Marie Curie : prix Nobel et
pédagogue
Une histoire de femmes
Marya
Sklodowska
Une
silhouette fantomatique, une allure austère, toujours vêtue de noir, cachée
derrière une forêt d’éprouvettes débordant de lourdes vapeurs et de
cristallisoirs fumants, voilà l’image de Marie Curie, née Marya Sklodowska. En
réalité, derrière cette image erronée, se révéla une femme de combat, une femme
d’action, humaniste et éprise de justice.
Marie
Curie, la scientifique
Marya Sklodowska arrive à
Paris en novembre 1891 pour étudier
à la Sorbonne (elle ne se fera appeler Marie qu’après son mariage). Travailleuse
acharnée, elle sera reçue première à la licence de physique en 1893 et seconde à la licence de
mathématiques en 1894. En 1895, elle
épouse Pierre Curie puis elle prépare l’Agrégation de physique et en sort
première en 1896. Soutenant sa thèse sur les substances
radioactives rares, elle devient la première femme Docteur ès sciences
physiques et, en 1903, associée à son mari et Henri Becquerel, elle obtient le
prix Nobel de physique pour la découverte de la radioactivité naturelle.
Pierre Curie décède
accidentellement le 17 avril 1906, la Faculté de Sciences décide de confier sa
succession à Marie et, titularisée en 1908, elle devient alors la première
femme à enseigner à la Sorbonne : «
Dès avant midi, plusieurs centaines de personnes s’attroupaient devant les
grilles closes. On les avait ouvertes vers une heure, le public s’était rué et,
en cinq minutes, l’amphithéâtre de physique était archicomble. Les portes
avaient été refermées, et une foule imposante attendait patiemment […]. On y
voyait des gens du monde, des artistes, des reporters, des photographes, des
personnalités françaises et étrangères, beaucoup de jeunes femmes de la colonie
polonaise, et aussi quelques étudiants […]. A l’heure dite, [Mme Curie] entra, presque furtivement ; une énorme ovation la salua. Elle nous
apparut très pâle, le visage impassible, toute mince dans sa robe noire. » D’après Nathalie
Huchette, Musée Curie, Institut Curie
Pierre Curie avait été élu à l’Académie des Sciences de Paris en 1905,
Marie envisage de poser sa candidature à son tour mais le sexisme de l’époque
sévit encore et on lui refuse l’entrée à l’Académie (2). Plus jamais Marie
ne se présentera… ce qui ne l’empêcha pas d’être élue à l’Académie nationale de
médecine en 1922, sans avoir fait acte de candidature !
Le 10 décembre 1911, Marie
Curie reçoit le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur le polonium et le
radium, ce sera la seule femme à avoir obtenu deux prix Nobel et, qui plus est,
dans deux disciplines différentes. Dès lors, elle publie de nombreux livres
mais, ironie du sort, ils seront toujours signés « Madame Pierre
Curie », l’autorité des époux étant de mise en ce début de 20ème
siècle. Qu’importe, Marie continue son ascension et crée l’Institut du radium
en 1919, bientôt suivi de la
Fondation Curie pour financer les activités de l’Institut en 1920. Cette fondation sera le premier
centre anticancéreux et servira de modèle à tous ceux qui ouvriront dans le
monde.
Marie Curie meurt le 4 juillet
1934, atteinte d’une leucémie contractée lors de ses travaux. Son corps,
intact a-t-on dit, comme momifié, est ramené au Panthéon le 20 avril 1995, avec
son mari Pierre, décision du Président Mitterrand sur proposition de Simone
Veil (3).
Marie Curie, la combattante
Dès le début de la Grande Guerre, Marie Curie demande au docteur Antoine
Béclère de lui enseigner l’usage des rayons X dans un but diagnostique et
rejoint rapidement le front. Outre les horreurs de la guerre, elle découvre que
la majorité des médecins ne savent pas opérer. Des erreurs de diagnostic
provoquent la mort des blessés ou leur amputation. Grâce à la radiologie, elle
pense éviter cette dérive et, à la mi-août 1914, elle met en place le premier
service de radiologie mobile. Elle parvient à récupérer plus de 200 véhicules,
aussitôt appelés les « Petites Curie », équipés d’appareils à rayons
X. Marie Curie sillonne ainsi toute la ligne de front et sauve de nombreux
blessés, on dira plus tard que ses postes de radiologie auraient sauvé plus
d’un million de vies pendant le conflit.
Contre
toute attente, la guerre se prolonge interminablement et la formation de
personnel médical devient de plus en plus urgente. Alors, Marie Curie crée une
école de femmes, basée à la fois à l'Institut du radium, à Paris, et à
l'hôpital de guerre d'Edith Cavell, à Bruxelles. Elle réalise ainsi un de ses
rêves de jeunesse : rendre les femmes autonomes financièrement et instruire les
filles d'ouvriers et de paysans. Aussitôt, les candidates affluent de toute la France,
des mères de famille et des veuves de guerre qui doivent nourrir leurs enfants,
des couturières, des infirmières, des femmes de chambre. Aucune ne sait où elle
sera affectée, seule compte leur autonomie.
A
l'âge de 17 ans, Irène rejoint Marie au front. Elle la seconde, apprend sur le
terrain et grâce au modèle de sa mère, le destin lui réservera, à elle aussi,
une brillante carrière scientifique (4).
Marie Curie, la pédagogue
« Un jour, mon grand-père décida de trier ce qui
se trouvait dans sa cave, et en particulier une malle de papiers provenant de
sa sœur, Isabelle Chavannes (5). Je
fus chargé de mettre dans la chaudière
ce qu’il souhaitait brûler. Au cours de cette opération, mon attention
fut attirée par le contenu d’un classeur noir : il contenait les notes
prises par Isabelle lors de leçons de physique élémentaire données par Marie
Curie. Mon grand-père me fit cadeau du classeur et des notes. » Rémi Langevin
C’était
sous l’impulsion de Marie Curie qu’était né ce projet qui prit bientôt le nom
de « coopérative ». Cette drôle d’aventure débuta en 1907 et dura
deux ans. Plusieurs parents avaient décidé d’organiser une école
« associative » dans laquelle chacun donnerait des cours à son enfant
et à ceux des autres. Les parents concernés étaient évidemment des
« Maîtres d’élite » et la dizaine d’enfants d’une dizaine d’années
recevait chaque jour un enseignement extraordinaire : Jean Perrin leur
apprenait la chimie dans son laboratoire de la Sorbonne, Paul Langevin les
mathématiques à Fontenay-aux-Roses, le sculpteur Magrou et le professeur Mouton
la littérature, l’histoire, les langues vivantes, les sciences naturelles, le
modelage et le dessin. Marie Curie déjà prix Nobel, quant à elle, leur
consacrait ses jeudis après-midi, à l’Ecole de Physique, dispensant des cours
de physique.
En
ce début de siècle, l’enseignement de la physique à des enfants de cet âge
n’est pas la règle et encore moins pour les filles. Il faut attendre le lycée
pour subir un enseignement purement théorique de cette matière. Marie Curie a
bien compris que l’expérimental seul mènera les enfants au contenu scientifique :
« Combien il est fascinant de voir
ainsi la science des sommets non pas « descendre vers » mais
« s’adresser à » cet auditoire juvénile, avide de connaître et de
comprendre : mutation d’une science verticale – connaissances déversées
par l’un dans le cerveau de l’autre – en une science horizontale où l’enfant,
guidé par la main de son aîné, investit de plein pied le champ du savoir. Bien
entendu, le maître-mot de cette mutation est le passage à l’acte, c’est-à-dire
à l’expérimentation. Certes, Marie Curie y est orfèvre. » Yves Quéré, Académie des Sciences, préface
de Leçons de Marie Curie : physique élémentaire pour les enfants de nos amis, mai
2003, EDP Sciences
Marie
Curie, en pédagogue confirmée, abordera avec les enfants, les propriétés de l’air,
de l’eau, la masse volumique et bien d’autres notions. Dix leçons sont relatées
dans le manuscrit, à travers lesquelles Marie dispense des conseils rigoureux
mais bienveillants : « il faut
arriver à ne jamais se tromper, le secret est de ne pas aller trop vite »,
« Ne me dis pas que tu nettoieras « après » ! On ne doit
pas salir une table pendant un montage ou une expérience… ».
Elle
adaptera son propos au niveau de compréhension des enfants qu’elle instruit et
son objectif sera toujours de faire découvrir, à travers une « jolie
expérience », les lois scientifiques qui régissent notre environnement. Il
faut faire et refaire les expériences, acquérir des savoirs nouveaux, les
formaliser et les retenir : « il
faudra se rappeler que tandis qu’un litre d’eau pèse un kilogramme, un litre d’air
pèse 1,3 grammes », Marie Curie inscrit ainsi son action dans une
approche sensible et savante du monde.
Epilogue
En
1996, Georges Charpak, prix Nobel de physique en 1992, lance l’opération « La
Main à la pâte ». Décédé en 2010, son action sera poursuivie par Yves
Quéré et l’Académie des Sciences notamment, avec la création en 2011 de la
Fondation La Main à la pâte. L’objectif premier de Charpak était d’aider les
enseignants de l’école primaire à découvrir et à enseigner la science en
mettant en œuvre une pédagogie d’investigation permettant de stimuler chez les
élèves, esprit scientifique, compréhension du monde et capacités d’expression.
Comment
ne pas rapprocher de ce projet, les prémonitoires intuitions pédagogiques de Marie
Curie… En 2000, L’Institut Universitaire de Formation des Maîtres de Mâcon
(71), à l’instar de nombreux départements, décide l’ouverture d’une unité
pédagogique pilotée par Pierre Boxberger (maître formateur) pour accompagner la
rénovation de l’enseignement des sciences et de la technologie dans les écoles.
En
2003, dès la sortie du livre Leçons de
Marie Curie, l’école Marie Curie-Sklodowska des Gautherets à Saint-Vallier
(71) s’inscrit dans le projet départemental et décide de travailler autour des
expériences relatées dans l’ouvrage, en montant un projet global autour du
personnage qui a donné son nom à l’école : Marie Curie. Des contacts
furent pris avec l’Institut Curie et c’est ainsi que durant quelques années,
les « Leçons de Marie Curie » reprirent avec des élèves de cours
moyen, le fantôme de Marie Curie a plané à nouveau sur nos chères têtes blondes
malgré le fait que la grande scientifique ait été remplacée par votre serviteur
qui fit de son mieux…
(1) : En
1867, Varsovie est sous le joug de la Russie tsariste. La Pologne a subi depuis
un siècle quatre partages successifs, le dernier datant du Congrès de Vienne,
en 1815, entre la Prusse, l’Autriche et la Russie. Les russes, après les
insurrections de 1830 et de 1863, pratiquent une politique brutale de
répression et de russification. L’enseignement dans les écoles publiques est
entièrement en russe ; seules des écoles privées, étroitement surveillées par
la police, dispensent un enseignement en polonais. Malgré tout, les polonais
s’efforcent de sauvegarder leur langue et leur conscience nationale.
Le père de Marie, Wladyslaw
Sklodowski, professeur de physique dans un lycée public de Varsovie, est athée
et ne croit qu’en la science. Sa femme Bronislawa est directrice de l’école
privée de la rue Freta, l’une des meilleures de Varsovie, elle est très croyante.
Marie est la cadette des trois sœurs et a un frère. En 1876, Zofia, la fille
aînée meurt du typhus et peu après, en 1878, la mère meurt de la tuberculose.
Marie n’a que dix ans. Après avoir commencé sa scolarité rue Freta, elle
continua ses études dans une autre école privée enseignant clandestinement la
langue et l’histoire polonaises. Mais Marie souffre de la disparition de sa
mère et pour qu’elle soit plus en contact avec d’autres jeunes, son père
l’inscrit dans un lycée public. Elle y passe son baccalauréat en 1883 et,
première de sa classe, reçoit la médaille d’or. Elle prend alors une année pour
apprendre le français avant de rejoindre sa sœur Bronia à Paris. Cette dernière
financera les études de Marie. Ce sera le « Pacte des sœurs » comme l’écrira
Natacha Henry, Marie aurait-elle pu accomplir une carrière scientifique aussi
extraordinaire sans sa grande sœur ? Bronia aurait-elle pu devenir une des
premières femmes médecin sans l’aide de sa petite sœur ? Courage et
entraide de femmes entre Bronia la mature et Marie la romantique comme l’écrira
Eve Curie : « Les
liens qui unissaient Marie Curie à sa sœur Bronia Dluska furent plus beaux que
ceux du sang ».
(2) : Marie
Curie sera victime de l’antiféminisme latent bien malgré elle, en 1910 tout
d’abord :
« PARFUM
DE SCANDALE : En juillet 1910, quand Marie se rapproche de
Paul Langevin, elle est déjà veuve depuis quatre ans. Marie Curie et Paul
Langevin entament une liaison secrète ! Début novembre 1911, éclate
"l'affaire Langevin". Tous les amis de Paul Langevin savaient que son
mariage n'était pas heureux. Ancien élève de Pierre Curie, décédé en 1906,
Langevin se confie à Marie Curie, qu'il connaît de longue date. L'estime
réciproque se transforme en affection. Marie Curie est traînée dans la boue
parce qu’elle trouve un peu de bonheur dans les bras du physicien Paul
Langevin, un homme marié. Une campagne de presse est lancée contre Marie Curie.
Des journaux à scandale publient des lettres échangées entre Marie Curie et
Paul Langevin, et accusent "l'étudiante polonaise" de briser un
ménage français. Tous deux démentent la teneur des lettres mais le scandale ne
s'éteint que lorsque Jeanne Langevin l'épouse de Paul, accepte un arrangement
"à l'amiable" et renonce à porter l'affaire devant la justice. La
campagne de presse a été si violente que le ministre de l'Instruction Publique
en est venu à souhaiter que Marie Curie
retourne en Pologne. Le 23 novembre 1911, Gustave Téry, un ancien normalien,
éditeur d’un hebdomadaire à scandale, xénophobe et antisémite,
l’"Oeuvre", s’exprime à son tour sous le titre "Les scandales de
la Sorbonne". Paul Langevin : "J’ai décidé de
provoquer Téry en duel. C’est idiot mais je dois le faire." Téry
gardera son bras baissé … pour ne pas tuer le mari de Mme Langevin, ni "priver la science française d’un cerveau précieux".
La campagne de presse, essoufflée, s’arrête, mais tout projet commun entre
Marie Curie et Paul Langevin est désormais impossible. » Portraits de médecins, Medarus.org
En 1911 ensuite, la
controverse n’est pas encore éteinte quand Marie reçoit son deuxième prix
Nobel. Elle écrit à l’Académie suédoise pour avoir son sentiment sur sa venue à
la remise du prix. Il lui est répondu : « Nous connaissons bien ici toutes
les chicanes qui ont été dirigées contre vous (..) Aucun ne parlera de ces
affaires, vous pourrez vivre dans une atmosphère complètement pure. » Mais
quelques jours plus tard, autre missive de Svante Arrhenius, membre de
l’Académie suédoise qui lui demande, « dans de telles circonstances »,
de « se désister de venir en Suède prendre le prix, son nom doit être
lavé de tout soupçon avant de le recevoir ». Marie passera outre dans sa réponse à Arrhenius : « [la] démarche que vous me conseillez
m’apparaîtrait comme une erreur grave de ma part. En effet, le prix m’a été
décerné pour la découverte du radium et du polonium. J’estime qu’il n’y a aucun
rapport entre mon travail scientifique et les faits de vie privée que l’on
prétend invoquer contre moi dans des publications de bas étage, et qui sont,
d’ailleurs, complètement dénaturés. Je ne puis accepter de poser en principe
que l’appréciation de la valeur d’un travail scientifique puisse être
influencée par des diffamations et des calomnies concernant la vie privée. Je
suis convaincue que cette opinion serait partagée par beaucoup d’autres
personnes. Je suis très peinée que vous ne soyez pas vous-même de cet avis. » Elle obtiendra gain de cause et partira pour
Stockholm à la date prévue, pour recevoir son prix.
(3) : Elles sont désormais cinq femmes
admises au Panthéon : Sophie Berthelot (qui, sans avoir été honorée,
accompagna son mari Marcelin Berthelot, la famille ayant refusé la séparation
des sépultures), Marie Curie, Simone Veil, Germaine Tillion et Geneviève
Antonioz de Gaulle. A noter que pour ces deux dernières, la famille ayant
refusé le transfert des corps, les cercueils ne contiennent qu’une poignée de
terre ramassée près de leur tombe.
(4) : En 1935, Irène
Curie recevra avec son époux, Frédéric Joliot, le prix Nobel de chimie pour la
découverte de la radioactivité artificielle. Et son engagement ira jusqu'à
l'Hémicycle : sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique pendant le
Front populaire, en 1936, elle fera partie des trois premières femmes à avoir
siégé dans un gouvernement français. Comme Marie Curie, elle décédera des
suites d'une leucémie due à une surexposition aux radiations.
Quant
à Eve, la cadette. Elle deviendra l’unique femme de lettres et journaliste de
la famille, brillante, elle fera perdurer, à son tour, la mémoire de sa mère
sur le papier. En 1938, elle écrit sa biographie, intitulée Madame Curie.
La biographie devient un best-seller
mondial. Elle y décrit la soif de savoir et de découverte de sa mère, si
caractéristique des femmes Curie :
« Travailler ! Travailler !
Entièrement plongée dans l'étude, enivrée par ses progrès, Marie se sent de
taille à apprendre tout ce que les hommes ont découvert. »
(5) : Les notes qui relatent les leçons de Marie Curie dans
le précieux manuscrit retrouvé ont été prise par Isabelle Chavannes, née en
1894. Elle est la fille d’Emmanuel Edouard Chavannes, sinologue et linguiste,
professeur au Collège de France et d’Alice Dor. Le manuscrit date de 1907.
Isabelle est douée pour les sciences et, après cette période « coopérative »,
Marie Curie continuera de lui donner des leçons de mathématiques en même temps
qu’à sa fille Irène. Elle deviendra ingénieure chimiste, un exploit à l’époque
pour une femme.
Sources :
- Leçons
de Marie Curie, Recueillies par Isabelle Chavannes en 1907, Physique
élémentaire pour les enfants de nos amis, EDP Sciences, 2003
-
Institut Curie
- Fondation
Curie
-
Musée Curie : musee.curie.fr
-
Madame Curie, par Irène Joliot-Curie publiée en 1938.
-
Comprendre et Agir, Journal de l'Institut Curie
- Le
Figaro : Marie Curie à l'origine de la radiothérapie, par Anne Prigent,
&& et 12 vaoût 2012
- Alain
Bouquet - Radioactivité: les Curie
- Marie Curie. Portrait d'une femme engagée
(1914-1918), par Marie-Noëlle Himbert. Actes Sud.
- https://sites.google.com/site/lmdsmariecurie/lecon-6-quelle-est-la-hauteur-d-eau-soulevee-par-la-pression-atmospherique
P.P
Merci beaucoup pour cet article qui m'a appris que Marie Curie avait sauvé un million de soldats pendant la guerre! Je savais qu'elle avait introduit la radiographie dans l'armée, mais je ne pensais pas à un tel résultat! Merci à toute l'équipe du musée.
RépondreSupprimerDe Marc Lauquin, le 13 mai 2020
Magnifique
RépondreSupprimerMagnifique
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