Du
bureau typographique
à l’imprimerie scolaire
Louis
Dumas (1676-1744)
Pédagogue
de talent, Louis Dumas imagina un apprentissage de la lecture sans douleur, les
enfants jouant avec les lettres de l’alphabet, les assemblant pour former des
mots, imitant ainsi l’imprimeur composant une page. Il appela son invention le bureau
typographique.
Autopsie
d’un succès
Précepteur de la famille
Montcalm, Louis Dumas a l’esprit ouvert aux méthodes nouvelles (1).
Il participe au mouvement de réforme éducative du début de règne de Louis XV.
S’inspirant d’une méthode expérimentale pensée par John Locke, philosophe
anglais, il met au point un petit meuble rappelant les casses typographiques où
étaient rangés les caractères d’imprimerie en plomb d’une même fonte :
lettres, chiffres et signes de ponctuation.
Le carton a remplacé le
plomb et les casiers du meuble contiennent des cartes à jouer au dos desquelles
les signes sont inscrits au pochoir. On imagine aisément l’encombrement et le
coût élevé du dispositif mais, malgré tout, il rencontre un succès certain au
sein des familles aisées, à titre privé. Il n’en fut pas de même pour les
écoles du peuple qui ne purent évidemment pas l’acquérir et en restèrent à
l’usage de l’abécédaire traditionnel.
Quoi qu’il en soit,
l’invention de Dumas constitue une avancée décisive vers ce qui pourra être,
plus tard, une approche ludique de la lecture et du calcul. Par ailleurs,
devant l’engouement pour sa méthode, Dumas l’adapta à l’enseignement de la
musique et de la lecture des notes.
Le fonctionnement du bureau typographique :
Il est basé sur la
manipulation de cartes représentant les lettres et les différentes manières de
prononcer un son. Ces cartes sont logées dans une sorte de casse, où tous les
sons similaires sont placés dans la même colonne (par exemple in, ain, ein,…).
A l’enfant de puiser dans les cartes pour placer les lettres à la demande de
manière à combiner les sons. Dumas dira de son invention qu’elle est un « alphabet mouvant » qui
permet à l’enfant d’apprendre en même temps à lire et à écrire, même s’il ne
maîtrise pas aisément la plume : « Le
secret consiste à faire de ce travail si pénible un amusement pour le maître et
un jeu pour l’enfant ».
Louis Dumas publia un grand nombre
d’articles décrivant son invention, surtout dans les gazettes de l’époque dont
le Mercure de France. Mais son ouvrage majeur fut La bibliothèque des Enfants qui parut en 1733. Bien après sa mort, le matériel didactique qu’il avait mis au point fut réédité en format
individuel plus accessible. Jean-Gabriel Mérigot, éditeur parisien, sortit une
nouvelle version du bureau typographique vers 1808, dont une version est
conservée au Musée National de l’Education de Rouen.
Il s’agit d’un coffret en
bois aux dimensions fort réduites (105 mm x 235 mm x 100 mm) ayant les mêmes
caractéristiques que le Bureau d’origine. Les consignes d’utilisation sont
identiques : l’élève dispose de réglettes en papier dans lesquelles
viennent s’insérer les fiches cartonnées pour reconstituer les mots et les
phrases des modèles. Le Bureau Typographique avait été qualifié par Rollin
(professeur de Français au Collège de France) de méthode « amusante et agréable », il resta donc en vogue bien longtemps après sa création.
L’alphabet
mobile Thollois
Dans les années 1880, Louis
Thollois, ancien instituteur, créa une « méthode
universelle de lecture, d’orthographe et de calcul au moyen de caractères
mobiles ». Il s’agissait d’un matériel didactique utilisant un format
collectif pour le maître et des casiers individuels pour les élèves.
Louis Thollois naquit à
Paroy-en-Othe dans l’Yonne, en 1814. Il fut instituteur dans ce département, à
Bellechaume puis à Arces avant de mettre au point sa méthode, qui fut relayée
largement par la presse (2), et qui fut reconnue par les
autorités académiques de l’époque « Méthode
universelle de lecture, d’orthographe et de calcul par L. Thollois, ancien
instituteur, et adoptée par les écoles de la ville de Paris. Recommandée par
les autorités scolaires ».
En 1889, Louis Thollois
édita un manuel d’utilisation de sa méthode : Guide de la méthode universelle de lecture, d’orthographe et de calcul
au moyen des caractères mobiles, chez Delagrave. Il y décline les objectifs
de cette dernière et les actions à mener, il souhaite faire de l’élève « un agent actif, aussi actif que le
maître, un collaborateur intelligent dans les leçons qu’il en reçoit ». Vingt
ans après son décès, en 1912, on trouve encore la publicité de la méthode dans
les publications pédagogiques et le matériel didactique continue d’être
fabriqué à Arces et édité à Auxerre, chez Callé, Jay et Laulanie Editeurs.
Le fonctionnement de
l’Alphabet mobile Thollois :
Le matériel est constitué
d’un coffret en bois (105 mm x 250 mm x 35 mm) divisé en 40 compartiments
contenant les lettres de A à Z (accentuées ou non) et les chiffres de 0 à 9,
imprimés sur des cartes de laiton recouvertes de papier. Le revers du couvercle
porte des rainures pour que l’élève y dépose les cartes qui constitueront les
sons, les syllabes, les mots ou les phrases demandées.
Le coffret présenté
ci-dessus est daté de 1881 mais les indications portées sur la vignette de la
boîte comportent la liste des médailles reçues par la méthode, dans différents
concours, depuis 1875. Au demeurant, la vignette représente la version
collective du coffret utilisée dans une classe et préconise l’utilisation pour
les cours préparatoire et élémentaire.
Le
bureau typographique au service du handicap
Les techniques
d’apprentissage pour l’éducation des « infirmes », avant le 18ème
siècle, si elles étaient nombreuses, leur efficacité était toute relative pour
certaines : le guide langue (langue artificielle) pour apprendre à parler
aux muets, les abaques de Pereire pour les enfants sourds, la plume métallique
non fendue et le papier gaufré pour les aveugles… Mais le matériel didactique
le plus utilisé par les instituteurs « des
infortunés des sens et de l’esprit » fut le bureau typographique de
Dumas, à l’instar de l’abbé de l’Epée, de Valentin Haüy ou de l’abbé Deschamps.
Rollin (déjà cité), l’auteur
du Traité des études écrivit
: « Le bureau typographique est une
table beaucoup plus longue que large, sur laquelle on place une sorte de
tablette, qui a trois ou quatre étages de petites loges, où l’on trouve les
différents sons de la langue exprimés par des caractères simples ou composés
sur autant de cartes. Chacune de ces logettes indique par un titre les lettres
qui y sont renfermées. L’enfant range sur la table les sons des mots qu’on lui
demande, en les tirant de leurs loges comme fait un imprimeur en tirant des
cassetins les différentes lettres dont il compose ses mots; et c’est ce qui a
fait donner à ce bureau l’épithète de typographique. Et du fait de sa
simplicité et son aspect ludique, apprendre l’orthographe en jouant, le bureau typographique fut même adopté dans certains hôpitaux
(La Pitié à Paris, l’Hôpital général à
Montpellier…) au sein des classes élémentaires réservées aux enfants malades ou
trouvés. Mais ceux qui en firent un usage intensif furent ceux qui avaient à
prendre soin des « infirmes », notamment les sourds et les
aveugles ».
Du
bureau typographique à l’imprimerie scolaire
« Une
ingénieuse imitation des procédés de l’imprimerie pour la composition,
appliquée à l’art de familiariser les enfants de l’âge le plus tendre avec les
signes du langage et de l’écriture, de les accoutumer à en former des mots, à
en décomposer l’assemblage, et de leur apprendre, avant même qu’ils puissent
manier une plume, et en jouant, l’orthographe et les premiers éléments de la
grammaire », pouvait-on lire dans La Bibliothèque des enfants de Louis Dumas. Ce mimétisme permanent entre
l’imprimeur et l’écolier pouvait-il éternellement échapper à l’œil des
pédagogues de cette Ecole nouvelle qui va naître en ce début de 20ème
siècle ? Evidemment non.
La libération des corps et
des mœurs des années qui suivent la Grande Guerre profitent à la pédagogie
nouvelle. Le deuxième Congrès de la Ligue Internationale d’Education Nouvelle
se tient à Montreux du 2 au 15 août 1923. On y découvre un jeune instituteur
français qui attend beaucoup du congrès : Célestin Freinet. Il est l’un des
rares à enseigner dans une école publique dont il ne maîtrise ni le nombre ni
la qualité des élèves. Freinet est médaillé militaire de 14-18 et une blessure
au poumon lui vaut une incapacité à faire la classe depuis l’estrade par manque
de souffle, il déclare : « J’ai pensé faire diversion en
emmenant les enfants en promenade. Je parle des arbres fruitiers et tous
répètent en mesure : le cerisier est l’arbre qui fait les cerises, le
châtaignier est l’arbre qui fait les châtaignes, puis le noisetier, le pommier,
etc… L’un demande : et l’arbre qui fait les marguerites ? L’arbre qui
fait le chocolat ? Le saladier fait les salades. C’était simple et
logique, si simple que je m’étonnais que personne n’ait pu y penser avant moi.
Si je peux, par un matériel d’imprimerie adapté à ma classe, traduire le texte
vivant, expression de notre promenade, nous retrouverions pour la lecture
imprimée le même intérêt profond ».
Son enseignement prendra
appui sur le journal scolaire, le texte librement exprimé, conçu et imprimé par
les élèves, le retour aux sources en somme. Freinet créera un réseau coopératif
qui lui permettra de diffuser sa méthode dans toute la France et même à
l’étranger, mais ceci est une autre histoire…
Revoir
sur le sujet :
L’imprimerie à l’école : au-delà de la
technique par Jean Gaumet
(1) :
« L’idée d’apprendre à lire et à écrire à un enfant en l’amusant vient
vraisemblablement de la Renaissance humaniste, et surtout de l’invention de
l’imprimerie. L’apprentissage de masse de la lecture et de l’écriture ne
pouvait débuter que grâce à l’imprimerie. Ce fut en apprenant aux enfants à
manier les lettres, à l’instar des typographes, qu’ils purent se mettre à lire
et à écrire. Mais il fallut néanmoins un certain temps et l’élaboration de
certaines techniques pour y parvenir. Locke, après Erasme, Vives ou même
Fénelon, permit à l’idée d’instruire les enfants en jouant, de trouver son expression la plus
adéquate.
Jusqu’au XVIIIème siècle,
l’apprentissage du latin imposait toute une technologie manuelle et il ne
pouvait être question d’un jeu. Néanmoins, à partir du XVIème siècle des
méthodes apparurent dont celle, comme on l’a rappelé, préconisée par les
grammairiens et philologues, notamment le Castillan Antonio Nebrija,
laquelle consistait à remplacer l’épellation des lettres par leur son; dire par
exemple be au
lieu de bé, ce
qui imposait par ailleurs de coupler la consonne avec une voyelle. Dès 1610, à
Madrid, des précepteurs, comme les frères Morales, enseignèrent aux enfants de
la noblesse le castillan à l’aide de cette méthode, théorisée en 1620 par Juan
Pablo-Bonet, sous le titre de Réduction des lettres à leurs
éléments primitifs : élément, c’est-à-dire le phonème.
Les pédagogues du XVIIIème
siècle popularisèrent cette méthode notamment Py Poulain de Launay, lequel
publia en 1719, un ouvrage intitulé : L’art
d’apprendre à lire le français et le latin par un nouveau système si aisé et si
naturel qu’on y fait plus de progrès en trois mois qu’en trois ans par la
manière ordinaire. La manière ordinaire c’est à dire l’épellation du
nom des lettres. Dans le même ordre d’idées, le Quadrille
des enfants de Berthaud, vers 174O, était un
jeu de cartes qui associait des sons et des images: pour le son cau, on avait dessiné un abricot. »
Jean René Presneau, Signes et institution des
sourds aux XVIIIème et XIXème siècle, Champ
Vallon, Seyssel, 1998
(2) : « Les alphabets mobiles à l'Ecole
maternelle.
La
lecture était autrefois l’enseignement le plus pénible et le plus lent de
l’école primaire, celui qui inspirait le plus de répulsion aux enfants et
mettait à plus rude épreuve la patience du maître.
Tous ceux de notre âge se souviennent des ennuis qu’il leur a causés, des punitions qu’il leur a values, des larmes qu’il leur a fait répandre. Néanmoins on mettait généralement deux ou trois années pour apprendre à lire à peu près couramment. Chaque jour ramenait les longs et fastidieux exercices de lecture aux tableaux imprimés, suspendus au mur ou d’épellation dans des livres incompréhensibles. Aujourd’hui, grâce au perfectionnement des méthodes et des procédés employés on arrive de diverses façons en moins de temps avec moins d'effort, moins de fatigue, moins d'ennui à apprendre à lire aux tout jeunes enfants. Avec les alphabets mobiles Thollois les résultats que l'on obtient, lorsque les enfants sont bien dirigés sont surprenants, voici comme on procède :
Chaque enfant est pourvu d’une jolie boîte en bois très solide, divisée en compartiments où sont contenues des lettres mobiles collées sur zinc. Tous les élèves de la division que l’on fait travailler cherchent, avec leurs lettres mobiles, à reproduire sur la tablette du casier le mot que le maître a formé avec de grandes lettres qui servent de modèle sur un casier-tableau placé devant tous les bambins. On fait écrire papa, maman, salade, mouton, cheval, poule, jardin, etc., etc., des mots familiers à l’enfant ; il les prononce en même temps. Son œil s’y habitue et il retrouve facilement les lettres nécessaires à la formation de chaque mot dont il apprend ainsi l'orthographe.
On comprend combien le maniement des lettres mobiles exerce son intelligence et sa vivacité. Il habitue l’enfant à être actif, à avoir de l’ordre : c’est le travail manuel par excellence.
Quelle joie quand il arrive à composer un mot plus vite que son camarade ; il y a émulation ; la discipline est d’autant plus facile que les enfants sont constamment et surtout agréablement occupés.
Rien de plus curieux que de voir 10, 20, 30, 40 enfants de cinq à six ans travailler aux casiers, on dirait des petits compositeurs préparant un journal. Aussi, bientôt toutes les écoles maternelles, toutes les petites classes, toutes les familles se serviront de cet ingénieux procédé qui, tout en amusant les enfants, leur apprend à lire et à compter beaucoup plus vite que tous les moyens employés jusqu’à ce jour. » Le Républicain de Joigny, 1898
Tous ceux de notre âge se souviennent des ennuis qu’il leur a causés, des punitions qu’il leur a values, des larmes qu’il leur a fait répandre. Néanmoins on mettait généralement deux ou trois années pour apprendre à lire à peu près couramment. Chaque jour ramenait les longs et fastidieux exercices de lecture aux tableaux imprimés, suspendus au mur ou d’épellation dans des livres incompréhensibles. Aujourd’hui, grâce au perfectionnement des méthodes et des procédés employés on arrive de diverses façons en moins de temps avec moins d'effort, moins de fatigue, moins d'ennui à apprendre à lire aux tout jeunes enfants. Avec les alphabets mobiles Thollois les résultats que l'on obtient, lorsque les enfants sont bien dirigés sont surprenants, voici comme on procède :
Chaque enfant est pourvu d’une jolie boîte en bois très solide, divisée en compartiments où sont contenues des lettres mobiles collées sur zinc. Tous les élèves de la division que l’on fait travailler cherchent, avec leurs lettres mobiles, à reproduire sur la tablette du casier le mot que le maître a formé avec de grandes lettres qui servent de modèle sur un casier-tableau placé devant tous les bambins. On fait écrire papa, maman, salade, mouton, cheval, poule, jardin, etc., etc., des mots familiers à l’enfant ; il les prononce en même temps. Son œil s’y habitue et il retrouve facilement les lettres nécessaires à la formation de chaque mot dont il apprend ainsi l'orthographe.
On comprend combien le maniement des lettres mobiles exerce son intelligence et sa vivacité. Il habitue l’enfant à être actif, à avoir de l’ordre : c’est le travail manuel par excellence.
Quelle joie quand il arrive à composer un mot plus vite que son camarade ; il y a émulation ; la discipline est d’autant plus facile que les enfants sont constamment et surtout agréablement occupés.
Rien de plus curieux que de voir 10, 20, 30, 40 enfants de cinq à six ans travailler aux casiers, on dirait des petits compositeurs préparant un journal. Aussi, bientôt toutes les écoles maternelles, toutes les petites classes, toutes les familles se serviront de cet ingénieux procédé qui, tout en amusant les enfants, leur apprend à lire et à compter beaucoup plus vite que tous les moyens employés jusqu’à ce jour. » Le Républicain de Joigny, 1898
« De
l'instituteur français : Sur la méthode Thollois.
Sous
les auspices du directeur de l'enseignement, M. Thollois vient d’expérimenter,
à l’Ecole annexe de l’Ecole normale d’Auteuil, à l’Ecole maternelle annexe de
l’Ecole normale des Batignolles, ainsi qu’à l’Ecole enfantine du lycée
Charlemagne, un procédé qui paraît appelé à rendre des services à
l’enseignement.
Le système se compose de petits casiers comme ceux dont se servent les compositeurs d'imprimerie et où sont renfermés des lettres et des chiffres. L’enfant a toujours, on le sait, la tendance de faire et défaire, bâtir et démolir. C’est sur cet instinct enfantin qu’est basée la méthode Thollois.
Les caractères sont de petites plaques de zinc que l’enfant cherche dans les compartiments du casier pour ranger en ordre et former des mots, des petites phrases. Ensuite, des nombres sur de petites tringles disposées dans le couvercle du casier, il démolit pour remettre en place, d’où exercices, mouvements dont a toujours besoin l’enfant. Le principe semble pratique et rationnel. Pour les enfants, il y a là une distraction, et pour les maîtres une aide dont ils tireront utilement parti. » L’Enseignement Pratique n° 14, 2 janvier 1898
Le système se compose de petits casiers comme ceux dont se servent les compositeurs d'imprimerie et où sont renfermés des lettres et des chiffres. L’enfant a toujours, on le sait, la tendance de faire et défaire, bâtir et démolir. C’est sur cet instinct enfantin qu’est basée la méthode Thollois.
Les caractères sont de petites plaques de zinc que l’enfant cherche dans les compartiments du casier pour ranger en ordre et former des mots, des petites phrases. Ensuite, des nombres sur de petites tringles disposées dans le couvercle du casier, il démolit pour remettre en place, d’où exercices, mouvements dont a toujours besoin l’enfant. Le principe semble pratique et rationnel. Pour les enfants, il y a là une distraction, et pour les maîtres une aide dont ils tireront utilement parti. » L’Enseignement Pratique n° 14, 2 janvier 1898
(3) :
L’abbé Louis Gauthier fut instituteur et maître de pension. Il inventa diverses
méthodes pour faciliter les apprentissages des enfants « dans leur
première éducation). Son objectif était d’instruire le premier âge en
l’amusant, vœu pieux s’il en est ! La collection de ses Jeux Instructifs
était composée de lotos, elle proposait, entre autres, la Boîte typographique
(vers 1788 ?). L’abbé mourut en 1818.
P.P
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