1951 : l’école Jean Jaurès de Montceau
Au
secours de l’école de Campénéac (Morbihan)
En 2019, l’enseignement
catholique scolarise toujours 40 % des élèves bretons (deux fois plus qu’au
niveau national) mais l’école publique a tout de même progressé dans son
implantation et sa reconnaissance. Ce ne fut pas toujours le cas et surtout pas
dans les années d’après-guerre où l’école de la République était vue d’un
mauvais œil par le clergé en ces terres de religion.
Voici donc le récit de la
difficile naissance de l’école publique
de Campénéac, filleule de l’école Jean Jaurès de Montceau, face au monopole
privé. Mais dans ce premier chapitre, rappelons la situation juste avant 1951…
La
mobilisation de l’enseignement catholique de l’Ouest
Période
1945-1950
Dès 1945, en réponse
aux excès du régime de Vichy en faveur du catholicisme, la pression exercée par
les tenants de la laïcité est forte (1). L’école n’est pas exempte de ce
débat et, sentant la menace poindre, le Comité national de l’enseignement libre
lance un référendum national populaire sur la liberté de l’enseignement. L’investissement catholique est d’une rare ampleur et, malgré
la pénurie de ces temps d’après-guerre, ce sont 96 000 tracts et
231 000 bulletins qui sont édités pour la seule Vendée, ce qui est
considérable. L’investissement des militants ne l’est pas moins et les
consignes du mouvement sont très respectées, les doyens doivent solliciter « leurs jeunes gens et jeunes filles
des mouvements d’Action catholique pour que ces documents soient portés à peu
près en même temps et sans délai dans toutes les paroisses » (2). Outre cette mobilisation, les
résultats du référendum sont peu interprétables du fait de la durée du vote
(qui s’étale sur une longue période) et le probable « gonflage » des
chiffres (les 148 000 « oui » à la Liberté avancés en Vendée, les
2 millions pour tout l’Ouest, semblent en effet peu réalistes).
Mais pourquoi cette colère ?
Tout d’abord, le
contexte des premières élections municipales d’après-guerre se profile et la
nouvelle vision du militantisme laïque issu de l’action résistante des Comités
de libération, relayée par le Front national et le Syndicat National des
Instituteurs notamment, inquiète (3). Ensuite, il y eut le vote
national
de la fin des subventions accordées par le régime de Vichy à l’enseignement
catholique. Dès lors, se cristallise dans cet ouest catholique, un sentiment de
défense que l’on n’avait pas vu depuis les années 1920.
Sous l’impulsion des amicales de
l’enseignement libre comme celle du CALS, Comité d’action pour la liberté
scolaire (créé en mai 1945) ou encore de la Ligue féminine d’Action catholique
française, de nombreux cortèges défilent sous le chant « Nous voulons Dieu dans nos écoles ». Contrairement au
mouvement de 1925, les femmes sont donc les bienvenues dans l’action. Doit-on y
voir l’influence de ce tout nouveau droit électoral dont elles sont désormais
détentrices ? Ou tout simplement le poids de la Ligue d’Anjou, présidée par la princesse de
Robech, qui compte 30 000 adhérentes (trois fois plus nombreuses que l’UCA
masculine…) ?
La
réaction est en marche :
Conscient de l’importance d’ouvrir les
comités scolaires aux paroissiens les plus militants, le cardinal Liénard
insiste sur la reconnaissance du rôle privilégié des APEL (associations des
parents de l’enseignement libre). C’est une manière de mettre en avant
l’argument selon lequel l’essentiel de l’effort financier depuis la fin des
subventions et le tarissement des généreux donateurs reposerait entièrement sur
les parents, surtout dans une région où l’école publique est très peu implantée
et où l’offre de la gratuité n’existe pas. On vit aussi se créer des comités
scolaires paroissiaux et cantonaux et ce fut l’âge d’or des kermesses
mobilisatrices dans l’ouest catholique, seule région du reste, à suivre les
évêques combatifs durant la campagne référendaire.
L’influence
du CALS :
Le Comité d’action pour la liberté scolaire fut
la création des évêques protecteurs de l’Université catholique d’Angers avec
pour objectif de contrôler les APEL. Les premières actions du comité se firent
dans la discrétion, pour ne pas dire dans l’ombre, bien que Laguette, président
des APEL de Vendée fut parallèlement à la tête du CALS… L’église fut d’abord
réticente à reconnaître la structure tandis que la direction nationale des APEL
refusait de relayer cette mobilisation localisée.
Cependant, le CALS poursuivait son
implantation et à partir de 1947, dramatisant de plus en plus la situation, il lança
l’éventualité de la grève des impôts avec force affiches et tracts, utilisant
pour le coup un langage combatif emprunté à d’autres luttes : « Il suffit d’un petit nombre bien
décidé et il se fera du bon travail. 12 pêcheurs ont bouleversé le monde. Dans
les grèves, quelques militants entraînent des milliers de camarades »
(Jean Bouyer), dont acte ! Cette stratégie, qui fut du reste qualifiée de
« francs-tireurs » par Monseigneur Coste, était d’une efficacité
redoutable et durant la période 1948-1949, le CALS démarcha les élus agitant le
spectre du vote sanction des catholiques au cantonales de mars 1949 et la mise
en œuvre de la grève de l’impôt (4).
La
goutte de trop :
Le
mouvement est à son apogée en 1950 avec l’organisation de grandes
manifestations de masse (5), mais le soutien de l’épiscopat breton fait
toujours cruellement défaut. L’échec final du CALS fut probablement dû aux
discours légalistes et modérés des cardinaux Roques, Fauvel, Chappoulie, ainsi
que de celui de l’évêque de Rennes, qui entendaient bien avoir le dernier mot
hiérarchique sur la situation créée par des laïcs qui passaient outre leur
avis.
Le
CALS perdit aussi le soutien politique national, voulant imposer une grève des
impôts alors que Bidault et le MRP (Mouvement Républicain Populaire) étaient au
pouvoir… Le Vatican ne tarda pas lui-même, à remettre le jusqu’au-boutiste
Monseigneur Cazaux sur le bon chemin. L’élan fut brisé net et fin août, un
communiqué du CALS appelait à la fin d’une grève qui n’avait jamais eu lieu. Le
comité sauvait la face grâce à René Pleven qui avait finement amadoué le CALS
en l’invitant à participer à la commission Paul-Boncouret et offert un
strapontin à Laguette.
L’épilogue :
La
cause catholique ne fut pas perdue pour autant car les années 50 débutèrent
sous le signe de la négociation et des avantages. Les APEL, d’un militantisme
moins radical, tirèrent bénéfice des pourparlers nationaux, notamment sur les
subsides de la loi Baranger. Le CALS, rabroué par le cardinal Roques à la
commission épiscopale de l’enseignement du 7 mai 1951, n’en continua pas moins
son lobbying dans l’ombre, influant sur la future loi Debré du 31 décembre 1959
(6).
En
conclusion, on peut avancer l’hypothèse que les moyens d’actions utilisés par
l’enseignement catholique durant cette période d’après-guerre avaient laissé une
empreinte et une postérité indéniable qui se virent ravivées lors des
manifestations de 1983-1984 contre la loi Savary (7).
C’est dans ce contexte tourmenté
qu’une école publique tenta de s’implanter dans la petite commune de Campénéac
dans le Morbihan, contre vents et marées, sans le sou. Son appel au secours fut
entendu par l’Inspection académique de Saône-et-Loire qui fit une demande de
parrainage. L’école Jean Jaurès de Montceau, en la personne de Monsieur Joly
son Directeur et toute son équipe, se porta volontaire. Epaulée par les parents
d’élèves et le Patronage laïc, son soutien moral et financier fut décisif. C’est
cet élan solidaire qui vous sera conté dans la deuxième partie de :
1951 : l’école Jean Jaurès de Montceau
Au
secours de l’école de Campénéac (Morbihan)
(1)
: Extrait de l’article du blog :
Vers
une nouvelle guerre scolaire
La guerre perdue,
l’occupation du territoire et la venue au pouvoir de forces réactionnaires
ravivent la guerre scolaire. Dès 1940, les écrivains catholiques affirment que
si la France est occupée par les nazis et les fascistes, c’est la faute à
Voltaire, Rousseau et à Emile Combes et sa « laïcité» :
« Ah, si on avait écouté l’Eglise (…) La
franc-maçonnerie, à juste titre est frappée. Mais dès le XVIIème siècle les
Papes la condamnaient. Les principes de 1789 et les théories sociales de
Jean-Jacques Rousseau sont rejetés. Mais le Saint-Père, dès leur apparition
avait signalé tout ce qu’ils contenaient de perfide et de périlleux. » Abbé Merklen, La Croix, 2 septembre 1941.
« Nous avons bien des choses à expier…
une entreprise de démoralisation officielle, de déchristianisation qui a
atteint la vitalité de notre patrie… Trop de blasphèmes et pas assez de prière…
Tout cela devait se payer un jour. L’heure est venue de racheter nos péchés
dans nos larmes et dans notre sang. »
Chanoine Thellier de Poncheville, La Croix, 27 juin 1940.
Serge
Jeanneret, instituteur de tendance nationaliste dénonce « la culpabilité
certaine des instituteurs français ». Au nom du C.A.D (Centre d’Action et
de Documentation), organe des groupements anti-juifs et antimaçonniques, Bertrand et Wacogne déclarent que l’école
laïque a « dénationalisé » les français, « elle devait en faire
des imbéciles, des ignorants, puis des vaincus ». Il faut donc à tout prix
empêcher ces mauvais esprits de sévir plus longtemps, la victoire allemande
donne l’occasion au Gouvernement de Vichy d’abolir les lois laïques. Il faut
« délaïciser » la France, l’action sera double : il y aura
l’aide à l’enseignement confessionnel et il y aura les attaques contre
l’enseignement laïque. On commencera par épurer l’Université, Langevin et
vingt-trois autres « personnalités » sont mises hors d’état de nuire,
c’est-à-dire d’enseigner.
On
utilise les lois anti israélites du 3 octobre 1940, du 3 avril, 11 avril et 2
juin 1941 pour continuer la purge dans les écoles. La loi du 13 août 1940
déclare tous les groupements maçonniques dissous de plein droit et confisque
leurs biens, elle est suivie le 30 avril 1941 par la note « Darlan »
qui précise la façon dont elle doit être appliquée au personnel de
l’Instruction publique, la loi du 11 août 1941 exclut définitivement les israélites
et les dignitaires maçonniques de la fonction enseignante comme le fut Bergson
qui avait « souillé la Sorbonne ».
Sur le
terrain, le contenu des lois est relayé par l’administration locale :
- Le 17
juillet 1940 : "Tout fonctionnaire au service de l'Etat et de la justice
peut être relevé de ses fonctions par décret ministériel."
- Le 15
septembre 1940, chaque enseignant reçoit deux modèles de déclarations par
lesquelles il doit reconnaître sur l'honneur son appartenance ou non à la
Franc-maçonnerie.
- Le 16
juin 1942, une circulaire ministérielle relative au recensement des Juifs est
transmise par l'Inspecteur d'Académie Delrieu : "J'ai l'honneur de vous
transmettre ci-dessous les précisions données par M. le Commissaire général aux
questions juives sur la situation, au regard de la loi du 2 juin 1941, des
fonctionnaires, possédant des noms ou des prénoms à consonance hébraïque, ou
ayant des ascendants présumés israélites : ces faits constituent à l'égard des
intéressés des présomptions d'appartenance à la race juive suffisantes pour
qu'il soit dès lors légitime de leur demander d'apporter la preuve qu'ils ne
sont pas juifs au regard de la loi. En conséquence, ils doivent être invités
et, s'il est nécessaire, mis en demeure d'apporter ces preuves dans un délai
très court, et s'ils négligent ou s'ils refusent de se conformer à cette
invitation ou à cette mise en demeure, ils doivent être licenciés, sans
préjudice de toutes autres sanctions par eux encourues pour le cas où ils
auraient également omis de se faire recenser." (Bulletin de l'Instruction
primaire de Saône-et-Loire)
Quant à
l'Inspecteur primaire de Montceau (M. Révillon de 1941 à 1944, par intérim), il
ne fit aucune allusion à cette circulaire lors de ses conférences pédagogiques
de 1941 à 1943 (cf. comptes rendus des conférences). Beaucoup d'instituteurs et
d'institutrices restèrent fidèles aux idées de paix et de liberté que leur avait
enseignées Jean Bouvet, professeur d'histoire aux Ecoles Normales de Mâcon et
assassiné chez lui en 1944 par la milice dite française. Seize autres
enseignants périrent en Saône-et-Loire, victimes des persécutions allemandes.
Pour
Vichy, les Ecoles Normales sont des « isoloirs intellectuels » et la
« malfaisance » de son « enseignement moral de la
sociologie » n’est plus à démontrer. La loi du 18 septembre 1940 scelle
leur destin dans son article 1 : « Les Ecoles Normales primaires
seront supprimées à partir du 8 octobre 1941 ». On balaye d’un revers de
main toute l’œuvre accomplie depuis le 9 Brumaire de l’an III, date du décret
instituant la première Ecole Normale.
La loi
du 13 décembre 1940 supprime les délégués cantonaux (devenus de nos jours les
Délégués Départementaux de l’Education Nationale) qui étaient les garants
républicains de l’école. La loi du 15 octobre 1940 (article 8) déclare dissous
de plein droit le Syndicat national des Instituteurs, l’article 6 défend de le
reconstituer sous peine d’une amende de 500 à 10 000 francs et d’un
emprisonnement de 6 mois à 5 ans. Une loi du 17 avril 1942 déclare dissoute la
Ligue Française de l’Enseignement créée par Jean Macé et qui est à l’origine de
maintes œuvres post et périscolaires venant en aide à l’école publique qu’elle
a, au demeurant, largement contribué à faire naître. On lui reproche d’être
« une puissante organisation laïque qui exploitait les deniers publics,
les locaux scolaires ou les élèves au profit presque exclusif de la maçonnerie
et de la politique partisane, en combattant uniquement la religion ». Son
siège de la rue Récamier sera envahi par des « maréchalistes »
violents qui détruiront les archives et brûleront les meubles.
Reste,
pour le régime, à trouver le moyen d’abolir le principe même de laïcité.
Impossible de fermer toutes les écoles publiques, l’enseignement privé n’aurait
ni assez de maîtres ni assez de locaux pour accueillir la population d’âge
scolaire. Par contre, on peut actionner le levier des programmes, Jacques Chevalier (1), secrétaire général de
l’Instruction publique en 1940, reprend la thèse selon laquelle « la
notion divine est la seule base possible à la morale ». En
conséquence de quoi un arrêté du 23 novembre 1940 prescrit aux instituteurs
d’enseigner « les devoirs envers dieu ». La loi du 1er janvier 1941
déclare que « L’instruction religieuse sera comprise, à titre
d’enseignement à option, dans les horaires scolaires ». Le 27 janvier
1941, une circulaire de Chevalier fixe à 1 heure 30 par semaine le temps d’enseignement
religieux réparti chaque matin avant la classe et que « L’enseignement
religieux sera donné par les Ministres du culte de la commune où se trouve
l’école ou par leurs délégués ». Normalement, ces leçons devraient être
données dans les édifices cultuels, mais la circulaire ajoute
qu’ « il serait excessif d’interdire absolument à l’enseignement
religieux l’accès des locaux scolaires »… Devant la résistance des
familles et du corps enseignant, le gouvernement fait marche arrière dans sa
loi du 10 mars 1941, l’instruction religieuse sera donnée hors de l’école mais
elle restera comprise dans les horaires scolaires et organisée par les
Inspecteurs d’Académie, ce qui constitue toujours une atteinte grave à la
laïcité. De plus, la pression des acteurs de l’école pousse le gouvernement à
supprimer des programmes « les devoirs envers Dieu » par une
circulaire du 10 mars 1941 mais ils seront promptement remplacés par
« L’appel du héros et du saint. Les valeurs spirituelles : la patrie,
la civilisation chrétienne ». Ces anti-laïcs, qui ne sont pas à un
paradoxe près, « l’appel du héros » est une formule de Bergson que
leur législation raciste a mis hors la loi et astreint à porter l’étoile jaune…
Le « héros », quant à lui, est bien évidemment le Maréchal Pétain,
l’homme de Montoire, qui serra la main d’Hitler engageant ainsi un
« partenariat » avec le vainqueur. C’est aussi Darnand, élevé aussi
titre de « héros » pour l’organisation de la Milice destinée à
traquer les patriotes avec la Gestapo.
LA RÉSISTANCE S’ORGANISE
Ne pouvant exprimer librement leurs idées,
les « laïques » entrent en masse dans la résistance. Ils multiplient
les publications clandestines.
Dans
l’ombre, la Ligue de l’Enseignement se reconstitue, le Syndicat National des
Instituteurs rentre dans la clandestinité, ses dirigeants s’organisent :
quand Lapierre est arrêté, Rollo le remplace, Rollo tombe, Senèze le remplace.
LE
RETOUR DE L’ECOLE PUBLIQUE
L’Insurrection Nationale éclate à l’été 1944 à la suite
du débarquement. Pétain est remplacé par le gouvernement insurrectionnel que
préside le Général de Gaulle. La législation scolaire de Vichy est, de fait,
balayée et les membres de l’enseignement révoqués ou suspendus comme « juifs »,
« francs-maçons » ou « gaullistes » sont réintégrés. Les
délégués cantonaux sont rétablis et les Ecoles Normales rouvrent leurs portes.
La Fédération de l’Education Nationale et le Syndicat National des Instituteurs
reprennent leur place. La Confédération générale des Œuvres Laïques occupe à
nouveau son immeuble de la rue Récamier et, lors de son premier congrès, elle
reçoit la visite du Chef de l’Etat, le Général de Gaulle qui conclut son
discours en ces termes : « Honneur à la Ligue de l’Enseignement ! ».
Qu’en sera-t-il des avantages et subventions accordés par
Pétain à l’Ecole confessionnelle ? Les batailles politiques qui suivront,
montreront que l’Ecole publique ne sortira pas toujours victorieuse des débats…
Mais ceci est une autre histoire.
(2) : Archives de la
Direction de l’Enseignement catholique de Vendée, 22 S-1 :
« Référendum et souscription 1945 », Lettre du Comité de
l’enseignement libre de Vendée aux doyens du diocèse, 16 février 1945.
(3) : Les premiers meetings
de l’après-guerre sur la question scolaire furent évidemment laïques, comme
celui qu’organisa l’actif directeur radical du Populaire, Gaston
Veil, au théâtre Graslin de Nantes, le 25 février 1945.
(4) : Le
CALS réunit ainsi à Nantes le 12 mai 1948 une trentaine de parlementaires de
l’Ouest et plus tard « convoque » 250 conseillers généraux, maires et
adjoints du département, le 30 juin, en vue de la grève des mairies (Archives
départementales de Loire-Atlantique).
(5) : On dénombre 100 000 participants en Vendée ;
80 000 dans le Finistère ; 50 000 en Mayenne ; 10 000
en Indre-et-Loire. La grève des impôts est suivie par : en Vendée (153
mairies grévistes) en Loire-Inférieure : 134 municipalités sur 220. (Archives
de Loire-Atlantique)
P.P
Toujours aussi intéressant
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