Voyage
au Pays Noir
Journal Le Courrier du 6
mars 1983 (collection musée)
Montceau-les-Mines,
centre-ville (collection privée)
La
visite guidée de Montceau en 1983
Il
y a 40 ans, le groupe de travail du Musée de la Maison d’Ecole de Montceau,
piloté par Madame Suzanne Régnier, quittait un instant son terrain de jeu
privilégié qu’était l’« école d’autrefois » pour proposer une visite
guidée de notre ville. Ce circuit fut publié en août 1983 par le syndicat
d’initiative et son Président de l’époque, Monsieur Champeil (1). On pouvait y lire en introduction,
sous le titre visionnaire « Tourisme vert » : « Voici à l’intention de visiteurs
de toute origine, de tout niveau et de tout âge, une promenade montcellienne,
réalisable en voiture, à bicyclette et même à pied… ». Un voyage dans le temps qui laisse une
place aux souvenirs. Reconnaîtrez-vous le parcours ? (en fin d'article, l'histoire du Taboulot)
Montceau-les-Mines, place de
l’Eglise et place du marché (collection privée)
Il
y a 40 ans…
Et les rédacteurs de poursuivre :
« … vous ferez ainsi connaissance
avec une ville tout juste centenaire, née du charbon, vivant d’abord par lui,
subissant les contraintes de son exploitation mais se refusant à mourir avec
lui. Ce circuit n’est pas le résultat d’élucubrations d’individus en mal de
tourisme ou d’histoire locale. Il a été expérimenté, amélioré, modifié par les
participants au groupe de travail de la Maison d’Ecole à Montceau-les-Mines,
avec la participation de Monsieur Raymond Dazy. Pour dédoubler les groupes de
30 personnes, il a fallu penser comment et pourquoi, l’école, la mine, la ville
sont en étroite liaison dans le Bassin minier et adapter ainsi le trajet aux visiteurs.
Ce qui a semblé valable pour des étrangers peut sans doute l’être aussi pour
les habitants de la Communauté.
Montceau-les-Mines, Hôtel de
ville à droite (collection privée)
Le
début et la fin de l’itinéraire se situent à l’hôtel de ville, côté canal car
le stationnement est aisé mais le trajet peut être effectué dans un autre sens
et à partir d’autres lieux.
Du canal au puits
Empruntant
l’imposant pont levant, successeur du vieux pont tournant, on laisse à main
droite, le siège de l’administration des Houillères du Centre et les grands
bureaux, ainsi que l’hôtel du commerce, sis à l’emplacement de la première
auberge fondée pour loger le personnel affecté au creusement du canal du Charolais
(du centre) fin 18e siècle.
Le pont tournant (avant d’être
levant) (collection privée
Hôtel du Commerce
(collection privée)
Par
la grande levée, on gagne la centrale thermique : de l’autre côté du
canal, après l’usine Blanchard, le dépôt des autobus de la R.T.S.L (Régie des
Transports de Saône-et-Loire) a remplacé le dépôt du tacot de Beaubery qui,
jouxtant alors la voie d’eau, permettait l’écoulement des marchandises du
Charolais par péniches.
Usine Aillot et Dépôt des autobus de la RTSL (Régie des Transports de Saône-et-Loire) (collection musée)
Lucy
III, avec sa cheminée haute du tiers de la Tour Eiffel et son
condensateur-diabolo, produit 250 M-kWh et s’alimente des importants stocks de
charbon tirés des deux derniers puits (Darcy dont on aperçoit les deux
chevalements et Rozelay à 5 kilomètres plus au Sud). Une vingtaines de puits
ont progressivement disparu du Nord au Sud, presque dans l’ordre de leur
fonçage au fur et à mesure de l’application du plan de récession charbonnière
de 1958. Quel contraste avec la vieille centrale , Lucy 1921, toute proche du
nouveau centre de production de vapeur destiné au chauffage urbain.
Centrale Lucy III
(collection musée)
Poursuivant
le long du canal, on trouve en une succession intéressante, le port des
Chavannes où stationnent les péniches en attente de chargement (chaque puits ou
presque avait son port), la masse sombre du lavoir où le tri automatique a
supprimé la pénible corvée des enfants et des trieuses, ensuite, l’usine de
fabrication d’agglomérés et enfin, les voies ferrées destinées aux trains de
charbon.
Le port des Chavannes
(collection particulière)
L’usine de fabrication des
agglomérés (collection particulière)
Prendre
à droite la première route dite de chez l’Ecuyer (indication : décharge
des Genêtes), en laissant au loin sur la gauche l’hôpital Jean Bouveri,
construit dans l’ancien parc de l’habitation des Chagot, fondateur de la
compagnie des mines, gagner Darcy par la route de droite en haut de la côte. L’arrêt
facile au niveau du premier portail permet un bon coup d’œil sur les chantiers
de bois d’étayage (où pullulaient les lapins !) et sur les deux
chevalements, ainsi que les bureaux. Du chevalement de gauche part le passage
couvert aérien qui mène les mineurs des cages aux douches.
Les chevalements du puits
Darcy (collection privée)
On
rejoint alors en continuant tout droit, la bretelle de la route express à la
sortie de Montceau-Centre. Ne pas s’engager sur la voie rapide mais suivre à
gauche sur le pont, la direction de Sanvignes.
Exploitation disparue, vie
maintenue !
On
atteint alors la cité du Magny où les trois puits ont été abattus. A droite,
dans la petite côte se situent les commerces privés (toujours installés en
périphérie des cités), dans les habitations avec ou sans étage, au toit sans
avancée très caractéristique de la construction individuelle locale à la fin du
19e siècle. Le parallélisme plus qu’approximatif des murs et des
toits signale l’affaissement dû aux galeries souterraines.
La Chapelle du Magny
(collection privée)
Les écoles du Magny (e-monsite.com)
La
place conserve sa chapelle mais a perdu ses deux écoles et la maison de
l’ingénieur chargé des puits. Sur la gauche, en continuant sur Sanvignes, se succèdent
deux maisons à multiples logements, des habitations doubles entourées de leur
nécessaire jardin et une série de baraquements dit « camp des
Georgets », édifiés pendant la première guerre mondiale pour loger les
réfugiés du Nord, puis à partir de 1921 des mineurs émigrés de Pologne. C’est
un type de constructions assez exceptionnel à Montceau et qui rappelle d’assez
loin les corons des bassins houillers du nord. On les voit sous un autre angle
en descendant à gauche, en direction des Gautherets, des Baudrats pour faire un
demi-tour facile sur la place de l’étang du bois-du-Leu.
Ecole du bois du Leu
(collection privée)
Sur les lieux très ancien du
Château de Barrat
Reprendre
le même trajet dans l’autre sens et au Magny s’offrent deux possibilités :
Par la rue de « Chez
Legain » (juste
après l’ancienne école édifiée sur vérins hydrauliques). On la suit à gauche jusqu’aux rues de Brest (à gauche) puis de
Saint-Malo (à droite). Au bas de cette rue à droite, la formation d’un nouvel
étang dans le lit du ruisseau de la Groseille (2) témoigne de l’importance des affaissements miniers récents à
l’Ouest de la route express. Rejoindre par la droite la rue de Besançon, à
Rouverat et la suivre ensuite sur la gauche.
Par la rue de Besançon (juste avant la voie rapide) on gagne Rouverat en passant devant les baraquements destinés aux prisonniers de la Grande Guerre. Sur la droite, la ferme en activité prouve, si besoin est encore, l’imbrication campagne-zone industrielle typique du Bassin minier. En face, mais de l’autre côté de la route s’élèvent les tas de charbon stockés par la centrale exactement sur les lieux du très ancien Château de Barrat, détruit pour faire place à Lucy III et à une découverte encore en pleine activité. Par une route fréquemment défoncée, on entre dans l’énorme quartier du Bois-du-Verne (qui représente près d’un tiers de la population montcellienne).
Puits et Château du Barrat
(collection privée)
La sapine et la cafetière
Dès
l’arrivée, après les maisons de guingois de la rue de Nancy, accéder par la
première rue à gauche à la chapelle flanquée des deux écoles de la mine
devenues communales à la nationalisation des Charbonnages en 1947. Passant
devant l’école à droite, on rejoint à travers la cité, la place du marché avec
son kiosque, preuve de la vitalité et de la vie associative de ce secteur. Il y
a tout autour une grande variété de maisons dont les plus anciennes
vraisemblablement construites aux environs de 1860, se caractérisent par leurs
fenêtres en arc de cercle.
La Chapelle du Bois-du-Verne
(collection privée)
La Place du Marché au
Bois-du-Verne (collection privée)
C’est
aussi là que s’extériorise la vie du mineur : si l’on ne voit pas, de la
rue, la cafetière toujours tenue au chaud à l’arrière de la cuisinière, la
buanderie adjacente à la maison (souvent appelée la « carrée »)
recèle peut-être encore quelques grands cuveaux de bois, la sapine, destinée au
décrassage du mineur lorsque les douches n’existaient pas encore sur le carreau
des puits. Elle est parfois devenue une cuisine d’été.
Exemple de
maison avec deux logements en 1894. © CUCM, document Écomusée, reproduction D.
Busseuil.
On
sort de la cité par l’une des rues à droite et on débouche sur la rue Anatole
France (la rue des commerces) pour atteindre par la gauche les feux de la rue
de la Coudraie ; on descend par la droite « au Montceau ». A la
place des très vieux quartiers de la Verrière et de Rugny, s’étendent les tout
nouveaux P.L.R des Hauts-de-Sorme, même les noms ont été remis au goût du
jour ! Puis une belle enfilade de découvertes abandonnées dernièrement se
profilent à gauche, tandis que celles de droite, remblayées déjà, offrent un
parcours d’activités physiques dans une verdure encore jeune.
Une cité de sa naissance à
sa mort
Vous
voici maintenant au premier carrefour à gauche, à l’entrée de la cité de la
Sablière 1833-1834 ! Elle n’était alors qu’un quartier neuf de Blanzy et
elle présente une belle variété d’habitations ouvrières construites de cette
date à 1919 environ, pour la plupart. L’une d’elles, rue de l’Ancien Hôpital (à
gauche de l’avenue de la Sablière) reste le plus ancien témoin de l’intérêt du
patronat local pour les réalisations immobilières. En 1867, une maison en H de
ce type en a porté le renom jusqu’à l’exposition universelle de Paris.
Montceau : cité des
Alouettes (écomusée)
On
poursuit la route vers le stade des Alouettes (qu’on laisse à droite) jusqu’à
une impasse où le demi-tour est aisé. De cet endroit, on devine le trou de la
découverte non encore remblayé et on peut imaginer le nombre d’habitations
détruites pour le creuser. Les mineurs et retraités délogés sont en cours de
réinstallation dans des maisons individuelles et des petits blocs de l’autre
côté de l’axe Bois-du-Verne/Montceau que l’on regagne pour aller à gauche au
carrefour de la 9e écluse (3).
Carrefour de la 9e
écluse (collection privée)
Carrefour de la 9e
écluse (Détail)
La maison de l’éclusier,
bien rénovée, est l’une des rares demeures du début du 19e siècle.
Derrière l’écluse se dresse le second hôpital des mines créé en 1871 et devenu
public en 1981 ; il masque le collège Saint-Exupéry qui a supplanté les
cinq fermes « du Montceau » dont on signalait l’existence dès le
milieu du 13e siècle. On peut, de cet endroit : soit revenir à
son point de départ par la droite après le pont en longeant le canal et le
centre-ville, coincé entre ce dernier et la voie ferrée ; soit essayer en
allant droit devant soi, une incursion dans un quartier qui rappelle une longue
transformation.
Un siècle d’urbanisme
Par le boulevard
de-Lattre-de-Tassigny, arriver à la digue de l’étang du Plessis, travaux
décidés en 1866, après vingt ans d’abandon
de ce creux de vallée devenu marais.
Le « grenouillat »
du Plessis à l’abandon avant les aménagements (collection privée)
On contourne le lac par la
gauche pour longer les installations sportives (stade Jean Bouveri, piste
cycliste moderne et piscine) et apercevoir le château du Plessis de fondation
moyenâgeuse mais rénové au 19e siècle. En suivant ces grands
boulevards bordés d’arbres, on revient vers l’esplanade. Un bon siècle sépare
l’ancien quartier du Champ-du-Moulin des H.L.M du Plessis et du gros centre
commercial du Moulin-de-Bel-Air édifié sur la petite rivière enterrée
maintenant (4).
Le lycée Henri Parriat, la
digue de l’étang du Plessis avec à sa droite le restaurant Pompanon et à sa
gauche « les Charmilles » (collection privée)
La ZUP prend la place du
restaurant Pompanon (collection privée)
Bien avant, la
« baignade », sans la piscine (collection privée)
Rejoindre
la 9e écluse et regagner l’hôtel de ville en tournant à gauche.
Hôtel de ville et canal du
centre (fonds Gillot)
Voilà
ce bref itinéraire, environ 20,6 kilomètres, qui mériterait de plus amples
détails, de même qu’a été laissée de côté toute la zone résidentielle hors-mine, vers l’Est, faute de place et pour
vous laisser aussi le plaisir de découvertes personnelles. »
En
guise de conclusion
Cliquez sur les
images pour voir les vidéos
Sources :
- Archives musée.
- Photographies et cartes
postales : fonds musée et fonds privés.
(1) :
M. Champeil (collection
musée)
(2) : La
Groseille est l’une de ces petites rivières (ou petits ruisseaux, selon
l’importance qu’on y attache) qui serpentent dans Montceau. « Le nom de
La Groseille n’a, bien entendu, rien à voir avec les baies homonymes. En
revanche, il a le même nom étrange que, dans le Brionnais, le lieu-dit « La
Groselière » (Bois-Sainte-Marie) et surtout le ruisseau autrefois dit «
Greuséli », puis « Grosélié » (devenu aujourd’hui Le Merdasson !), qui coule à
Marcigny ou Semur-en-Brionnais. Son nom, selon Mario Rossi, était l’équivalent
de « ruisseau caillouteux ».Jean-Pierre
Valabrègue, article pour le JSL71, 2011. Si elle prend sa source à
Saint-Bérain-sous-Sanvignes, entre les hameaux de « Villeneuve » et
« Les quatre rues » c’est au
Bois-du-Verne qu’elle entre sur le territoire. Une fois ce quartier traversé, elle vient alimenter
l’étang de Rouverat qui se déverse à son tour dans le ruisseau des Marais qui
est entré à Montceau près des Georgets, avant de rejoindre la Bourbince. « La
Bourbince reste « la » rivière de Montceau. Née dans le complexe de Longpendu,
elle fit des siennes jusqu’en 1965, où les inondations furent catastrophiques.
Mais, par le miracle des eaux de ruissellements qui viennent l’enrichir, elle
prend l’allure, à Paray-le-Monial, d’un majestueux plan d’eau où se reflète la
basilique. Son nom est apparenté au nom du dieu gaulois Boruo qu’on retrouve à
Bourbon-Lancy, mais il dérive plutôt d’un mot de la même famille, « borua »
désignant une rivière boueuse. Elle l’est restée, boueuse, bien qu’elle se soit
assagie grâce aux travaux conduits en amont. » Jean-Pierre Valabrègue, article pour le JSL71, 2012.
(3) : Voir l’article du blog sur les Alouettes/la
Sablière : https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.com/2023/01/la-memoire-effacee.html#more
(4) : Le mystère du
« Taboulot » révélé aux plus jeunes :
Voici l’histoire du Taboulot
dont les anciens (de plus en plus rares) se souviennent encore…
A Gourdon, à la
« Mouille à la Dame », (chemin qui mène à Montbretange, dont le
panneau indicateur fut régulièrement volé par des collectionneurs avertis et
n’est donc plus remplacé…) naît la rigole de Montbretange, un affluent du
ruisseau du Moulin Neuf ou ruisseau du Plain Joly, qu’on appelle
aussi le ruisseau de Gourdon, et qui va alimenter l’étang du Plessis. Ce fut
autour de celui-ci, sur les hauteurs, que le Docteur Jeannin (maire de Montceau
de 1878 à 1884, conseiller général) découvrit plusieurs stations préhistoriques
aux lieux-dits « Plessis », « Semart »,
« Croix-Racot », « Gris », « Montferroux »,
« Ursinge » et « Montbretange », dont les trouvailles se
trouvent au musée du Grenier à sel de Mont-Saint-Vincent.
La « queue de
l’étang », séparée de l’étang du Plessis par la route de Mâcon, photographie
prise des « Beurdoulées », en
face « les Acacias », à droite le futur restaurant chez
« Nénesse » et sa guinguette, repris ensuite par
« Nanard », toute une aventure !
Bientôt, après avoir longé
les Beurdoulées, le ruisseau du Moulin neuf se jette dans la première queue de
l’étang du Plessis, pour en ressortir au déversoir de la digue sous le nom de
Taboulot. De nos jours, la « queue de l’étang » est comblée par les
sédiments et n’existe plus, mais elle fut, dans mon jeune temps, un coin de
pêche très fréquenté. Deux sentiers aujourd’hui bouchés permettaient de
descendre directement de mon quartier des
Bois-Francs vers la queue de l’étang : un dans le prolongement de la rue
« des Cerisiers » (actuelle rue Desautels), qui plongeait jusqu’à un
batardeau sur le ruisseau. Batardeau qui formait une petite retenue d’eau riche
en goujons, vairons et autres « moutelles », mais surtout évitait
l’ensablement de l’étang ; et un autre sentier, à cent mètres à gauche du
précédent, au sommet de la côte de la rue de Stalingrad, tout aussi abrupt que
le précédent, et qui rejoignait la route de Mâcon en longeant la pointe de la
queue de l’étang.
Vue générale des années
1960 : le Taboulot part du déversoir de la digue de l’étang du Plessis,
longe le Boulevard de Lattre de Tassigny, passe sous le pont de la rue du
Château et il est ensuite enfoui à partir du nouveau pont du chemin de fer sous
lequel il passait précédemment, parallèle à la route. Le collège Saint-Exupéry
n’est pas encore construit, ni le « Mammouth », ni la ZUP du Plessis
Et voilà donc, qu’un jour, disparaît le
Taboulot après le déversoir de l’étang du plessis, comme par enchantement. Bien
que sorti des mémoires, il est cependant toujours là, enfoui sous terre, sous
des tonnes de béton et de goudron. Trois parkings l’ont recouvert : un avant
le supermarché Géant (ex-Mammouth), un devant le supermarché, et un autre après
le pont du chemin de fer, devant le collège et l’Hôpital. Le
« Taboulot » coule en douce, de la digue de l’étang du Plessis,
jusqu’aux Alouettes/la Sablière où il se jette dans la Bourbince, non sans
avoir fait quelques mètres à l’air libre, au bord de l’Avenue des Alouettes,
après être passé sous le canal.
Vers 1900, le Taboulot entre le pont de la rue du Château et le pont du chemin de fer (que l’on aperçoit au fond à droite, ancien pont voûté). A l’emplacement actuel du parking du Géant, les laveuses sont au travail (comme le furent ma grand-mère et mon arrière-grand-mère qui lavaient le linge de certains commerçants de la rue Centrale et d’un ingénieur de la mine).
A noter que la route et le Taboulot
passaient tout deux sous le pont, côte à côte : cet endroit s’appelait la
Prise d’eau…
Le Taboulot est passé sous
le pont du chemin de fer et coule alors sous le pont de la rue de l’Hôpital
(devenue l’Avenue Saint-Exupéry), devant l’école de filles (à droite) et
l’hôpital (à gauche).
Bonjour,
RépondreSupprimerJe tiens à vous remercier pour votre article.
Les informations que vous avez partagées sont très utiles pour ceux qui cherchent à en apprendre davantage sur l'histoire de la ville.
Votre attention aux détails et à la précision des faits ajoutent une touche personnelle à votre article, ce qui le rend encore plus intéressant. Les photos et les illustrations que vous avez incluses donnent vie à l'histoire et permettent aux lecteurs de se faire une idée plus claire de ce qu’était Montceau-les-Mines, il a quelques années.
Je suis sûr que cet article sera très utile pour ceux qui souhaitent connaître le passé de la ville et découvrir son riche patrimoine historique.
Les photos publiées remontent à plusieurs années en arrière, mais elles ont su capturer des souvenirs précieux de cette période notamment celles du lac du plessis.
Encore une fois, félicitations pour votre excellent article.
Cordialement,
PS : pouvez-vous me confirmer qu’avant d’être un pont tournant modifié dans les années 40 en pont levant, qu’il en était déjà un à son origine ?