vendredi 18 octobre 2019

Exposition du Centenaire de l'arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier : "Les écoles polonaises"



Centenaire de l’arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier
Exposition octobre 2019
Les écoles polonaises


« Le coq chante », livre de bibliothèque, cours de polonais, 1984 (collection musée)

L’immigration polonaise

Le conflit de 14-18 laisse la France exsangue de ses travailleurs, elle doit trouver de la main d’œuvre et, de fait, elle signe avec la Pologne restaurée une convention fixant le cadre d’une émigration d’ouvriers polonais de Westphalie-Rhénanie et de Pologne. Le gouvernement polonais laisse les pleins pouvoirs aux autorités françaises quant à la gestion de ses ressortissants sur le sol français. Malheureusement, la convention omet d’aborder le problème de l’instruction des enfants d’immigrés polonais.

vendredi 11 octobre 2019

Freinet et les réfugiés espagnols en 1939



Il y a 80 ans, la guerre d’Espagne
Seconde partie
Célestin Freinet l’humaniste


Réfugiés espagnols à Vence


Les réfugiés espagnols de Vence


Célestin Freinet, blessé pendant la Première Guerre mondiale, ressentira toute sa vie les affres de cette tragédie. Il se forgera un idéal de paix, de fraternité et de solidarité qui ne pourra que le conduire à accueillir des réfugiés dans son école de Vence. Plus que jamais, ce sera le lieu de la tolérance, du respect où se construisent de futurs citoyens. Avant qu’il n’entrât dans la résistance à l’occupant après 1940, Célestin Freinet offrit refuge à ces nombreux enfants qui fuirent l’Espagne franquiste.


vendredi 4 octobre 2019

Libertad, réfugiée espagnole en 1939



Il y a 80 ans, la guerre d’Espagne
Première partie
Libertad : de Saragosse à l’école de filles de Navilly


Joseph Renau, Estudios n° 158, novembre 1936


Libertad Medon-Navarro


Libertad a 16 ans en 1939, elle est la fille de Joachina Medon-Navarro, née le 30 mai 1903  à Médiana en Aragon (Espagne) et de Manuel Lazaro. Libertad et son frère subiront la tragédie des enfants de républicains espagnols expatriés durant la guerre civile. Voici son histoire…

vendredi 27 septembre 2019

Les travaux manuels à l'école autrefois



Les travaux manuels





Les travaux manuels à l’école : une histoire de filles ?

Jusqu’aux Instructions de 1923, l’enseignement du travail manuel était, semble-t-il, surtout réservé aux filles. Il consistait en étude de points divers sur canevas, puis sur toile de plus en plus fine… mais pas que.

jeudi 22 août 2019

Hommage à Georges Legras



Hommage à Georges Legras




Georges à la session 2005 du certificat d’Etudes organisée par le Musée de la Maison d’Ecole



Un grand défenseur de l’école publique nous quitte à son tour

Georges Legras, montcellien invétéré né en 1929, ami de toujours du musée, s’en est allé.


samedi 17 août 2019

Jacques Ozouf dans "Cent ans d'école"



Retour sur une enquête
Suite de l’article  « L’idée républicaine à l’école avant 1914 »


Elève de l’Ecole Normale de Mâcon, promotion 1909-1912 (collection musée)



Image des Maîtres d’avant 1914

La publication du livre Cent Ans d’Ecole par notre musée en 1981 fut l’occasion de réunir un groupe de travail local et d’illustres chercheurs en éducation parmi lesquels participèrent Antoine Prost, Georges Duby, Jacques Ozouf, Pierre Caspard, Serge Chassagne, Yves Lequin ou encore Guy Vincent. Cent ans après les lois Ferry, il s’agissait de conter fidèlement la naissance de l’école de la République et de fixer un instantané des maîtresses et des maîtres de cette époque. Retour sur une enquête…


samedi 10 août 2019

Repassons le certif



Devoirs de vacances



Annales du certificat d’études (collection musée)



Révisons ensemble

L’arrêté du 16 juin 1880 propose « sinon de soumettre le certificat d’études à une réglementation uniforme, du moins de poser certains principes communs qui déterminent la valeur du certificat et préviennent des divergences d’appréciation par trop considérables ». Dans sa lettre aux recteurs du 27 septembre 1880, Jules Ferry souligne que « ce modeste diplôme qui tend à devenir la consécration ordinaire des études (..) est destiné à devenir très général, à être recherché et obtenu par tout élève qui aurait fait, de 7 à 14 ans, des études primaires régulières et complètes (..) Dans un temps qui n’est pas éloigné, je l’espère, à chaque enfant qui se présentera pour entrer en apprentissage, le patron demandera son certificat d’études comme la garantie ordinaire d’une intelligence et d’une instruction moyennes. »

Que diriez-vous d’une petite épreuve estivale ?



dimanche 4 août 2019

C'était mieux avant...



C’était mieux avant…
Mythe ou réalité ?




Tableau 1960 (collection musée)



Là est la constante de l’avant, du présent et du futur

Nous avons tous une kyrielle d'instituteurs et d'institutrices dans le cœur. Tous ceux qui ont impressionné (au sens quasi photographique) notre jeune cervelle de moineau. Ce souvenir-là réunit le meilleur et le pire : on a adoré Mme. X ou M. Y, on a détesté M. V ou Mlle P. Comme Claudine à l'école a aimé et détesté tout à la fois la fameuse Mlle Sergent. Que sait-on d'eux et d'elles ? Rien. Ils et elles sont passés dans nos existences comme des images d'autorité, de devoirs, de leçons, de récréations, de réussites ou d'échecs. Et pour les plus de 50 ans, ils et elles s'associent à des encriers, des tableaux noirs, des craies ou des cartes murales. À nos enfants et petits-enfants, d'autres images resteront, depuis le poisson rouge de la classe jusqu'au premier stylo, la première tablette ou le tableau numérique et sa floraison d'images. Mais le maître et la maîtresse de la maternelle, promus profs au CE1 ou au CM2, seront toujours ces premiers repères adultes hors parents dont on ignore tout, au fond. Qui les a inventés, puisque ce n'est pas Charlemagne ? Comment apprenait-on avant Jules Ferry et sa grande réforme ? Et ces instituteurs de la « communale », comment étaient-ils formés ? Pourquoi les a-t-on appelés des « hussards noirs » ? Aujourd'hui, ces « professeurs des écoles » choisissent-ils toujours ce métier par vocation, passion, ont-ils toujours l'envie d'être le maître ou la maîtresse ? Nous avons tout appris à l'école, le monde, les autres, la vie. Auprès de ces passeurs dont nous fûmes un jour la joie, l'espoir ou l'inquiétude. Et qui, tous, nous ont aimés, malgré tout. Parce que leur métier l'exige (1).



mercredi 17 juillet 2019

être enseignant



De l'autorisation d’enseigner
Au diplôme d’état

Autorisation d’institutrice (image empruntée à « L’Ecole Publique » Tome Premier-collection musée)

L’autorisation d’instruire et la lettre d’obédience



Au début du XIXème siècle, pour les écoles primaires, la lettre d’obédience des Sœurs et des Frères des écoles chrétiennes tenait lieu de diplôme et d’autorisation d’enseigner. C’est à eux que l’Empereur avait abandonné pratiquement l’éducation du peuple, en les intégrant en fait dans son Université. Déjà l’idée de ne pas développer l’instruction dans les masses ouvrières et paysannes était ancrée.


vendredi 5 juillet 2019

La Fête des écoles


Avant les grandes vacances :
La fête de l’école !



Ecole Anatole France-Bois-du-Verne, années 50 (collection musée)



Un jour très attendu

Si de nos jours les grands rassemblements regroupant toutes les écoles d’un quartier ou d’une ville n'ont plus lieu, de nombreuses écoles continuent à assurer une fête, soit pour les festivités de Noël, soit en fin d'année scolaire. Les cours de récréation ou les salles de sports sont alors le théâtre de spectacles en direction des parents.