Histoire des écoles polonaises
au début du 20ème siècle
en France
L’enseignement
de leur langue d’origine pour les enfants de migrants s’effectue de nos jours
dans un cadre officiel et réglementé. Ce ne fut pas toujours le cas et cette
organisation bien rodée doit sans doute beaucoup à l’implantation de la colonie
polonaise en France au début du XXème siècle. En effet, cette migration est un
des premiers grand afflux de main-d’œuvre étrangère sur les bassins industriels
ou houillers français. La Troisième République et son enseignement obligatoire,
laïque et gratuit n’avait pas envisagé ce cas de figure et la question cruciale
de l’instruction de tous ces enfants d’émigrés se posa rapidement. Il était au
demeurant difficile, pour notre toute jeune Instruction Publique, de se
soustraire à ces responsabilités. Les premières décennies du siècle virent donc
la lente construction d’un système jusqu’alors à inventer.
La prise en charge des enfants d’émigrants polonais en France avant
1920
A l’origine, l’enseignement de
leur langue aux petits polonais arrivés en France avec leurs parents, s’était
développé clandestinement et avait été pris en charge par les associations et
le clergé polonais dès l’arrivée massive de ces travailleurs en France, surtout
après le premier conflit mondial. Les autorités française, faute de moyens,
fermeront provisoirement les yeux sur cette implantation « sauvage »
visant essentiellement à maintenir les enfants (et à travers eux leurs
familles), dans un culte de l’appartenance à une patrie qu’il faudrait bien
rejoindre tôt ou tard. Au demeurant, les
accords gouvernementaux ne prévoyaient qu’un prêt temporaire de main d’œuvre.
Ils occultaient la scolarisation des petits polonais dans les écoles françaises
et envisageaient encore moins la création d’un enseignement polonais. Les
textes signés le 3 septembre 1919 entre les deux pays ne réglementaient que
l’émigration et la ré émigration des travailleurs polonais.
Bien avant cette date, en 1910,
la première colonie ouvrière polonaise importante s’implanta à Lallaing, dans
le département du Nord. Comme le rapporte Edmond Gogolewski, cette colonie
organisa tant bien que mal, l’éducation
de ses enfants : « elle se composait de
personnes qui étaient moins attirées par la perspective d’un meilleur salaire
que par la possibilité d’envoyer leurs enfants dans « une école
polonaise ». Grâce à l’intervention du prince Witold Czartoryski et de Maria
Mickiewicz, Skrochowsk, le secrétaire du prince, fit venir de Cracovie la
première institutrice polonaise en novembre1910. Il ne s’agissait pas de
l’employer dans « une école polonaise », mais de lui faire assurer
quelques heures d’enseignement de polonais à l’école communale privée des
filles de la petite bourgade minière. Une bonne centaine de familles polonaises
habitaient alors à Lallaing, de sorte que 56 garçons et 32 filles suivaient les
cours de langue polonaise. Après que les mineurs polonais eussent déclenché une
grève pour obtenir l’ouverture d’une « école polonaise », la
direction de la Compagnie minière accepta que le cours polonais fût enseigné
aux enfants dans ses écoles libres. Elle fournit alors un local spécial à usage
de salle de classe pour les enfants de ses ouvriers et un logement à
l’institutrice. Une moitié du traitement de l’institutrice était payée par le
prince Witold Czartoryski, domicilié à Paris et l’autre, par la Compagnie
minière.
Dans cet exemple se dessine déjà
le schéma d’intégration locale des futures vagues d’immigration et la
position qu’adoptera presque partout le patronat et particulièrement le Comité
Central des Houillères de France. Que se passa-t-il par la suite à
Lallaing ? La communauté polonaise ne cessant de croître dans ce secteur,
le nombre d’enfants d’âge scolaire augmenta, de sorte qu’en 1912, à la demande
du prince Adam-Louis Czartoryski, frère aîné de Witold décédé en octobre 1911,
la Compagnie des Mines accepta d’accueillir une nouvelle institutrice et c’est
alors la princesse Czartoryski, épouse du prince Adam-Louis, qui décida de
prendre à sa charge les frais afférents à cet emploi, la Compagnie fournissant
logement et local scolaire. La machine était lancée : à la rentrée
1913-1914, on fit appel à une troisième enseignante, puis, deux aumôniers
polonais arrivèrent pour décharger les maîtresses de l’enseignement du
catéchisme. Leur présence montre bien la volonté d’enraciner en terre étrangère une pratique spécifiquement polonaise du
catholicisme, se fondant, dans le cadre des cités minières, sur leur action,
non sans conflit avec les prêtres français, car ces aumôniers célébraient la
messe et enseignaient le catéchisme en polonais.
On voit bien que la mise en place
de cette structure scolaire avait complètement échappé au contrôle des
autorités académiques dont le désintérêt pour la chose était notoire, à tel
point même, qu’au moment où certains ouvriers polonais, estimant que leurs
enfants étaient surchargés de travail (ou que l’emprise du système devenait
pesante…), renonçaient à les envoyer dans cette école tant désirée, personne ne
s’alarma de la déscolarisation de ces derniers. La loi de 1882 ne portait pas
dans son texte d’obligation scolaire explicite pour les enfants étrangers.
Pour clore cet épisode de la
naissance des écoles polonaises en France, on notera que le système s’étendit à
Arenberg et à Déchy dans le département du Nord et à Barlin et Noeux-les-Mines
dans le département du Pas-de-Calais à la suite d’une arrivée accrue de
migrants. Cette population venait d’Allemagne (probablement de
Westphalie-Rhénanie, région industrielle) pour s’établir dans les deux
départements du nord. Bon nombre de ces polonais possédaient la nationalité
allemande, ce qui, à la déclaration de la Première guerre mondiale, leur donna
le statut de « ressortissants d’une puissance étrangère ennemie de la
France ». On les éloigna donc de la zone des combats en les installant
sous surveillance policière, dans les régions minières du centre de la France
(Baulieu). Ils décidèrent d’y rester après le conflit.
On peut donc légitimement
s’étonner que le recrutement des enseignants affectés à la scolarisation des
enfants polonais ait ainsi échappé au contrôle des autorités françaises en
général et académiques en particulier. Les maîtresses et les maîtres polonais
ne relevaient localement de l’autorité d’aucun directeur d’école ou
d’établissement.
Cette situation perdura après la
Première Guerre mondiale, les nouveaux polonais venus d’Allemagne ou de
Pologne, au-delà de leur différence d’origine, mirent en commun leurs
expériences de la vie associative. Les associations polonaises à caractère
social d’Allemagne se mirent en devoir
de réorganiser la communauté. Ils ouvrirent des écoles de leur propre chef. Les
parents se cotisaient pour rétribuer les services des
« instituteurs » (immigrants sortis du rang possédant un petit bagage
intellectuel) au tarif horaire d’un mineur de 10ième catégorie. Ce
repli associatif ne fut pas de nature à favoriser les rapports franco-polonais
et, malgré quelques tentatives, il fallut de longues décennies pour que des liens
se tissent.
L’évolution de la situation en 1920
En 1921, des prêtres polonais
furent envoyés en France par le Primat de Pologne. Ils eurent une forte emprise
sur les organisations polonaises. Pensant toujours que leur séjour en France
n’était que temporaire, les émigrants firent appel au clergé pour
l’enseignement du polonais. Des structures apparurent donc, en concertation
avec la direction des compagnies minières ou des usines qui s’étaient émues de
la multiplication des écoles sans leur aide ni leur contrôle. Les compagnies
minières en particulier, avec l’appui de la Mission catholique Polonaise en
France, recherchèrent des enseignants parmi les mineurs venus d’Allemagne ou en
firent venir d’autres de Pologne, leur offrant un contrat de travail. Elles
recrutèrent certains mineurs et ouvriers qui avaient déjà enseigné dans des
cours du soir après leur journée de travail. Ils étaient agréés par la
Commission de l’Instruction (Komisja Oswiatowa) auprès de l’Union des Polonais
d’Allemagne et avaient obtenu leur diplôme d’instituteur de l’émigration. Ils
travaillaient alors une demi-journée à la mine et consacraient l’autre
demi-journée à l’enseignement. Ils conservaient le salaire et les avantages
consentis aux autres ouvriers. Une partie d’entre eux finirent par enseigner à
temps complet et perçurent le traitement d’un instituteur français débutant dans
un établissement privé.
Un embryon de légalisation s’esquissa cette même année,
à Freyming-Merlebach, sous l’impulsion d’une organisation polonaise.
L’association Sainte Barbe s’adressa au directeur de l’Instruction publique de
Moselle pour obtenir l’ouverture d’un cours de polonais. Le maire de la ville
offrit une salle de l’école communale. Le moniteur qui fut nommé dépendait du
Consul de Pologne à Strasbourg qui lui versait son salaire. La création de ces
cours satisfaisait les acteurs locaux : les employeurs retenaient ainsi
une main d’œuvre stable et travailleuse, tandis que le clergé polonais voyait
dans ces classes une catéchisation plus facile dans la langue du pays.
L’organisation de la scolarisation des enfants d’immigrés polonais
après 1921
Durant la période 1922-1924, le
nouveau recteur de la Mission Catholique Polonaise, le père Wilhelm Szymbor
organisa l’enseignement du polonais. Il obtint l’ouverture et le financement de
35 « écoles polonaises ». La position du clergé s’en trouva renforcée.
Il centralisa sous sa juridiction l’enseignement du polonais dans les écoles
privées en France. Henri de Peyerimhoff, vice-président du Comité Central des
Houillères de France, bien que conscient de la situation délicate créée de fait
par ce dispositif face à la laïcisation des écoles françaises, donna tout de
même son accord sur le recrutement des moniteurs polonais pour les écoles
privées des mines par la Mission Catholique.
L’enseignement en langue
polonaise dans ces écoles n’était pas de nature à favoriser un processus
d’assimilation dont les jeunes polonais auraient inévitablement besoin en
restant en France comme l’avenir le confirmera. Si la convention
franco-polonaise de 1919 avait passé cette évidence sous silence, une
commission mixte Franco-polonaise s’intéressa à ce problème en 1924. Le
protocole du 27 avril de cette même année spécifia enfin que les enfants des
travailleurs émigrés seraient soumis à l’obligation scolaire. Restait à savoir
dans quel cadre.
Des voix s’étaient élevées au
Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-arts dès 1921 demandant un
état des lieux. Le Ministère s’enquerra de la situation à travers une lettre
adressée aux directeurs de l’enseignement primaire dans les départements
concernés par l’afflux de main d’œuvre polonaise par une lettre les
questionnant sur le sort qui était fait aux enfants de ces travailleurs. Les
inspecteurs primaires du nord furent saisis du problème en ces termes : « vous voudrez également me faire savoir si
vous n’avez pas été l’objet de sollicitations tendant à obtenir l’ouverture
d’une école polonaise et de vous assurer très confidentiellement s’il n’en
existerait pas quelqu’une, soit à Anzin, soit ailleurs, qui ait été créée sans
aucune déclaration ».
L’émigration en direction de la
France allant croissant, les enfants polonais affluaient en grand nombre dans
les écoles communales, ce qui n’était pas sans poser de problèmes d’effectifs
(donc de coût) ou de communication (non maîtrise du français). Les autorités
scolaires songèrent à une assimilation rapide des jeunes polonais, avec
souplesse toutefois, de manière à ne froisser personne : « si on vous
le demande, vous pourrez permettre qu’on leur donne quelques leçons de polonais
afin qu’ils ne perdent pas l’usage de leur langue, et pour cela, de même que
pour faciliter la transition, vous pourrez tolérer, à côté de nos maîtres, des
auxiliaires de la nationalité des élèves en ayant soin de contrôler leur
identité. Il conviendra, toutefois, de ne pas aller au-devant de ce désir que
je ne mentionne que parce qu’ils ont été formulés dans d’autres endroits et que
Monsieur le Ministre de l’Instruction a permis de satisfaire à titre
transitoire dans les conditions indiquées. » A titre
« transitoire », le Ministère donnait des autorisations
« provisoires » d’installation d’enseignants de langue polonaise dans
les établissements d’enseignement publics, dans le but évident d’éviter aux
compagnies minières la tentation de créer des « écoles polonaises »
privées, illégales aux yeux de la loi française et qui n’étaient pas désirables
pour des considérations d’ordre national : les enfants polonais devaient
recevoir l’enseignement en français. L’ordre avait été donné aux écoles
publiques de « recevoir promptement les enfants polonais qui s’y présenteraient »
afin de leur dispenser « un enseignement du français tel qu’ils fassent
des progrès rapides ». Les associations et les parents polonais tenaient
toujours à ce que des moniteurs du pays donnent des leçons à leurs enfants. Les
autorités françaises, désirant rester maître du jeu, tolérèrent que ces cours
soient dispensés dans une des classes de l’école publique, sous la
responsabilité des instituteurs français et sous la surveillance du directeur.
Chaque division était autorisée à recevoir deux demi-journées d’enseignement du polonais par semaine. Chacun poursuivait
ainsi ses objectifs qui, sans être opposés, n’en étaient pas moins quelque peu
contradictoires : les uns visaient le maintien dans la culture d’origine en
vue d’un retour au pays, les autres, plus pragmatiques, prêchaient pour une
assimilation des populations. Malheureusement, en 1929, le préfet du Pas-de-Calais,
dans un rapport au Ministre de l’Intérieur concluait en ces termes : « De cet exposé découle naturellement la
réponse à la question suivante : quelle est l’aptitude de l’immigrant
polonais à s’assimiler ? Et la réponse est nette : aucune
assimilation, quant au présent du moins. »
De leur côté, pressées par les
associations polonaises, les houillères de France s’étaient tournées depuis
1922 vers le gouvernement. Henri de Peyerimhoff avait demandé à Raymond
Poincaré, alors Ministre des Affaires Etrangères, l’autorisation d’ouvrir des
écoles privées polonaises dans les
exploitations minières. Ce dernier lui répondit que « les demandes tendant
à la création de classe particulièrement destinées aux enfants polonais devaient
être adressées aux Inspecteurs d’académie, qui les transmettraient à
l’administration centrale, laquelle les examinera avec bienveillance. Ces
classes seraient confiées à des instituteurs ou institutrices de nationalité
française, mais des moniteurs ou monitrices polonais seraient tacitement admis
à y enseigner et leur présence serait tolérée, même lorsqu’ils ne rempliraient
pas toutes les conditions prévues par la loi française ». N’arrivant pas à
faire face à la situation provoquée par la scolarisation massive des enfants
polonais dans les écoles communales laïques et malgré leur réticence, les
autorités saisissaient ainsi l’opportunité qui leur était offerte de déléguer
leur obligation dans ce domaine. Devenant plus conciliantes, elles autorisaient
de fait, l’emploi de maîtres polonais dans les écoles privées, en fixant
toutefois quelques conditions : les monitrices et les moniteurs de
polonais devaient exercer exclusivement sous l’autorité des titulaires français
et les inspecteurs primaires des circonscriptions concernées devaient
s’assurer, au cours de l’année, des progrès des enfants… dans la connaissance
de la langue française. Les classes d’élèves polonais, en principe, ne devaient
pas former une école distincte et avoir d’existence à part. On verra par la
suite que ce modèle fut adopté par la Société des Mines sur le Bassin minier de
Montceau-les-Mines.
L’organisation de la scolarisation des enfants d’immigrés polonais
après l’Accord franco-polonais de 1924
La conférence franco-polonaise de
Paris en 1923 fut à l’initiative des autorités polonaises. Ces dernières,
conscientes que la Convention franco-polonaise de 1919 comportait des lacunes,
avaient porté ce problème devant la Commission de l’Instruction Publique de la
Diète Polonaise. A l’issue de cette conférence, les délégués siégèrent du 25
mars au 17 avril 1924, sous la présidence de François Sokal, président de la
délégation polonaise. Après des débats difficiles, un accord fut conclu entre
les parties le 17 avril.
Cet accord organisait
officiellement les cours de polonais dans les écoles privées françaises,
principalement dans les écoles privées des compagnies minières. Dans les
secteurs où le nombre des enfants polonais de 7 à 14 ans atteignait 65, des
cours devaient être organisés dans le
cadre de l’emploi du temps normal de ces écoles. Des cours devaient aussi être
ouverts dans les écoles primaires publiques, le jeudi, pour les autres secteurs à forte densité
d’émigrés polonais.
Le recrutement des moniteurs polonais fut laissé aux soins
des différentes compagnies minières à partir de listes proposées par les
autorités consulaires polonaises. Leur salaire pour une quinzaine d’heures par
semaine devait correspondre à celui des enseignants français, avec les mêmes
avantages (logement, chauffage, caisse de secours).
En 1924 fut créée l’Inspection
Générale des Ecoles auprès de l’Ambassade de Pologne à Paris (Naczelny
Inspektorat Szkolny). La Mission Catholique fut derechef dessaisie de ses prérogatives, mais dans la
réalité, les associations polonaises continuèrent de faire appel à des aumôniers polonais pour
les cours du jeudi…
Après l’arrivée de 40 nouveaux
instituteurs et institutrices en 1924, l’effectif des enseignants polonais est
porté à 76 diplômés et 10 non diplômés, ce nombre restait nettement insuffisant
face au nombre d’enfants à scolariser. En 1925, l’effectif est de 102
instituteurs et institutrices (ou plutôt moniteurs et monitrices dans la
terminologie officielle). Une petite partie d’entre eux échappe encore à la juridiction
scolaire française dans le cadre illégal des « cours du jeudi », ils
sont ouvriers, étudiants ou prêtres et dispensent un enseignement autant
religieux que linguistique.
Selon Gawronski, directeur du
service national de l’émigration, en 1926, il y a 11773 élèves polonais suivant
les cours donnés par 96 enseignants agréés par la Pologne. Par la suite, au
plus fort de l’émigration polonaise, quelques 60000 enfants attendaient de
pouvoir étudier leur langue maternelle. Malgré les efforts et la création par
l’Inspection Générale des Ecoles d’une Inspection de l’Enseignement, les
besoins ne furent jamais couverts. La délégation d’inspecteurs de
l’enseignement dans six consulats :
Lille, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Marseille et Paris, ne permit pas de scolariser
officiellement plus du tiers des enfants concernés, faute d’enseignants
polonais, ce qui favorisa les « cours du jeudi » pour lesquels le Conseil d’Entente des Unions Polonaises en
France créa un fonds scolaire pour pallier les insuffisances du gouvernement
polonais. La Commission culturelle de ce Conseil (Komisja Kulturalno-Óswiatowa)
mit en place une collecte, au mois de mai de chaque année. Ainsi, à l’aube de
la Seconde Guerre mondiale, 23000 enfants polonais bénéficiaient d’un
enseignement de leur langue financé par les compagnies minières ou
industrielles et 7000 fréquentaient les cours ouverts par les associations
polonaises.
Sources :
- - « Cent
ans d’école », groupe de travail de la Maison d’Ecole
- - Archives
et travaux du musée de la Maison d’Ecole
- - Bulletins
de l ‘Instruction Publique, collection musée
- - Ouvrages
d’Edmond Gogolewski, Cahiers du Rayonnement Culturel Polonais.)
- - CNHI,
fonds photographique Kasimir Zgorescki
- - Archives
Départementales du Pas-de-Calais.
Prochain article :
Histoire des écoles polonaises
au début du 20ème siècle
à Montceau
P.P
Intéressant. J'ai moi même écrit une brochure sur le sujet dans les usines Schneider et à Montchanin . J'ai retrouvé les 2 filles du docteur Specht: l'une habite Valenciennes , l'autre en Equateur
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