jeudi 14 février 2019

L'encre et la plume



Écolier, qu’as-tu dans ton cartable ?


Cartables en cuir et housse en toile (collection musée)


Ce qui se cache derrière les objets

"Quelques jours avant la rentrée des classes, on m'acheta un beau képi neuf, on me fit faire de beaux sarraus noirs pour aller à l'école; on m'acheta un sac d'écolier, un beau sac neuf, jaune, en toile et en cuir avec des dessins, et une courroie en cuir glacé; on m'acheta des beaux crayons neufs à un sou, des beaux porte-plumes neufs, et de belles plumes neuves."  (Témoignage)


A la fin du siècle dernier, les enfants étaient souvent munis de musettes en toile confectionnées par la famille plutôt que d'un cartable. Les écoliers issus d'un milieu plus aisé possédaient une sacoche ou un cartable en cuir parfois lui-même protégé par une housse en tissu. Après la seconde guerre mondiale apparaîtront les cartables de confection industrielle en carton bouilli. Ils ne faisaient que rarement la "carrière scolaire" de l'enfant, contrairement à leurs solides ancêtres. La mode voulut plus tard, à l’image des habits, que l’on changeât de cartable chaque année.


Ardoises et crayons d’ardoise (collection musée)


L'ardoise : un simple outil ?

Les plus anciens se souviendront de leur traditionnelle ardoise, composée d'un cadre en bois rainuré dans lequel était fixée une pierre d'ardoise véritable. La couleur grise de ce support permettait une écriture au crayon d'ardoise ou plus tard à la craie. Une des faces de l'ardoise était lisse et sur l'autre était gravé dans la pierre, un quadrillage. Le crayon d'ardoise, le plus souvent utilisé par les élèves, était un petit cylindre de tôle emboutie de la taille d'un porte-plume dans lequel on enfilait une mine d'ardoise elle aussi et qui laissait une trace plus claire lorsqu'on la frottait sur l'ardoise pour écrire. 

Ardoise (collection musée)


Plus tard, avec le modernisme, apparaîtront des modèles beaucoup moins fragiles : carton noir serti dans un cadre en plastique... Finie la mauvaise surprise de retrouver, à la suite d'une bagarre ou d'un jeu, son ardoise brisée dans le cartable de retour à la maison ! Un habit déchiré se réparait, une ardoise en morceaux non, pas plus que le sabot fendu qui, quittant malencontreusement le pied, avait virevolté dans les airs avant de retomber sur le talon, lors d’une partie de ballon endiablée…

Ardoise "Veleda" (collection musée)



Pour finir, l’ardoise « Velléda » a définitivement remplacé les autres. Adieu la poussière de craie et les mines de crayons d’ardoise brisées, adieu l’éponge qu’il fallait maintenir humide et le chiffon d’ardoise. Bonjour les feutres secs et l’utilisation par inadvertance de feutres indélébiles, bonjour les ardoises qui ne s’effacent plus et la rage des maîtresses et des maîtres qui ne voient plus les écritures fines sur fond blanc des élèves du fond de la classe ! Malgré tout, les élèves indélicats continueront d’utiliser leur salive et leur manche de pull-over…

Si la conception de l’ardoise évolua avec le temps, il n’en reste pas moins que le procédé « La Martinière » lui donna ses lettres de noblesse avec une remarquable stabilité à toutes les époques (1).

Plumes et porte-plumes (collection musée)



LE PLUMIER, LE PORTE-PLUME ET L’ECRITURE

Que son couvercle soit à glissière, à rotation ou à charnières, le plumier a longtemps accompagné l'élève à l'école. Il fut de fabrication familiale ou artisanale, plus ou moins façonné et décoré.

Plumier traditionnel, année 50 (collection privée)


De bois brut ou vernis, parfois orné de délicates peintures, il renfermait des trésors et des secrets...

Plumier en métal décoré, années 20 (collection privée)


Plus tard, le bois, matériau noble et rigide s'il en est, sera supplanté par l'arrivée des trousses "molles" en cuir ou en « simili » de fabrication industrielle peu coûteuse.

Trousse en cuir, années 30 (collection musée)


"Placer le porte-plume entre les trois premiers doigts, sensiblement arqués, sans raideur... le quatrième et le cinquième doigts, légèrement repliés, serviront de point d'appui à la main... descendre le majeur à la partie inférieure du porte-plume... tenir la hampe de celui-ci dirigée vers le bord externe de l'épaule droite...". (Extrait des Instructions Officielles, 1882)

Les porte-plumes (collection privée)


La hampe de bois, de corne ou de plastique du porte-plume était emmanchée sur une virole métallique, elle-même utilisée pour sertir momentanément une plume à son extrémité. Quel progrès technologique au regard de la plume d’oie employée précédemment !

Boîte de plumes illustrée de la Bataille de Fleurus, 26 juin 1794-8 messidor An II (collection musée)


La plume... objet de toutes les souffrances et de tous les malheurs. Malgré une rude concurrence, rien ne put détrôner la Compagnie Française des plumes, porte-plumes et crayons fondée en 1836, ni sa fameuse plume "Sergent-major". Les boîtes de plumes en question étaient souvent décorées de scènes de batailles napoléoniennes. La concurrence sera rude avec l’apparition des plumes « Baignol et Fargeon » ou encore « Gilbert et Blanzy-Poure » pour ne citer qu’elles…

Boîte de plumes (collection musée)


Boîte de plumes (collection musée)


Boîte de plumes (collection musée)


Une profusion de modèles permettait de pallier toutes les éventualités (les gauchers par exemple ou les "laboureurs" pour qui la force primait la souplesse...).

plumes "multi-usage" (collection privée)


Le gaucher en question

Alors que l’écriture à la plume est une écriture « tirée » de gauche à droite par une main droitière, le gaucher est contraint de « pousser » de gauche à droite avec sa main gauchère. La réaction ne se fait pas attendre, la plume se plante dans le papier et, sous la pression du scribe, ploie avant de se détendre comme un ressort maculant d’encre la malheureuse copie…



La contorsion de la main alors évite le « plantage » mais n’évite pas le passage de cette dernière sur l’encre fraîche. « Le gaucher cache de sa main ce qu’il vient d’écrire, ce qui est préjudiciable à la bonne orthographe » déclare un auteur de manuel. « Les gauchers sont un vivier de dyslexiques » en affirme un autre. Plus récemment, ils sont devenus des dysgraphiques (http://www.sos-ecriture.fr/2011/12/gaucher-dysgraphie.html ), alors ? Quelle fut, en son temps, la solution la plus simple ? Interdire la main gauche bien sûr !

Les gauchers contrariés furent légion et subirent tant bien que mal cette normalisation forcée. Du reste, l’autre argument était que, dans la société très manuelle de la fin du XIXème siècle, tous les outils agricoles ou industriels étaient conçus pour les droitiers, et qu’utilisés par les gauchers, ils devenaient dangereux. Les ustensiles ménagers, bien qu’inoffensifs, n’échappent pas à la règle : le bec verseur des casseroles, par exemple, est disposé à gauche du manche (ou de la queue pour les puristes), permettant ainsi au contenu d’être versé… par un droitier !

Cahier d'écriture (collection musée)


Les temps ont changé, le gaucher a désormais le droit de vivre pleinement sa différence, pour peu qu’il se plie aux contraintes de ce monde de droitiers. Mais courage, Léonard de Vinci, gaucher avéré, n’a-t-il pas peint la Joconde de la main gauche ? Pour Michel-Ange, gaucher contrarié, ce fut plus compliqué. (2)

L’écriture : « discipline des ânes »

L'écriture a souvent été qualifiée en ces termes, du fait du peu de réflexion qu'elle nécessitait, elle conférait malgré tout plus tard à ceux qui la maîtrisaient, une qualité et une aptitude aux métiers "d'écriture" (entendre "de copie"...).


Modèles d’écriture, 1882 (collection musée)



Il faut écrire beaucoup : l’art d’écrire à la plume et à l’encre est une calligraphie qui ne peut qu’être mécanisée et ainsi s’acquérir lentement comme l’écrira Péguy, père des Hussards Noirs de la République : « Au lieu de nous faire écrire des mots, comme tout le monde, ou tout au moins des lettres, le maître nous faisait écrire des bâtons ridicules indéfiniment, et des jambages, et des boucles (..). Je me soumettais austèrement par discipline ; pour la première fois de ma vie je connus l’arrière-goût amèrement bon de l’obéissance pénible voulue ».


Méthode d’écriture Meyrat, 1920 (collection musée)



La recherche de l’application est constante et masque momentanément ce que l’on a appelé à la fin du XIXème siècle « la dégradation de l’écriture ». Oui, vous avez bien lu : « la dégradation de l’écriture ». Voilà que déjà, la massification de l’enseignement et par conséquence de cet apprentissage, avait rendu certains nostalgiques de l’élite des « belles mains » : les copistes d’antan. On retrouve cependant cette tradition perpétuée dans les cahiers des meilleurs élèves (souvent les seuls qui ont traversé le temps), pour les autres, la honte ou la rancœur était trop grande  et, comme le dit la chanson, c’était « Au feu les cahiers ! La maîtresse au milieu ». Belle revanche ! Mais au final, à l’âge adulte, on jouait sa carrière professionnelle sur une belle page de demande d’embauche, le « curriculum vitae » manuscrit d’aujourd’hui en reste le dernier avatar.


Méthode d’écriture Meyrat, 1920 (collection musée)




Les maîtres avaient raison d’exiger « le savoir écrire » certes, mais sans fautes, en « français national », pour ancrer une langue commune au milieu de tant de patois pratiqués.  En cela devait résider le progrès vers le XXème siècle : le citoyen aura dès lors accès à une communication élargie dans le temps (les grands auteurs lui seront accessibles) et dans l’espace (il pourra écrire ces courriers qui brisent la solitude sociale, morale et culturelle de tout analphabète). Savoir lire et écrire en français est tout aussi indispensable au mouvement ouvrier naissant qu’à l’affirmation politique du suffrage universel. N’est-ce pas là, tout contexte actualisé bien sûr, un sujet toujours d’actualité ?

(1) : L'origine de la technique La Martinière :

Claude Martin, né à Lyon  le 4 janvier 1735 et mort à Lucknow (Inde) le 13 septembre 1800, soldat français de la Compagnie française des Indes orientales


Les écoles La Martinière, notamment celle de Lyon furent très novatrices du point de vue pédagogique. L'utilisation de l'ardoise fut l’une de ces innovations. Toujours utilisée de nos jours, la technique portait  le nom de « méthode ou procédé La Martinière ». Ces écoles devaient leur nom à Claude Martin (enrôlé dans la Compagnies des Indes) qui présenta un testament à la signature, le 1er janvier 1800,  dans lequel il prévoyait l'utilisation de sa fortune après son décès, en particulier la création de cinq écoles (écoles La Martinière), deux à Lucknow et deux à Calcutta (une pour les garçons et une pour les filles), ainsi qu’une dans sa ville natale de Lyon, ces écoles existent toujours, celle de Lucknow (Inde) étant dans les murs de Constantia.

Ecole La Martinière, Constantia, Lucknow, Inde


Tabareau, le premier organisateur des écoles la Martinière, avait imaginé, pour l'enseignement des mathématiques, de la physique et de la chimie, des procédés qui devaient mettre un professeur à même de faire travailler simultanément les élèves d'une classe très nombreuse (cent élèves et plus). Il les exposa plus tard dans un opuscule intitulé : « Exposé de la méthode Tabareau fondée à l'école La Martinière pour l'enseignement préparatoire des mathématiques » (Louis Perrin, Lyon, 1863). Il en énumérait ainsi les avantages : « acceptation facile du travail par tous, travail considérable sans fatigue, émulation et rapidité dans le travail, développement de la faculté d'attention. » Ces résultats devaient être obtenus par un système d'interrogations, simultanées ou isolées, combinées avec des exercices faits par les élèves, sur des planchettes de bois et des ardoises, mises à leur disposition, exercices corrigés immédiatement par le professeur ou un répétiteur. Tout cela se passait pour ainsi dire à la baguette et au commandement. « Il y a dans le caractère français, dit Tabareau, une telle sympathie pour les manœuvres d'ensemble, faites à l'imitation des manœuvres militaires, que tous, élèves et professeurs, deviennent soldats et officiers à la Martinière. » 
 Source : http://ecolereferences.blogspot.com
« A partir du travail réalisé avec les évaluations, une équipe de maîtres a mis en place un travail systématique sur le calcul mental, dans une école de ZEP. Au bout d'un trimestre, quelle évaluation font les enseignants du dispositif mis en place ?
Les évaluations pointent régulièrement les difficultés des élèves en calcul mental. Les enseignants font part des difficultés qu'ils rencontrent pour organiser rationnellement ce qui leur paraît parfois désuet ou impossible à réaliser avec des enfants scolairement motivés.
Pourtant, le procédé La Martinière, bien qu'il puisse sembler " rétro " à certains présente de nombreux avantages, pourvu qu'on le mette en œuvre sans le réduire à un dressage pavlovien. Le dispositif pédagogique se déroule en deux temps :
- l'enseignant donne à l'ensemble de la classe un calcul à effectuer " mentalement " dans un temps restreint. Après un bref moment de réflexion, les élèves inscrivent leur réponse sur une ardoise qu'ils brandissent à la validation de l'enseignant.
- Après avoir rapidement pris connaissance des résultats, l'enseignant demande l'explicitation des procédures utilisées, permettant une verbalisation collective. Ce moment est très important, difficile à mettre en œuvre pour les enseignants parce qu'il donne lieu à un " décodage de l'activité de l'élève " difficile à réaliser : il faut comprendre la logique utilisée par l'élève qui s'est trompé, voir où son cheminement a été incohérent, pouvoir le rendre intelligible par les autres élèves, si l'erreur relevée est fréquente.
A quelles conditions ce procédé, en apparence très formel, peut-il induire des changements de comportements scolaires ?
- d'abord, parce que l'activité est quasi-quotidienne, les élèves routinent la situation, qui les sécurise : chacun sait précisément ce qui va se passer. On n'invente pas une nouvelle situation chaque jour, et c'est confortable pour tout le monde, la routine… Ca n'a donc pas que des inconvénients…
- Tout en gérant la classe en grand groupe, aux yeux de tous, l'enseignant s'efforce, sur un temps court, de porter un regard individuel sur chaque résultat. Au lieu du simple " juste ou faux ", relever le panel de propositions faites par la classe, puis en débattre, contribue à l'explicitation des procédures utilisées par les élèves, à la comparaison des différents raisonnements possibles, à la comparaison de leur efficience respective... Au lieu d'associer difficultés scolaires à " mauvaise volonté " ou " manque de réflexion ", les élèves découvrent que les réponses erronées ont une explication… Progressivement, chacun va essayer de débusquer non pas la faute, mais la difficulté. Et il faut voir comment, après quelques semaines de ce fonctionnement seulement, les élèves peuvent se départir de leurs attitudes moqueuses pour essayer franchement de " comprendre " ce que veut dire un élève en difficulté devant une procédure qu'il ne maîtrise pas.
Dans l'école, les enseignants constatent que ce moment devient très attendu, pour peu qu'il soit géré avec la rigueur nécessaire. Les élèves en difficulté sont étonnés de la rapidité des progrès qu'ils font, et de l'évolution du regard des autres sur leurs difficultés.

Évidemment, la tâche est rude pour les enseignants qui doivent accompagner chacun dans l'instauration de la clarté cognitive nécessaire à l'automatisation de la procédure de calcul, sécuriser chaque élève dans l'exécution de sa tâche, valoriser les propositions, favoriser l'argumentation… De plus, il leur a fallu inventer une modalité d'évaluation qui compare dans le temps les réussites de chaque élève pour telle ou telle procédure. On voit alors se développer, y compris chez les élèves ordinairement en difficulté, une grande appétence pour ce type de tâche très sécurisante, renforçant leur sentiment d'efficacité et leur pouvoir d'agir.

Aux dires des enseignants engagés dans le projet, les dix minutes quotidiennes investies dans une activité qui ne demande ni préparation longue ni ingénierie pédagogique sophistiquée sont alors particulièrement efficaces pour aider à l'engagement des élèves dans les activités les plus ordinairement scolaires. Évidemment, cette activité ne représente qu'une toute petite partie du temps d'enseignement des maths. Mais elle a le grand mérite de montrer à chacun qu'il peut à son tour se retrouver en situation de réussite dans une discipline à laquelle même certains adultes se disent tout à fait rétifs… »
 

(2) : Quelques idées pour terminer :

Le fait d'avoir un côté du corps (droit ou gauche) dominant remonte à des temps très anciens. Certains parlent de 1,8 million d'années ! Et les préhistoriens ont démontré (en étudiant leurs outils) qu'il y avait déjà un plus grand nombre de droitiers chez nos ancêtres il y a 200 000 ans.

Les gauchers sont encore et toujours contrariés.  Même s'ils ne sont plus en France physiquement contrariés comme autrefois, ils vivent dans un monde où tout est pensé pour des droitiers (depuis les objets les plus usuels [ciseaux, tire-bouchons, cutters, ouvre-boites] jusqu'aux leviers de vitesse des voitures en passant par les viseurs des fusils et les poinçonneuses des métros !) Les gauchers doivent donc en permanence s'adapter. Quant à certains pays (Chine, Japon, Afrique Noire...), ils continuent encore à brimer les gauchers comme nous le faisions chez nous il y a un siècle !

Les gauchers représentent statistiquement 13 % de la population. En France, ils sont donc environ 3,5 millions... et dans le monde entier près d'un milliard. Pas mal non, pour un public jamais pris en compte !

Les ambidextres n'existent pas. Ce sont en fait des gauchers contrariés. Dans le cerveau, on est forcément latéralisé, à droite ou à gauche... Les « ambidextres » sont donc des gauchers qui se sont habitués très tôt à se servir de leur main droite.

Notre langage fait montre d'un véritable racisme envers les gauchers. Gauche signifie « maladroit », et la gaucherie c'est le manque d'adresse et de grâce. « Se lever du pied gauche » c'est être de mauvaise humeur, « avoir deux pieds gauches » c'est être empoté, « être marié de la main gauche » c'est ne pas être vraiment marié et « passer l'arme à gauche » c'est mourir !

Dans les religions juive et chrétienne, le côté gauche est celui du mal. S'il y a un Dieu et un Diable, Dieu est évidemment du côté droit et le Diable du côté gauche. On peut le vérifier dans toute la peinture religieuse. Par exemple, lorsqu'on représente Eve cueillant la pomme (sur tous les tableaux anciens), c'est de la main gauche qu'elle le fait et c'est dans la main gauche d'Adam qu'elle la donne.

Les gauchers ont souvent un sens artistique développé. Cela proviendrait du fait que c'est le cerveau droit (celui qui commande le côté gauche...) qui gère plutôt les fonctions artistiques. Il est plus spécialisé pour gouverner les émotions, les analogies, les perceptions... alors que le cerveau gauche est plus dans la logique et l'analyse.

Les gauchers sont doués pour les sports d'opposition (escrime, tennis, ping-pong...). Les « fausses pattes » peuvent avoir l’avantage de l’habitude de jouer contre des droitier, l’inverse n’étant pas vrai. Toutefois, l'hémisphère droit, qui commande la main gauche, est aussi celui qui gère l'habileté manuelle, la discrimination visuelle et l'évaluation des distances. Cela donne donc aux gauchers quelques millièmes de seconde d'avance dans leur temps de réaction. A priori, presque rien, mais très utile dans les compétitions de haut niveau. Voilà pourquoi sans doute les gauchers Mac Enroe, Connors, Leconte, Nadal ou Vilas excellent au tennis.

Le 13 août est la fête des gauchers. Une de plus…

Source Michel Piquemal, 10 choses que vous ne savez pas sur les gauchers


P.P    (Gauchèrement vôtre)

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