Écolier, qu’as-tu dans ton cartable ?
Ce qui se cache derrière les objets
"Quelques jours
avant la rentrée des classes, on m'acheta un beau képi neuf, on me fit faire de
beaux sarraus noirs pour aller à l'école; on m'acheta un sac d'écolier, un beau
sac neuf, jaune, en toile et en cuir avec des dessins, et une courroie en cuir
glacé; on m'acheta des beaux crayons neufs à un sou, des beaux porte-plumes
neufs, et de belles plumes neuves."
(Témoignage)
A la fin du siècle dernier, les enfants étaient
souvent munis de musettes en toile confectionnées par la famille plutôt que
d'un cartable. Les écoliers issus d'un milieu plus aisé possédaient une sacoche
ou un cartable en cuir parfois lui-même protégé par une housse en tissu. Après
la seconde guerre mondiale apparaîtront les cartables de confection
industrielle en carton bouilli. Ils ne faisaient que rarement la "carrière
scolaire" de l'enfant, contrairement à leurs solides ancêtres. La mode voulut
plus tard, à l’image des habits, que l’on changeât de cartable chaque année.
L'ardoise : un simple
outil ?
Les plus anciens se souviendront de leur traditionnelle
ardoise, composée d'un cadre en bois rainuré dans lequel était fixée une pierre
d'ardoise véritable. La couleur grise de ce support permettait une écriture au
crayon d'ardoise ou plus tard à la craie. Une des faces de l'ardoise était
lisse et sur l'autre était gravé dans la pierre, un quadrillage. Le crayon
d'ardoise, le plus souvent utilisé par les élèves, était un petit cylindre de
tôle emboutie de la taille d'un porte-plume dans lequel on enfilait une mine
d'ardoise elle aussi et qui laissait une trace plus claire lorsqu'on la frottait
sur l'ardoise pour écrire.
Plus tard, avec le modernisme, apparaîtront des
modèles beaucoup moins fragiles : carton noir serti dans un cadre en plastique...
Finie la mauvaise surprise de retrouver, à la suite d'une bagarre ou d'un jeu,
son ardoise brisée dans le cartable de retour à la maison ! Un habit
déchiré se réparait, une ardoise en morceaux non, pas plus que le sabot fendu
qui, quittant malencontreusement le pied, avait virevolté dans les airs avant
de retomber sur le talon, lors d’une partie de ballon endiablée…
Pour finir, l’ardoise « Velléda » a
définitivement remplacé les autres. Adieu la poussière de craie et les mines de
crayons d’ardoise brisées, adieu l’éponge qu’il fallait maintenir humide et le
chiffon d’ardoise. Bonjour les feutres secs et l’utilisation par inadvertance de
feutres indélébiles, bonjour les ardoises qui ne s’effacent plus et la rage des
maîtresses et des maîtres qui ne voient plus les écritures fines sur fond blanc
des élèves du fond de la classe ! Malgré tout, les élèves indélicats
continueront d’utiliser leur salive et leur manche de pull-over…
Si la conception de l’ardoise évolua avec le temps,
il n’en reste pas moins que le procédé « La Martinière » lui donna ses
lettres de noblesse avec une remarquable stabilité à toutes les époques (1).
LE PLUMIER, LE
PORTE-PLUME ET L’ECRITURE
Que son couvercle soit à glissière, à rotation ou à
charnières, le plumier a longtemps accompagné l'élève à l'école. Il fut de
fabrication familiale ou artisanale, plus ou moins façonné et décoré.
De bois brut ou vernis, parfois orné de délicates
peintures, il renfermait des trésors et des secrets...
Plus tard, le bois, matériau noble et rigide s'il en
est, sera supplanté par l'arrivée des trousses "molles" en cuir ou en
« simili » de fabrication industrielle peu coûteuse.
"Placer le porte-plume entre
les trois premiers doigts, sensiblement arqués, sans raideur... le quatrième et
le cinquième doigts, légèrement repliés, serviront de point d'appui à la
main... descendre le majeur à la partie inférieure du porte-plume... tenir la
hampe de celui-ci dirigée vers le bord externe de l'épaule droite...". (Extrait des Instructions Officielles, 1882)
La hampe de bois, de corne ou de plastique du
porte-plume était emmanchée sur une virole métallique, elle-même utilisée pour
sertir momentanément une plume à son extrémité. Quel progrès technologique au
regard de la plume d’oie employée précédemment !
La plume... objet de toutes les souffrances et de
tous les malheurs. Malgré une rude concurrence, rien ne put détrôner la
Compagnie Française des plumes, porte-plumes et crayons fondée en 1836, ni sa
fameuse plume "Sergent-major". Les boîtes de plumes en question
étaient souvent décorées de scènes de batailles napoléoniennes. La concurrence
sera rude avec l’apparition des plumes « Baignol et Fargeon » ou
encore « Gilbert et Blanzy-Poure » pour ne citer qu’elles…
Une profusion de modèles permettait de pallier
toutes les éventualités (les gauchers par exemple ou les "laboureurs"
pour qui la force primait la souplesse...).
Le gaucher en question
Alors que l’écriture à la plume est une écriture
« tirée » de gauche à droite par une main droitière, le gaucher est
contraint de « pousser » de gauche à droite avec sa main gauchère. La
réaction ne se fait pas attendre, la plume se plante dans le papier et, sous la
pression du scribe, ploie avant de se détendre comme un ressort maculant
d’encre la malheureuse copie…
La contorsion de la main alors évite le
« plantage » mais n’évite pas le passage de cette dernière sur
l’encre fraîche. « Le gaucher cache
de sa main ce qu’il vient d’écrire, ce qui est préjudiciable à la bonne
orthographe » déclare un auteur de manuel. « Les gauchers sont un vivier de dyslexiques » en affirme
un autre. Plus récemment, ils sont devenus des dysgraphiques (http://www.sos-ecriture.fr/2011/12/gaucher-dysgraphie.html ), alors ? Quelle fut, en son temps, la
solution la plus simple ? Interdire la main gauche bien sûr !
Les gauchers contrariés furent légion et subirent
tant bien que mal cette normalisation forcée. Du reste, l’autre argument était
que, dans la société très manuelle de la fin du XIXème siècle, tous les outils
agricoles ou industriels étaient conçus pour les droitiers, et qu’utilisés par
les gauchers, ils devenaient dangereux. Les ustensiles ménagers, bien qu’inoffensifs,
n’échappent pas à la règle : le bec verseur des casseroles, par exemple,
est disposé à gauche du manche (ou de la queue pour les puristes), permettant
ainsi au contenu d’être versé… par un droitier !
Les temps ont changé, le gaucher a désormais le
droit de vivre pleinement sa différence, pour peu qu’il se plie aux contraintes
de ce monde de droitiers. Mais courage, Léonard de Vinci, gaucher avéré,
n’a-t-il pas peint la Joconde de la main gauche ? Pour Michel-Ange,
gaucher contrarié, ce fut plus compliqué. (2)
L’écriture : « discipline
des ânes »
L'écriture a souvent été qualifiée en ces termes, du
fait du peu de réflexion qu'elle nécessitait, elle conférait malgré tout plus
tard à ceux qui la maîtrisaient, une qualité et une aptitude aux métiers
"d'écriture" (entendre "de copie"...).
Il faut écrire beaucoup : l’art d’écrire à la
plume et à l’encre est une calligraphie qui ne peut qu’être mécanisée et ainsi
s’acquérir lentement comme l’écrira Péguy, père des Hussards Noirs de la
République : « Au lieu de nous
faire écrire des mots, comme tout le monde, ou tout au moins des lettres, le
maître nous faisait écrire des bâtons ridicules indéfiniment, et des jambages,
et des boucles (..). Je me soumettais austèrement par discipline ; pour la
première fois de ma vie je connus l’arrière-goût amèrement bon de l’obéissance
pénible voulue ».
La recherche de l’application est constante et
masque momentanément ce que l’on a appelé à la fin du XIXème siècle « la
dégradation de l’écriture ». Oui, vous avez bien lu : « la
dégradation de l’écriture ». Voilà que déjà, la massification de
l’enseignement et par conséquence de cet apprentissage, avait rendu certains
nostalgiques de l’élite des « belles mains » : les copistes d’antan.
On retrouve cependant cette tradition perpétuée dans les cahiers des meilleurs
élèves (souvent les seuls qui ont traversé le temps), pour les autres, la honte
ou la rancœur était trop grande et,
comme le dit la chanson, c’était « Au
feu les cahiers ! La maîtresse au milieu ». Belle revanche !
Mais au final, à l’âge adulte, on jouait sa carrière professionnelle sur une
belle page de demande d’embauche, le « curriculum vitae » manuscrit
d’aujourd’hui en reste le dernier avatar.
Les maîtres avaient raison d’exiger « le savoir
écrire » certes, mais sans fautes, en « français national »,
pour ancrer une langue commune au milieu de tant de patois pratiqués. En cela devait résider le progrès vers le
XXème siècle : le citoyen aura dès lors accès à une communication élargie
dans le temps (les grands auteurs lui seront accessibles) et dans l’espace (il
pourra écrire ces courriers qui brisent la solitude sociale, morale et
culturelle de tout analphabète). Savoir lire et écrire en français est tout
aussi indispensable au mouvement ouvrier naissant qu’à l’affirmation politique
du suffrage universel. N’est-ce pas là, tout contexte actualisé bien sûr, un
sujet toujours d’actualité ?
(1) : L'origine de la technique La Martinière :
Les écoles La
Martinière, notamment celle de Lyon furent très novatrices du point
de vue pédagogique. L'utilisation de l'ardoise fut l’une de ces innovations. Toujours
utilisée de nos jours, la technique portait
le nom de « méthode ou procédé La Martinière ». Ces
écoles devaient leur nom à Claude Martin (enrôlé dans la Compagnies des Indes)
qui présenta un testament à la signature, le 1er janvier 1800, dans lequel il prévoyait l'utilisation de sa
fortune après son décès, en particulier la création de cinq écoles (écoles La
Martinière), deux à Lucknow et deux à Calcutta (une pour les garçons et
une pour les filles), ainsi qu’une dans sa ville natale de Lyon, ces écoles existent
toujours, celle de Lucknow (Inde) étant dans les murs de Constantia.
Tabareau,
le premier organisateur des écoles la Martinière, avait imaginé, pour
l'enseignement des mathématiques, de la physique et de la chimie, des procédés
qui devaient mettre un professeur à même de faire travailler simultanément les
élèves d'une classe très nombreuse (cent élèves et plus). Il les exposa plus
tard dans un opuscule intitulé : « Exposé de la méthode Tabareau fondée à
l'école La Martinière pour l'enseignement préparatoire des mathématiques »
(Louis Perrin, Lyon, 1863). Il en énumérait ainsi les avantages : « acceptation
facile du travail par tous, travail considérable sans fatigue, émulation et
rapidité dans le travail, développement de la faculté d'attention. » Ces résultats devaient être obtenus par un système
d'interrogations, simultanées ou isolées, combinées avec des exercices faits
par les élèves, sur des planchettes de bois et des ardoises, mises à leur
disposition, exercices corrigés immédiatement par le professeur ou un
répétiteur. Tout cela se passait pour ainsi dire à la baguette et au
commandement. « Il y a dans le caractère français, dit Tabareau,
une telle sympathie pour les manœuvres d'ensemble, faites à l'imitation des manœuvres
militaires, que tous, élèves et professeurs, deviennent soldats et officiers à
la Martinière. »
Source :
http://ecolereferences.blogspot.com
« A partir du travail
réalisé avec les évaluations, une équipe de maîtres a mis en place un travail
systématique sur le calcul mental, dans une école de ZEP. Au bout d'un
trimestre, quelle évaluation font les enseignants du dispositif mis en place ?
Les évaluations pointent
régulièrement les difficultés des élèves en calcul mental. Les enseignants font
part des difficultés qu'ils rencontrent pour organiser rationnellement ce qui
leur paraît parfois désuet ou impossible à réaliser avec des enfants scolairement
motivés.
Pourtant, le procédé La Martinière, bien qu'il puisse sembler " rétro " à certains présente de nombreux avantages, pourvu qu'on le mette en œuvre sans le réduire à un dressage pavlovien. Le dispositif pédagogique se déroule en deux temps :
Pourtant, le procédé La Martinière, bien qu'il puisse sembler " rétro " à certains présente de nombreux avantages, pourvu qu'on le mette en œuvre sans le réduire à un dressage pavlovien. Le dispositif pédagogique se déroule en deux temps :
- l'enseignant donne à l'ensemble
de la classe un calcul à effectuer " mentalement " dans un temps
restreint. Après un bref moment de réflexion, les élèves inscrivent leur
réponse sur une ardoise qu'ils brandissent à la validation de l'enseignant.
- Après avoir rapidement pris
connaissance des résultats, l'enseignant demande l'explicitation des procédures
utilisées, permettant une verbalisation collective. Ce moment est très
important, difficile à mettre en œuvre pour les enseignants parce qu'il donne lieu
à un " décodage de l'activité de l'élève " difficile à réaliser : il
faut comprendre la logique utilisée par l'élève qui s'est trompé, voir où son
cheminement a été incohérent, pouvoir le rendre intelligible par les autres
élèves, si l'erreur relevée est fréquente.
A quelles conditions ce procédé,
en apparence très formel, peut-il induire des changements de comportements
scolaires ?
- d'abord, parce que l'activité
est quasi-quotidienne, les élèves routinent la situation, qui les sécurise :
chacun sait précisément ce qui va se passer. On n'invente pas une nouvelle
situation chaque jour, et c'est confortable pour tout le monde, la routine… Ca
n'a donc pas que des inconvénients…
- Tout en gérant la classe en
grand groupe, aux yeux de tous, l'enseignant s'efforce, sur un temps court, de
porter un regard individuel sur chaque résultat. Au lieu du simple " juste
ou faux ", relever le panel de propositions faites par la classe, puis en
débattre, contribue à l'explicitation des procédures utilisées par les élèves,
à la comparaison des différents raisonnements possibles, à la comparaison de
leur efficience respective... Au lieu d'associer difficultés scolaires à "
mauvaise volonté " ou " manque de réflexion ", les élèves
découvrent que les réponses erronées ont une explication… Progressivement,
chacun va essayer de débusquer non pas la faute, mais la difficulté. Et il faut
voir comment, après quelques semaines de ce fonctionnement seulement, les
élèves peuvent se départir de leurs attitudes moqueuses pour essayer franchement
de " comprendre " ce que veut dire un élève en difficulté devant une
procédure qu'il ne maîtrise pas.
Dans l'école, les enseignants
constatent que ce moment devient très attendu, pour peu qu'il soit géré avec la
rigueur nécessaire. Les élèves en difficulté sont étonnés de la rapidité des
progrès qu'ils font, et de l'évolution du regard des autres sur leurs
difficultés.Évidemment, la tâche est rude pour les enseignants qui doivent accompagner chacun dans l'instauration de la clarté cognitive nécessaire à l'automatisation de la procédure de calcul, sécuriser chaque élève dans l'exécution de sa tâche, valoriser les propositions, favoriser l'argumentation… De plus, il leur a fallu inventer une modalité d'évaluation qui compare dans le temps les réussites de chaque élève pour telle ou telle procédure. On voit alors se développer, y compris chez les élèves ordinairement en difficulté, une grande appétence pour ce type de tâche très sécurisante, renforçant leur sentiment d'efficacité et leur pouvoir d'agir.
Aux dires des enseignants engagés dans le projet, les dix minutes quotidiennes investies dans une activité qui ne demande ni préparation longue ni ingénierie pédagogique sophistiquée sont alors particulièrement efficaces pour aider à l'engagement des élèves dans les activités les plus ordinairement scolaires. Évidemment, cette activité ne représente qu'une toute petite partie du temps d'enseignement des maths. Mais elle a le grand mérite de montrer à chacun qu'il peut à son tour se retrouver en situation de réussite dans une discipline à laquelle même certains adultes se disent tout à fait rétifs… »
(2) : Quelques
idées pour terminer :
Le fait d'avoir un
côté du corps (droit ou gauche) dominant remonte à des temps très anciens. Certains parlent de 1,8 million d'années ! Et les
préhistoriens ont démontré (en étudiant leurs outils) qu'il y avait déjà un
plus grand nombre de droitiers chez nos ancêtres il y a 200 000 ans.
Les gauchers sont
encore et toujours contrariés. Même s'ils ne sont plus en France physiquement
contrariés comme autrefois, ils vivent dans un monde où tout est pensé pour des
droitiers (depuis les objets les plus usuels [ciseaux, tire-bouchons, cutters,
ouvre-boites] jusqu'aux leviers de vitesse des voitures en passant par les
viseurs des fusils et les poinçonneuses des métros !) Les gauchers doivent donc
en permanence s'adapter. Quant à certains pays (Chine, Japon, Afrique
Noire...), ils continuent encore à brimer les gauchers comme nous le faisions
chez nous il y a un siècle !
Les gauchers
représentent statistiquement 13 % de la population. En France, ils sont donc environ 3,5 millions... et dans
le monde entier près d'un milliard. Pas mal non, pour un public jamais pris en
compte !
Les ambidextres
n'existent pas. Ce sont en fait des gauchers contrariés. Dans le cerveau,
on est forcément latéralisé, à droite ou à gauche... Les « ambidextres »
sont donc des gauchers qui se sont habitués très tôt à se servir de leur main
droite.
Notre langage fait
montre d'un véritable racisme envers les gauchers. Gauche signifie « maladroit », et la gaucherie
c'est le manque d'adresse et de grâce. « Se lever du pied gauche »
c'est être de mauvaise humeur, « avoir deux pieds gauches » c'est
être empoté, « être marié de la main gauche » c'est ne pas être
vraiment marié et « passer l'arme à gauche » c'est mourir !
Dans les religions
juive et chrétienne, le côté gauche est celui du mal. S'il y a un Dieu et un Diable, Dieu est évidemment du
côté droit et le Diable du côté gauche. On peut le vérifier dans toute la
peinture religieuse. Par exemple, lorsqu'on représente Eve cueillant la pomme
(sur tous les tableaux anciens), c'est de la main gauche qu'elle le fait et
c'est dans la main gauche d'Adam qu'elle la donne.
Les gauchers ont
souvent un sens artistique développé. Cela proviendrait du fait que c'est le cerveau droit
(celui qui commande le côté gauche...) qui gère plutôt les fonctions
artistiques. Il est plus spécialisé pour gouverner les émotions, les analogies,
les perceptions... alors que le cerveau gauche est plus dans la logique et
l'analyse.
Les gauchers sont
doués pour les sports d'opposition (escrime, tennis, ping-pong...). Les « fausses pattes » peuvent avoir
l’avantage de l’habitude de jouer contre des droitier, l’inverse n’étant pas
vrai. Toutefois, l'hémisphère droit, qui commande la main gauche, est aussi
celui qui gère l'habileté manuelle, la discrimination visuelle et l'évaluation
des distances. Cela donne donc aux gauchers quelques millièmes de seconde
d'avance dans leur temps de réaction. A priori, presque rien, mais très utile
dans les compétitions de haut niveau. Voilà pourquoi sans doute les gauchers
Mac Enroe, Connors, Leconte, Nadal ou Vilas excellent au tennis.
Le 13 août est la
fête des gauchers. Une de
plus…
Source Michel Piquemal, 10 choses
que vous ne savez pas sur les gauchers
P.P (Gauchèrement
vôtre)
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