jeudi 23 mars 2017

Les élèves de Diivonne-les-Bains en visite au Musée


Les fidèles du Musée de la Maison d’Ecole

Les élèves de CM2 de l'école Arbrère de Divonne-les-Bains dans la classe 1917



Depuis de nombreuses années, les élèves de l’école d’Arbrère, l’une des trois écoles élémentaires de Divonne-les-Bains, dans l’Ain, viennent en voyage scolaire dans le Bassin minier. La tradition a été respectée cette année encore.

lundi 13 mars 2017

Hommage à Joseph Charnay


Il y a 25 ans :
Souvenir d’un fondateur

Joseph Charnay, cheville ouvrière du musée

Joseph Charnay


En mars 1992, disparaissait à l’âge de 64 ans, Joseph Charnay, Inspecteur honoraire de l’Education Nationale. Né en 1928, il avait obtenu son « Certificat d’Aptitude à l’Enseignement » le 5 novembre 1948 avant de gravir un à un les échelons qui l’amenèrent au corps d’inspection et à sa retraite en 1986. Il était Commandeur dans l’Ordre des Palmes Académiques.

mardi 7 mars 2017

l'histoire de Jules, écolier de 1900 (V)


« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »

Cour de récréation vers 1900 (collection privée)

CHAPITRE V
 « Nous y voilà ! »


La joyeuse bande étant arrivée à bon port, Jules rejoint la cour des « grands » et sa journée de classe commence par son installation au pupitre qui lui est dédié, non loin du poêle qui diffuse sa douce chaleur. Un Règlement pour la construction et l'ameublement des maisons d'école a été édité en 1880 et stipulait :
"La classe sera de forme rectangulaire. L'éclairage unilatéral sera adopté toutes les fois que les conditions suivantes pourront être réunies :
- possibilité de disposer d'un jour suffisant.
- proportion convenable entre la hauteur des fenêtres et la largeur de la classe.
- le jour viendra nécessairement de la gauche.

mardi 28 février 2017

Du « temps des timbales » à la cantine scolaire


Du « temps des timbales » à la cantine scolaire

(Deuxième partie)

Manuel de lecture après 1900 (collection musée)


Comme nous l’avons vu dans la première partie, la mère de famille préparait chaque matin quelques victuailles qui, serrées dans un torchon, étaient casées avec la gourde dans une poche de cartable ou dans un panier d’osier. A midi, sous la surveillance d’un « grand » ou d’une « grande », la salle de classe faisait office de cantine et les pupitres de tables.

jeudi 23 février 2017


Du « temps des timbales » à la cantine scolaire

(Première partie)

Une timbale émaillée (collection musée)


Une cantine improvisée

A la fin du dix-huitième siècle, dans les campagnes surtout, les enfants éloignés du bourg ne disposaient pas d'une cantine pour prendre leur repas de midi. La mère de famille préparait chaque matin quelques victuailles qui, serrées dans un torchon, étaient casées avec la gourde (remplie de vin avec de l’eau) dans une poche du cartable, à grands risques pour les cahiers et les livres voisins ! La timbale, portée alors à la main, contenait la soupe au lard ou le ragoût dans le meilleur des cas. Les écoliers les plus riches possédaient un petit panier fermé en osier, pour les autres, un solide panier à « bossons » pouvait contenir le repas de toute une fratrie.


mercredi 15 février 2017

Collégiens allemands au musée, février 2017


Echanges culturels

Discours d'accueil des jeunes par Jacqueline GAUMET


Des collégiens allemands au Musée

A l’initiative d’Emmanuelle Tillier, Professeure d’allemand au collège de la Châtaigneraie d’Autun, les élèves ont reçu leurs correspondants du collège Kaiserpfalz de Ingelheim, ville de Rhénanie Palatinat (jumelée avec Autun). Comme pour beaucoup de voyages d’échanges culturels du département, la visite du Musée de la Maison d’Ecole de Montceau était incontournable.

mardi 7 février 2017

Orthographe : à qui la faute ?




Les conférences du Musée de la Maison d’Ecole

Danièle MANESSE Danièle COGIS



Orthographe : à qui la faute ?

Conférence Pédagogique à deux voix de Danièle MANESSE et Danièle COGIS, Espace de Vie et d’Animation André Malraux de  BLANZY :

Danièle Manesse, Professeur émérite en Science du Langage à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, elle est aussi chercheur à l'Institut national de la recherche et a mené des recherches à l'INRP sur les pratiques effectives de l'enseignement du français.

Danièle Cogis : Maître de Conférences en Sciences du Langage à l’IUFM de Paris, spécialiste de l’enseignement de l’orthographe.




samedi 4 février 2017

Histoire de Jules, écolier de 1900 (IV)




« Petite histoire d’un écolier d’autrefois  expliquée aux enfants d’aujourd’hui »



Sur le chemin de l'école-Exposition temporaire du musée -années 90



CHAPITRE IV
« En route pour l’école »

Ainsi notre petite troupe prend la direction de l’école. L'éloignement de cette dernière était souvent la quotidien des enfants, même en ville, à en croire ce texte souvenir d'un élève de l'école de la rue de l'Est à Montceau-les-Mines : "... cette école de la rue de l'Est qui, pour beaucoup d'entre nous, est au bout du monde. A trois ou quatre, nous arrivons du Bois-Roulot, après d'interminables cheminements. Il faut bien 20 minutes, l'éternité ou presque, pour en venir, y retourner, quatre fois par jour donc, dans un sens ou dans un autre...".

vendredi 3 février 2017

De l'utilisation de la gymnastique scolaire dans l'EPS depuis 1970



Les conférences du Musée de la Maison d’Ecole


Paul GOIRAND
 
 

De l’utilisation de la gymnastique scolaire dans l’éducation physique depuis 1970

Conférence de Paul Goirand, Faculté Condorcet au Creusot :
 Le conférencier va nous démontrer dans sa conférence que la gymnastique sportive, « reine des examens » d’éducation physique il y a une quarantaine d’années, n’a plus désormais le même statut, et de ce fait son horaire d’enseignement diminue.
 

L'école en lutte contre l'alcoolisme



L’école en lutte contre l’alcoolisme

Tableau du Docteur Galtier-Boissière : "L'alcool, voilà l'ennemi !" avant 1900 (collection musée)


"L'alcool, voilà l'ennemi". Durant la dernière décennie du XIXème siècle, un tableau antialcoolique est mis à la disposition des écoles. Déjà par le titre, l’accent était mis sur la gravité du mal. D'une façon mélodramatique, la plus grande illustration de la carte invitait les élèves à comparer un homme, avant et après l'alcoolisme : d’apparence d’abord respectable, cette dernière s’était dégradée, avec des traits tirés, des cheveux hirsutes, des yeux effarés et, on ne sait par quel sortilège, de noirs qu’ils étaient, devenus verts…