jeudi 22 août 2019

Hommage à Georges Legras



Hommage à Georges Legras




Georges à la session 2005 du certificat d’Etudes organisée par le Musée de la Maison d’Ecole



Un grand défenseur de l’école publique nous quitte à son tour

Georges Legras, montcellien invétéré né en 1929, ami de toujours du musée, s’en est allé.


samedi 17 août 2019

Jacques Ozouf dans "Cent ans d'école"



Retour sur une enquête
Suite de l’article  « L’idée républicaine à l’école avant 1914 »


Elève de l’Ecole Normale de Mâcon, promotion 1909-1912 (collection musée)



Image des Maîtres d’avant 1914

La publication du livre Cent Ans d’Ecole par notre musée en 1981 fut l’occasion de réunir un groupe de travail local et d’illustres chercheurs en éducation parmi lesquels participèrent Antoine Prost, Georges Duby, Jacques Ozouf, Pierre Caspard, Serge Chassagne, Yves Lequin ou encore Guy Vincent. Cent ans après les lois Ferry, il s’agissait de conter fidèlement la naissance de l’école de la République et de fixer un instantané des maîtresses et des maîtres de cette époque. Retour sur une enquête…


samedi 10 août 2019

Repassons le certif



Devoirs de vacances



Annales du certificat d’études (collection musée)



Révisons ensemble

L’arrêté du 16 juin 1880 propose « sinon de soumettre le certificat d’études à une réglementation uniforme, du moins de poser certains principes communs qui déterminent la valeur du certificat et préviennent des divergences d’appréciation par trop considérables ». Dans sa lettre aux recteurs du 27 septembre 1880, Jules Ferry souligne que « ce modeste diplôme qui tend à devenir la consécration ordinaire des études (..) est destiné à devenir très général, à être recherché et obtenu par tout élève qui aurait fait, de 7 à 14 ans, des études primaires régulières et complètes (..) Dans un temps qui n’est pas éloigné, je l’espère, à chaque enfant qui se présentera pour entrer en apprentissage, le patron demandera son certificat d’études comme la garantie ordinaire d’une intelligence et d’une instruction moyennes. »

Que diriez-vous d’une petite épreuve estivale ?



dimanche 4 août 2019

C'était mieux avant...



C’était mieux avant…
Mythe ou réalité ?




Tableau 1960 (collection musée)



Là est la constante de l’avant, du présent et du futur

Nous avons tous une kyrielle d'instituteurs et d'institutrices dans le cœur. Tous ceux qui ont impressionné (au sens quasi photographique) notre jeune cervelle de moineau. Ce souvenir-là réunit le meilleur et le pire : on a adoré Mme. X ou M. Y, on a détesté M. V ou Mlle P. Comme Claudine à l'école a aimé et détesté tout à la fois la fameuse Mlle Sergent. Que sait-on d'eux et d'elles ? Rien. Ils et elles sont passés dans nos existences comme des images d'autorité, de devoirs, de leçons, de récréations, de réussites ou d'échecs. Et pour les plus de 50 ans, ils et elles s'associent à des encriers, des tableaux noirs, des craies ou des cartes murales. À nos enfants et petits-enfants, d'autres images resteront, depuis le poisson rouge de la classe jusqu'au premier stylo, la première tablette ou le tableau numérique et sa floraison d'images. Mais le maître et la maîtresse de la maternelle, promus profs au CE1 ou au CM2, seront toujours ces premiers repères adultes hors parents dont on ignore tout, au fond. Qui les a inventés, puisque ce n'est pas Charlemagne ? Comment apprenait-on avant Jules Ferry et sa grande réforme ? Et ces instituteurs de la « communale », comment étaient-ils formés ? Pourquoi les a-t-on appelés des « hussards noirs » ? Aujourd'hui, ces « professeurs des écoles » choisissent-ils toujours ce métier par vocation, passion, ont-ils toujours l'envie d'être le maître ou la maîtresse ? Nous avons tout appris à l'école, le monde, les autres, la vie. Auprès de ces passeurs dont nous fûmes un jour la joie, l'espoir ou l'inquiétude. Et qui, tous, nous ont aimés, malgré tout. Parce que leur métier l'exige (1).