lundi 28 août 2023

L'immigration polonaise entre les deux guerres

 

L’immigration polonaise

Vers la France

Les migrations sont souvent chaotiques et résultent le plus souvent d’un drame humain, une fuite en avant due à des situations tragiques : la guerre, le chômage, la misère, et bientôt la dégradation climatique. Qu’en fut-il des travailleurs polonais immigrés en France ? Quels étaient leurs rêves et quelles réalités ont-ils affrontées ? Quelques éléments de réponse dans cet article.  

Dans le cadre du Centenaire de l’arrivée des migrants polonais dans le Bassin minier organisé par l’association du jumelage Montceau/Zory :

Exposition du musée de la Maison d’Ecole, à l’Embarcadère à Montceau

du 2 au 17 septembre :

 « L’immigration polonaise-Les écoles polonaises » 

Prochaine ouverture du musée : dimanche 10 septembre de 14 à 18 heures

jeudi 10 août 2023

Les illustrations de Dascher-chapitre 12

 

Le « jeu éducatif » et l’ « imaginaire »

Illustrations de Georges Dascher

Jeanne Girard, une Inspectrice des maternelles oubliée

A la suite des lois Ferry et de la reconnaissance d’une véritable école maternelle, un innovant essai de pédagogie est proposé par Mme Jeanne Girard, longtemps directrice d’Ecole maternelle, et devenue inspectrice des Ecoles maternelles. Au début du 20e siècle, dans l’Education de la première enfance, elle crée et explique la notion de « jeux éducatifs », des exercices, certes, mais sous forme de jeux. On y voit l’influence de l’Ecole nouvelle et sa pédagogie n’est pas très éloignée de celle mise en œuvre par Maria Montessori, dans le même temps, en Italie. Publiés dans différents ouvrages, les travaux de Jeanne Girard seront repris jusqu’entre les deux guerres et ses rapports, mémoires, articles de revue et de journal servent aussi la cause d’une autre pédagogue de renom : Pauline Kergomard (1). Point de bavardage, elle appuie sa doctrine sur l’expérience de terrain et sur les faits. 

samedi 15 juillet 2023

Les illustrations de Dascher-chapitre 11

 

Les Droits de l’Homme

Les Droits des enfants

Quid des femmes ?

En ce jour de fête nationale

Dès 1789, la question des droits de l’homme et du citoyen est posée et supposée résolue par la Déclaration du 26 août 1789. Reste la question des droits politiques des femmes abordée par Talleyrand, à l’Assemblée nationale, en septembre 1791 : « Nous avons annoncé au commencement de notre travail des principes d’instruction pour les femmes : ces principes nous paraissent très simples. (..) Si nous pensons que leur part doit être uniquement le bonheur domestique et les devoirs de la vie intérieure, il faut les former de bonne heure pour remplir cette destination. (..) Si l’exclusion des emplois publics prononcés contre les femmes est pour les deux sexes un moyen d’augmenter la somme de leur bonheur mutuel, c’est dès lors une loi que toutes les sociétés ont dû reconnaître et consacrer. » Tout changera-t-il en 1881 quand sera évoqué officiellement le droit à une éducation égale pour les filles et les garçons, à travers les lois Ferry qui annoncent clairement les objectifs en créant une école publique, laïque, gratuite et surtout obligatoire ? 


jeudi 29 juin 2023

Les grandes vacances

 

Des « grandes vacances »…

Trop longues ?


La petite histoire des « grandes vacances »

Avant les grandes lois scolaires de Jules Ferry et l’avènement de l’école publique obligatoire, laïque et gratuite, la durée des congés scolaires fut fluctuante et ne concernait finalement que peu d’écoliers (1). La plupart des enfants étaient utilisés comme main d’œuvre gratuite dans les familles ou mis au travail très jeune pour rapporter quelques subsides au foyer. La loi sur l’obligation scolaire de 1882 ne fut pas du goût des campagnes. A partir de la Quatrième République (1944-1958), les « grandes vacances » furent au centre du débat éducatif car depuis les années 1950, la société française, jusqu’alors majoritairement paysanne, se transformait peu à peu en société de consommation et de loisirs. Les premiers congés payés et l’apparition du tourisme commençaient d’influer sur les vacances de nos chères têtes blondes… 

jeudi 15 juin 2023

Le Tour de la France par deux enfants

 

Le Tour de la France

Par deux enfants

Complément d’enquête…

Le tour de la France par deux enfants, 1881 (collection musée)

Le bréviaire républicain de Marguerite Boucanssaud

Edité pour la première fois en 1877, Le Tour de la France par deux enfants d’Augustine Fouillé (alias G. Bruno) fut adopté par toutes les écoles, toutes les familles, et il fut, pendant longtemps, l’élément de base, voire l’unique élément de la bibliothèque familiale avec le Petit Larousse. En dix ans, trois millions d’exemplaires furent vendus. Un quart de siècle plus tard, les six millions d’exemplaires sont dépassés et, après la réédition du centenaire (1977), on atteint les huit millions et demi de volumes. Ce petit livre de lecture courante pour les cours moyens, plus bréviaire que roman, aussi bien utilisé dans les écoles religieuses que dans les écoles laïques, aussitôt marqué du nom de son propriétaire, est devenu un document d’histoire « collector » !

samedi 20 mai 2023

Jean Zay, la réforme sans loi

 

Jean Zay, le ministre de la réforme

Autant admiré :

« Tout en lui respirait la noblesse de la pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien public »

(Léon Blum)

Que haï :

« Je vous Zay ! »

 (Louis Ferdinand Céline, L’Ecole des Cadavres, 1938)

Jean Zay (6 août 1904-21 juin 1944)  et ses deux filles Catherine et Hélène

Tout jeune ministre de l’Education Nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire, Jean Zay fut un pédagogue, réformateur de l’école. Il a un sens profond de la République et de ses valeurs, ainsi il affiche clairement les objectifs de l’enseignement : « L’école doit développer les dons des corps, des cœurs et des esprits qui font les travailleurs, les citoyens, les hommes véritables ». Un destin tragique l’attend…

jeudi 18 mai 2023

Le texte libre

 

Le texte libre

Extraits du livre de vie d’une classe de Toulon-sur-Arroux

Illustration d’un texte libre, L’Ouverture de la chasse, 1955 (collection musée)

Images d’un village saône-et-loirien

« Tronçons de vie », ainsi Célestin Freinet décrivait-il le texte libre (1). Que nous racontaient les écoliers de Toulon-sur-Arroux, en 1955, quand ils écrivaient librement ? A l’inverse de la « rédaction structurée », les textes libres offraient l’opportunité aux enfants de relater leurs expériences, leurs rencontres, leurs sentiments, voire leurs rêves. A travers ces écrits souvent naïfs, qu’ils soient réalistes ou bien imaginaires, c’est la vie locale, les personnages du village, leurs jeux d’enfants qui entrent dans l’univers jusqu’alors fermé de la classe.

mardi 9 mai 2023

ouverture du Musée de la Maison d'Ecole 14 mai 2023

 

Ouverture mensuelle du Musée

Dans le prolongement de la Nuit des Musées

Dimanche 14 mai 2023

De 14 heures à 18 heures

37 rue Jean JAURES 71300 Montceau-les-Mines

 

Animations : écriture à la plume et tampons d’autrefois

Entrée gratuite pour les enfants accompagnés ; adultes 5 euros

 

Attention : musée fermé le samedi 13 mai 2023


jeudi 27 avril 2023

Assemblée Générale du 29 mars 2023

 

Assemblée générale

29 mars 2023

Ecole maternelle Clara Schumann

Une réflexion sur l’avenir

2023 : nouvelle année, nouveau projet

 Nous attendons votre visite  le dimanche 14 mai, ouverture mensuelle

 de 14 heures à 18 heures (Prolongement de la Nuit des Musées !) : 

Gratuit pour les enfants accompagnés : animation écriture à la plume et tampons d’autrefois

Musée fermé le samedi 13 mai

Pour lire le compte-rendu de l'AG

https://musee-ecole-montceau-71.blogspot.com/

vendredi 21 avril 2023

Aperçu historique de l'Ecole Normale d'Institutrice de Mâcon

 

Aperçu historique sur l’Ecole Normale de  d'Institutrices  

De Mâcon

Synthèse des Recherches de Pierre Gillot (1910-1998)

(Promotion Ecole Normale de Mâcon1926-1930)

Pierre Gillot, montcellien, archiviste du musée de la Maison d’Ecole (collection musée) 

Les Écoles Normales  de Mâcon

Pour favoriser l’enseignement du peuple en France, des départements, par leur initiative, en étaient venus à la fondation d’Ecoles Normales d’Instituteurs, peu à peu d’abord, sous la Restauration (1814-1830), puis de plus en plus sous la Monarchie de Juillet (1830-1848). La loi que fit voter, le 28 juin 1839, le Ministre Guizot, venait encourager cette évolution. Dès le 31 janvier 1833, le Préfet avait fait approuver par le Conseil Général de Saône-et-Loire la création, à Mâcon, d’une Ecole Normale d’Instituteurs, suivie, en 1842, par une (presque) Ecole Normale d’Institutrices. Voici une synthèse des travaux de Pierre Gillot (promotion 1926-1930), archiviste du musée de la Maison d’école à Montceau-les-Mines.