La mobilisation à Montceau-les-Mines
La mort de Jaurès
Vue par un
collégien montcellien
(26 juillet-4 août
1914)
Ce
témoignage, écrit au jour le jour, l’a été par un élève de l’Ecole
Professionnelle Supérieure de Montceau-les-Mines. L’auteur, âgé de 15 ans à
l’époque, a consigné dans un journal personnel, ses ressentis, les échos de la
presse locale et les réactions de son entourage sur les événements tragiques de
juillet/août 1914 :
« Scrupuleusement tenu à jour au moment
de la mobilisation, il est un peu délaissé à la fin du mois d’août. Deux
hypothèses peuvent être formulées : l’écolier a cessé son œuvre de
chroniqueur au moment de la rentrée des classes ou, les contemporains
s’installant dans la guerre, l’auteur n’a plus éprouvé le même zèle pour se
faire l’écho d’événements envers lesquels l’intérêt de son entourage
s’émoussait », (Léon Griveau, la Physiophile,
n° 89)