Duby, Jacques Ozouf, Pierre Caspard, Serge Chassagne, Yves Lequin ou encore Guy Vincent. Cent ans après les lois Ferry, il s’agissait de conter fidèlement la naissance de l’école de la République et de fixer un instantané des maîtresses et des maîtres de cette époque. Retour sur une enquête…


samedi 10 août 2019

Repassons le certif



Devoirs de vacances



Annales du certificat d’études (collection musée)



Révisons ensemble

L’arrêté du 16 juin 1880 propose « sinon de soumettre le certificat d’études à une réglementation uniforme, du moins de poser certains principes communs qui déterminent la valeur du certificat et préviennent des divergences d’appréciation par trop considérables ». Dans sa lettre aux recteurs du 27 septembre 1880, Jules Ferry souligne que « ce modeste diplôme qui tend à devenir la consécration ordinaire des études (..) est destiné à devenir très général, à être recherché et obtenu par tout élève qui aurait fait, de 7 à 14 ans, des études primaires régulières et complètes (..) Dans un temps qui n’est pas éloigné, je l’espère, à chaque enfant qui se présentera pour entrer en apprentissage, le patron demandera son certificat d’études comme la garantie ordinaire d’une intelligence et d’une instruction moyennes. »

Que diriez-vous d’une petite épreuve estivale ?



dimanche 4 août 2019

C'était mieux avant...



C’était mieux avant…
Mythe ou réalité ?




Tableau 1960 (collection musée)



Là est la constante de l’avant, du présent et du futur

Nous avons tous une kyrielle d'instituteurs et d'institutrices dans le cœur. Tous ceux qui ont impressionné (au sens quasi photographique) notre jeune cervelle de moineau. Ce souvenir-là réunit le meilleur et le pire : on a adoré Mme. X ou M. Y, on a détesté M. V ou Mlle P. Comme Claudine à l'école a aimé et détesté tout à la fois la fameuse Mlle Sergent. Que sait-on d'eux et d'elles ? Rien. Ils et elles sont passés dans nos existences comme des images d'autorité, de devoirs, de leçons, de récréations, de réussites ou d'échecs. Et pour les plus de 50 ans, ils et elles s'associent à des encriers, des tableaux noirs, des craies ou des cartes murales. À nos enfants et petits-enfants, d'autres images resteront, depuis le poisson rouge de la classe jusqu'au premier stylo, la première tablette ou le tableau numérique et sa floraison d'images. Mais le maître et la maîtresse de la maternelle, promus profs au CE1 ou au CM2, seront toujours ces premiers repères adultes hors parents dont on ignore tout, au fond. Qui les a inventés, puisque ce n'est pas Charlemagne ? Comment apprenait-on avant Jules Ferry et sa grande réforme ? Et ces instituteurs de la « communale », comment étaient-ils formés ? Pourquoi les a-t-on appelés des « hussards noirs » ? Aujourd'hui, ces « professeurs des écoles » choisissent-ils toujours ce métier par vocation, passion, ont-ils toujours l'envie d'être le maître ou la maîtresse ? Nous avons tout appris à l'école, le monde, les autres, la vie. Auprès de ces passeurs dont nous fûmes un jour la joie, l'espoir ou l'inquiétude. Et qui, tous, nous ont aimés, malgré tout. Parce que leur métier l'exige (1).



mercredi 17 juillet 2019

être enseignant



De l'autorisation d’enseigner
Au diplôme d’état

Autorisation d’institutrice (image empruntée à « L’Ecole Publique » Tome Premier-collection musée)

L’autorisation d’instruire et la lettre d’obédience



Au début du XIXème siècle, pour les écoles primaires, la lettre d’obédience des Sœurs et des Frères des écoles chrétiennes tenait lieu de diplôme et d’autorisation d’enseigner. C’est à eux que l’Empereur avait abandonné pratiquement l’éducation du peuple, en les intégrant en fait dans son Université. Déjà l’idée de ne pas développer l’instruction dans les masses ouvrières et paysannes était ancrée.


vendredi 5 juillet 2019

La Fête des écoles


Avant les grandes vacances :
La fête de l’école !



Ecole Anatole France-Bois-du-Verne, années 50 (collection musée)



Un jour très attendu

Si de nos jours les grands rassemblements regroupant toutes les écoles d’un quartier ou d’une ville n'ont plus lieu, de nombreuses écoles continuent à assurer une fête, soit pour les festivités de Noël, soit en fin d'année scolaire. Les cours de récréation ou les salles de sports sont alors le théâtre de spectacles en direction des parents.

mardi 2 juillet 2019

Les Humbles




Les humbles :
La revue littéraire des instituteurs


Les Humbles, cahier n°1 de 1913 (collection privée)


Un foyer important du pacifisme intellectuel

Le premier cahier de la revue Les Humbles paraît en octobre 1913, il est l’œuvre de six élèves de l’Ecole Normale de Douai : Maurice Bataille, Marius Daille, Alexandre Desvachez, Henri Namur, Florimond Wagon et Maurice Wullens. Interdite en 1914, la revue reparaîtra le 1er mai 1916 à Paris, sous la direction de Wullens.

samedi 22 juin 2019

Le taille-plume


L’encre et la plume
(Première partie)
Une histoire de taille



Petit problème

Sachant qu’une oie pouvait fournir entre 10 et 12 plumes de qualité et qu’un « écrivain » utilisait en moyenne 5 plumes par jour, combien de personnes étaient-elles employées par la banque d’Angleterre qui consommait en moyenne (dans la première moitié du XIXe siècle) environ 27 millions de plumes de Saint-Pétersbourg par an ?

dimanche 16 juin 2019

Le tellurium scolaire



Le tellurium
Hommage à Tellus déesse de la Terre


Tellurium vers 1880


Une représentation pédagogique


L’homme a longtemps cherché à comprendre le mouvement des planètes. Il a même cru que nous étions au centre de l’Univers et que tous les objets tournaient autour de la Terre. Aujourd’hui, nous connaissons notre système solaire comme un ensemble de planètes tournant autour d’une étoile, le Soleil. Pour représenter ces connaissances, certains ont construit des planétaires et d’autres des telluriums, sorte de mécanismes maquettant dans un cas le mouvement des planètes et dans l’autre ceux du système Terre-Lune-Soleil. Ce dernier tire son nom de Tellus, déesse romaine de la Terre. 

vendredi 31 mai 2019

L'école et ses registres



Les registres obligatoires autrefois

Conseil des maîtresses, école de filles de Chagny, vers 1890. On notera la présence du registre du Conseil posé sur la table (collection musée)



Le registre matricule

Ce registre matricule, obligatoire, est destiné à l'inscription dans l'ordre chronologique des enseignants et des enfants ayant fréquenté l'école concernée, si peu que ce soit. Dans certains cas, on note la présence de 3 enfants inscrits pour la journée, enfants de forains dont il fallait bien faire viser le carnet de scolarité. Pour les élèves, outre l'état civil des parents, on y trouve les dates d'entrée à l'école et de sortie, et une appréciation de l'instituteur plus ou moins détaillée, ainsi que la destination de l'élève qui quitte l'école en cours de scolarité.



dimanche 19 mai 2019

La classe promenade


Les promenades d’Edmond

Cahier de classe promenade, dessin de Jeanne Meunier, année scolaire 1940-1941 (collection musée)

De l’origine des classes promenades

C’est en 1909 qu’Edmond Blanguernon, Inspecteur d’académie de la Haute-Marne, instaure les « classes promenade » dans le but de répondre aux besoins d’activité des élèves et de mettre en contact l’école et la vie. Fier de ses origines populaires, il restera partisan sa vie durant d’une école pour les enfants du peuple.

mercredi 15 mai 2019

Nuit des Musées 2019




Nuit des musées 2019



En partenariat avec la Mère en Gueule

Le Musée de la Maison d’Ecole vous accueille
Samedi 18 mai 2019 à partir de 18 heures

Programme :

18 heures : Visite de l’exposition « 1918, l’Espoir d’une Paix Universelle » (pour les plus jeunes : livret-jeux pour découvrir l’exposition)

19 heures :  "1918 : Textes, poésies et chants" proposés par la Mère en Gueule

mercredi 8 mai 2019

La leçon de choses



La leçon de choses



Orieux et Everaere, Leçon de choses, CE, 1952 (collection musée)



 De l’esprit d’observation au catéchisme républicain.

La leçon de choses s’inscrit dans la droite ligne de cet enseignement pratique et concret des « connaissances usuelles » chères à Guizot et Ferry. C’est une leçon d’information qui deviendra même un genre de la littérature pédagogique comme les Récits et leçons de choses qui, de Marie Pape Carpantier à Paul Bert marqueront de leur empreinte l’édition scolaire.



jeudi 25 avril 2019

Alphonse de Lamartine (1790-1869)


Alphonse et Marianne

Alphonse de Lamartine

Un Saône-et-Loirien célèbre


2019 est l’année du 150ème anniversaire de la mort d’Alphonse de Lamartine, républicain et anti-esclavagiste engagé, né le 21 octobre 1790 à Mâcon et mort le 28 février 1869 à Paris. Mais quel fut le lien qui unit le buste de Marianne, emblème présent dans toutes les écoles publiques de Jules Ferry depuis la Troisième République et cet illustre personnage ? 

mercredi 10 avril 2019

Les cahiers à l'école autrefois (2)



Le cahier spécial de devoirs mensuels


Cahier spécial de devoirs mensuels, 1904 (collection musée)

Enfants ! Appliquez-vous !

Quel que soit l’éditeur de ces cahiers spéciaux, on retrouve à l’intérieur des pages de couverture les mêmes « recommandations » adressées aux élèves et qu’il est particulièrement intéressant de retranscrire car elles témoignent au moins autant que les exercices eux-mêmes du style de l’école à cette époque.


samedi 6 avril 2019

Les cahiers à l'école autrefois (1)



Le cahier journalier


Cahier journalier, leçon de géographie, 1878 (collection musée)



Du cahier journalier au cahier du jour

Le cahier journalier avait un double rôle :

- Enregistrer sous une même date tout ce qui était étudié en classe un même jour (en ne mettant quelquefois que le titre d’une leçon).

- Permettre un contrôle de la progression, par les familles pour les enfants, par l’Inspecteur primaire pour le maître.



vendredi 29 mars 2019

L'école dans l'Algérie française



L’école dans l’Algérie française
Brève chronologie
(Seconde partie)

Couverture de cahier, collection L. Geisler, l’Algérie N°6, 1895 (collection musée)



Nos ancêtres les gaulois…

1827 : Le dey d'Alger lors d'une audience, frappe le consul de France Deval d'un coup d'éventail (ou de chasse-mouches), en raison du refus de ce dernier de reconnaître une dette du Directoire (soit de plus de 30 ans) à  des négociants juifs algériens.

lundi 18 mars 2019

19 mars 1962, cessez le feu en Algérie


L’école dans l’Algérie française
Période 1830-1962
(Première partie)


Les provinces d’Algérie, 1848 (CIRCA)



19 mars 1962, il y a 57 ans…

La date du 5 juillet était écrite. Le 5 juillet 1830 tout d’abord, date où fut actée la colonisation de l’Algérie. Le 5 juillet 1962 enfin, où l’Algérie vit son indépendance. Un peu plus tôt, le 15 mars 1962, quatre jours avant le cessez-le-feu du 19 mars, le milieu enseignant est durement touché. Les commandos de l’O.A.S (Organisation de l'Armée Secrète) exécutent à El Biard, trois algériens et trois européens (un Inspecteur d’académie et cinq Inspecteurs primaires).


jeudi 14 mars 2019

Atelier écriture du 13 mars 2019



L’école de la 2ème chance
et la Maison d’Ecole

Animation écriture aux Ateliers du Jour

De nombreux amateurs d’écriture et de calligraphie sont venus s’essayer à la plume d’oie et à la plume Sergent Major à l’atelier organisé par les animatrices de la médiathèque et animé par le musée de la Maison d’Ecole de Montceau. Parmi eux…

jeudi 7 mars 2019

Printemps des Poètes


Atelier écriture  et  exposition à la médiathèque
Mercredi 13 mars 2019
Aux Ateliers du jour à Montceau




Le Printemps des poètes

Dans ce cadre et sur le thème de « La Beauté », le musée de la Maison d’Ecole proposera une exposition dédiée aux plus belles pages d’écriture (collections du musée) durant la période du 9 au 23 mars. Un atelier « craie, crayon d’ardoise et plume : les belles majuscules » sera ouvert à tous le mercredi 13 mars de 15 heures à 17 heures.
Plus de détails sur le blog.


samedi 2 mars 2019

L'Office Central de la Coopération à l'Ecole



Coopératives et coopération scolaires
Par Daniel Saunier*


Amis-coop, magasine coopératif de l'OCCE en direction des enfants (collection musée)



L’O.C.C.E

L’Office Central de la Coopération à l’Ecole a été créé en 1928, sous l’impulsion de membres de l’enseignement et de militants de la coopération, adultes convaincus de la nécessité d’enseigner, dès l’école, les principes et les vertus de la coopération que l’on retrouve dans le fonctionnement de l’économie sociale et solidaire.

samedi 23 février 2019

Les mobilisés deux fois


D’une guerre à l’autre
Les « mobilisés deux fois »
Promotions de l’Ecole Normale de Mâcon
 de  1911/1914 à 1916/1919
Brochure en vente au musée, exposition 2018

La Der des Der ?

Dans le cadre de la commémoration du Centenaire de la Grande Guerre, les cinq dernières années auront vu trois expositions labellisées « Label su Centenaire » se succéder au Musée de la Maison d’Ecole de Montceau. Trois présentations intimement liées : la première, « Les Mômes du centenaire » qui a tenté de montrer quel rôle fut confié à l’école dans l’implantation d’une République forte et dans la préparation des corps et des esprits à un conflit que l’on savait inéluctable. La seconde, « Les instits du Centenaire », qui a proposé un « instantané » des maîtres et des écoliers pendant le conflit de 1914-1918 et la troisième « 1918 : l’espoir d’une paix universelle ! Période 1918-1939 » qui tente actuellement d’expliquer le passage d’une guerre à l’autre. Pour les conscrits des classes 1911 à 1916, ce fut la double peine…

Voir la vidéo en fin d'article