Contexte
social et origine des écoles
En
Bassin minier
Deuxième partie : la Mine et ses écoles, de l’apogée
au déclin
Ecole publique de filles de la rue Centrale, actuelle rue
Carnot (collection musée)
La Mine toute puissante
A douze ou treize ans, les élèves de
la Mine pouvaient se faire embaucher[1], non sans se prévaloir d’une attestation d’étude obtenue à l’école de la
Mine, qui avait pu leur être délivrée, avec une note, ou plutôt une
appréciation, sur l’acquisition des matières enseignées. On mentionnait
d’abord la religion[2], puis dans un but étroitement utilitaire, semble-t-il, l’orthographe, les
« trois genres d’écriture », les fractions, les règles d’intérêts,
les opérations commerciales… entre autres. Ces attestations étaient obtenues à
la suite de 2 examens, organisés pour les écoles privées du Bassin Minier, dont
les lauréats jugeaient les épreuves difficiles. Peu souvent, les élèves des
écoles de la Mine, et les garçons encore moins souvent que les filles (leur
emploi étant assuré par la société), semblent avoir été présentés à l’examen du
Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (public), organisé part la loi de
1882.
[1]Jacques Vacher :
op cit, page 8.
[2]Le certificat
d’instruction primaire élémentaire, le C.E.P.E.