Les châtiments corporels
Officiellement interdits par arrêté ministériel en
1835…
La chaise à fessée (Musée de
Château-Lambert 70)
De
quoi faire frémir l’écolier
Les
écoles et les collèges, du 16e au 19e siècle, disposaient
d’un inventaire de pratiques punitives impressionnant. Au début ce fut
carrément le fouet, dont la version familiale devint le martinet. Vint ensuite
la férule que Balzac qualifia d’« Ultima Ratio Patrum » (le
« dernier argument »), dans Louis
Lambert,
empruntant la célèbre devise que Louis XIV avait fait inscrire sur ses canons :
« Ultima Ratio Regnum » (le « dernier argument des
rois »). Le cachot, les verges, le pensum, l’exclusion, la pénitence, le
bonnet d’âne, le bâton (châtiment des valets et des manants) et j’en passe,
autant de sévices que risquait, en plus, le trublion déjà agenouillé sur la bûche
d’infamie au fond de la classe…