Jean Zay, le ministre de la réforme
Autant admiré :
« Tout en lui respirait la noblesse de la
pensée, le désintéressement, la loyauté, le courage, l’amour du bien
public »
(Léon Blum)
Que haï :
« Je vous Zay ! »
(Louis
Ferdinand Céline, L’Ecole des Cadavres, 1938)
Jean Zay (6 août 1904-21
juin 1944) et ses deux filles Catherine
et Hélène
Tout
jeune ministre de l’Education Nationale et des Beaux-Arts du Front Populaire,
Jean Zay fut un pédagogue, réformateur de l’école. Il a un sens profond de la
République et de ses valeurs, ainsi il affiche clairement les objectifs de
l’enseignement : « L’école
doit développer les dons des corps, des cœurs et des esprits qui font les
travailleurs, les citoyens, les hommes véritables ». Un destin tragique l’attend…