mardi 9 juin 2020
L'école nouvelle (2)
vendredi 29 mai 2020
L'école nouvelle (1)
vendredi 28 mars 2025
Journée internationale pour les droits des femmes 2025
Journée
pour les droits des femmes 2025
Être Normalienne en 1920
École
Normale de Mâcon
Yvonne à l’École Normale de
filles de Mâcon en 1920 (collection musée)
Être
Normalienne en 1920, entre sacerdoce et carcan ?
L’imposante
grille de l’École Normale de filles de la rue de Flacé s’est refermée sur elles.
Ceinte de hauts murs, l’École va séparer, de la rue, de la ville, de la
famille, de la vie sociale, les heureuses élues de la promotion 1920-1923, pour
un temps… Désormais, ces dernières vont intégrer le microcosme créé à
l’intérieur de ces murs : « le séminaire laïque » comme le
décrira Maurice Gontard. Tout sera modèle durant ces trois années. La rigueur
va s’imposer, dans les cours des professeurs, dans l’école annexe où elles
s’entraineront à respecter les canons de la leçon modèle, à l’internat enfin,
où se forgeront les bonnes habitudes et ce maintien ferme et réservé qui, mieux
que l’austère tenue vestimentaire, désignera « l’Institutrice »
qu’elles deviendront. La figure tutélaire de la Directrice de l’École Normale,
modèle parmi les modèles, y veillera… Une éducation à l’image de la société de
l’époque.
vendredi 13 mars 2020
Les écoles de Gourdon (71)
vendredi 5 mars 2021
Enquête sur les écoles de Saône-et-Loire 1884
Enquête
sur les écoles de Saône-et-Loire
1884
L’Ecole
primaire supérieure de Montceau
La Communale
En juin
1884, Armand Fallières, ministre de l’Instruction publique du gouvernement de
Jules Ferry, lance la grande enquête nationale annuelle sur l’état des écoles
publiques en France et Algérie. L’opération a deux objectifs, d’une part, faire
l’inventaire matériel des besoins et, d’autre part, assurer la mise en œuvre des
lois de 1881 et 1882 rendant l’instruction des filles et des garçons
obligatoire, laïque et gratuite dans les « communales » (1). La consultation de ces archives remarquables
a le mérite de lever le voile sur l’implantation concrète de l’Ecole primaire
supérieure de garçons de Montceau en 1884, fournissant notamment les plans des
classes.
vendredi 31 janvier 2025
Ecoles ménagères patronales à Montceau et au Creusot
Deuxième
partie
L’école
ménagère
L’école ménagère de la Mine à Montceau, école de la 9e Écluse, cours de cuisine vers 1930 (collection musée)
Les écoles ménagères
Elles furent majoritairement d’origine privée : écoles
patronales ou associations catholiques principalement. On notera tout de même
les quelques tentatives de la Ligue de l’Enseignement, présidée par Jean Macé, à
la fin du 19e siècle, ou encore la création d’une école ménagère « ambulante »
par le Conseil général de Saône-et-Loire, en 1923 (1). On vit naître aussi des écoles ménagères publiques agricoles
dans quelques départements (dont celui du Doubs, école ouverte en 1913 et de la
Côte-d’Or) (2). Ces dernières
s’adressaient à des jeunes filles de plus de 12 ans, issues d’écoles primaires
rurales travaillant déjà à la ferme familiale ; ces jeunes filles
pouvaient prétendre à l’obtention d’un Certificat d’instruction ménagère agricole
après une formation assurée par des institutrices publiques titulaires du
Brevet Agricole Ménager délivré par le ministère de l’agriculture. Voyons ce
qu’il en fut dans le bassin Montceau-Le Creusot…
samedi 21 janvier 2023
L'école de filles de la rue Centrale (actuelle rue Carnot) aujourd'hui disparue
Souvenirs
de l’école publique de filles de la rue Centrale
Par
Clotilde Gillot (1915-2002)
L’école publique de filles de la rue Carnot, vers 1900 (écomusée)
Deux
sœurs jumelles
Par
délibération du Conseil municipal de Montceau, en date du 9 février 1879,
l’architecte Dulac avait été choisi pour dresser le devis de construction de
deux groupes scolaires. Ces plans et projets ayant été acceptés par
délibération du Conseil municipal du 1er août 1879, c’est donc M.
Dulac, architecte, qui se vit confier la direction des travaux des deux écoles :
une école de filles rue Centrale (actuelle rue Carnot) et une école de garçons
rue de l’Est (actuelle rue jean Jaurès, bâtiment du musée). (extrait des
archives départementales de Saône-et-Loire, série T, liasse 150).
lundi 29 mars 2021
1871 : à l’école de la Commune de Paris
1871 : à l’école de la Commune de Paris
Par Gérard Burtin
La Commune de Paris fête son 150e anniversaire en cette année
2021. Sa pensée éducative et son action effective en matière scolaire sont
encore très peu connues car le modèle dominant de l’histoire scolaire française
les oublie systématiquement.
vendredi 15 avril 2022
De Jean Zay au régime de Vichy
De
Jean Zay au régime de Vichy
Deux
visions de l’enseignement
La
rupture
Depuis
la Révolution française et au cours des différentes républiques, l’école
n’avait plus pour but de former des sujets, mais de former des citoyens,
dimension toujours éminemment politique. De fait, l’école a toujours été le
vecteur idéologique principal des institutions en place. L’école de Vichy, pour
la plupart des historiens, constitue une école rétrograde, véritable instrument
de propagande de la Révolution nationale, dont les pratiques paramilitaires
sont à rapprocher des mouvements de jeunesse mis en place par l’Italie fasciste
et l’Allemagne nazie. Une école aux antipodes de l’école républicaine de la fin
de la Troisième République incarnée par le Cartel des gauches et le Front
populaire d’avant-guerre 39/45.
vendredi 1 février 2019
L'imprimerie Freinet à l'école
mercredi 4 décembre 2024
Ecole ou gendarmerie ?
D’une
gendarmerie à l’autre
Quand
la confusion s’installe
Acte
I
Depuis 1856, le hameau du Montceau était devenu une commune, empruntant des fractions de territoire aux communes limitrophes. Blanzy céda quelques lieux-dits : le Monceau, le Bois-du-Verne, les Etivaux, la Petite-Sorme, Bel-Air, le Plessis, le Moulin, les Grands-Bois, le Bois-de-Gueurce ; Saint-Vallier en céda d’autres : les Oiseaux, Lucy, Barrat, la Saule ; Saint-Bérain-sous-Sanvignes n’en céda qu’un : le Bois-Garnier, de même que Sanvignes avec le Magny. 2302 habitants changèrent ainsi de commune sans se déplacer… En 1868, Blanzy et Sanvignes vont être mises à nouveau à contribution. À nouvelle commune, nouvel Hôtel de Ville et nouvelle gendarmerie, ce sera chose faite en 1874-75, car, jusqu’alors, la vie de Montceau-les-Mines était intimement liée à celle de la Mine, notamment au niveau des locaux communaux. Il est en effet établi qu’à sa création et pour de longues années, la commune ne posséda aucun édifice public et n’eut ni rues, ni places, ni ressources pécuniaires…
vendredi 27 septembre 2019
Les travaux manuels à l'école autrefois
vendredi 2 février 2018
Historique de l'école publique à Montceau
jeudi 24 novembre 2022
Une école maternelle pilote dans le quartier de la Lande à Montceau-les-Mines
Avant l’oubli
Souvenir des écoles de la Lande
Une lueur en pays
noir
Il fut une époque où le « pays noir » portait bien son nom. La poussière de houille recouvrait rues et maisons, et comme le raconte Henri Besseige : « on s’imprègne en respirant l’air lourd, l’air qui sent la benzine et le goudron, l’air de mon pays sans beauté, sans passé, sans poésie, sans gloire…, Montceau-les-Mines, le pays noir…, mon pays ! » (1). Montceau-les-Mines, ville nouvelle créée en 1856, vit son développement suivre la progression de la mine. Au contraire de la plupart des villes qui s’accroissaient sur toute leur périphérie, Montceau s’est logiquement développée vers le sud-ouest, suivant la découverte des nouvelles couches d’extraction. Ainsi le quartier de la Lande prit-il son essor, occupant une des régions les plus élevées et les plus aérées du bassin…
samedi 21 décembre 2019
Le conte de fée de Campénéac
vendredi 1 décembre 2023
Contexte social et origine des écoles du Bassin minier (deuxième partie)
Contexte
social et origine des écoles
En
Bassin minier
Deuxième partie : la Mine et ses écoles, de l’apogée
au déclin
Ecole publique de filles de la rue Centrale, actuelle rue
Carnot (collection musée)
La Mine toute puissante
A douze ou treize ans, les élèves de
la Mine pouvaient se faire embaucher[1], non sans se prévaloir d’une attestation d’étude obtenue à l’école de la
Mine, qui avait pu leur être délivrée, avec une note, ou plutôt une
appréciation, sur l’acquisition des matières enseignées. On mentionnait
d’abord la religion[2], puis dans un but étroitement utilitaire, semble-t-il, l’orthographe, les
« trois genres d’écriture », les fractions, les règles d’intérêts,
les opérations commerciales… entre autres. Ces attestations étaient obtenues à
la suite de 2 examens, organisés pour les écoles privées du Bassin Minier, dont
les lauréats jugeaient les épreuves difficiles. Peu souvent, les élèves des
écoles de la Mine, et les garçons encore moins souvent que les filles (leur
emploi étant assuré par la société), semblent avoir été présentés à l’examen du
Certificat d’Etudes Primaires Elémentaires (public), organisé part la loi de
1882.
[1]Jacques Vacher :
op cit, page 8.
[2]Le certificat
d’instruction primaire élémentaire, le C.E.P.E.
vendredi 13 janvier 2023
La mémoire effacée
Derniers
soubresauts d’une école de quartier
Partie de l’école de la
Sablière détruite par le feu (photographie la Renaissancehebdo, Nelly Desplanches)
La
Mère en Gueule part en fumée
Les
habitants du Bassin minier ont perdu une partie de leur mémoire ouvrière après
le sinistre qui a frappé le local de la Mère en Gueule. Il serait bon de
rappeler à chacun, la réalité de ce symbole qui a été détruit. C’était un
symbole et un patrimoine dont nous étions tous les héritiers. Un chapitre de la
vie de la Mère en gueule a pris fin aujourd’hui, et, ironie du sort, là-même où
l’histoire du Montceau a commencé le 24 juin 1828. La Mère en Gueule survivra à
cette épreuve, sans nul doute, mais avec l’aide et le soutien de tous. Retour
pour mémoire, sur le quartier des Alouettes/la Sablière, premier quartier
montcellien.
vendredi 9 avril 2021
Vercingétorix à l'école
Le
roman national
Toute
une histoire !
Vercingétorix, figure
emblématique du roman national patriotique, Petit Lavisse, 1913
Le
débat n’est pas clos
Périodiquement,
le débat sur le retour du « roman national » dans l’enseignement de
l’histoire refait surface. Il y a quelques années, lors de la parution des
nouveaux programmes d’histoire, certains, y compris des historiens, prônaient
ce retour de l’enseignement du « roman national ». Pour comprendre
cette mouvance, il faut remonter à l’école voulue par Jules Ferry et à un
certain Ernest Lavisse qui répondit à l’appel de la patrie.
mardi 20 décembre 2022
Sur les chemins de l'école
Si
l’école m’était contée…
Sur
les chemins de l’école
Exposition DULAC, Maison
d’Ecole Montceau, à voir ou revoir en 2023 (collection musée)
Témoignage
du passé
Pour
les anciens, il est souvent difficile de différencier un souvenir d’enfance
d’un rêve, un souvenir d’autant plus irréel que le monde auquel ils
appartenaient s’efface inexorablement. Chez certains, le chemin parcouru pour
se rendre à l’école a laissé plus de souvenirs que le contenu des journées de
classe. Même si la véracité des témoignages a toujours tracassé l’historien, en
cette période de fêtes, laissons ces écoliers d’antan nous (ra)conter leur
réalité, peuplée de matin neigeux comme il n’y en a plus, de brume glacée qui
pinçait les joues, d’hiver en culotte courte et grosses chaussettes…
jeudi 17 octobre 2024
Apprendre à lire (2) : méthode globale ou mixte ?
Apprendre
à lire : méthode globale ou mixte ?
Les
clés de la liberté
Les
instructions de 1923 : une révolution ?
Tout
d’abord, revenons à notre registre des conférences pédagogiques de Palinges.
Messieurs les Inspecteurs se sont succédé depuis 1881, après M. Clère et M.
Lapaiche, M. Schlique a pris les rênes de la circonscription de
Montceau-les-Mines. C’est donc à lui qu’incombe la tâche d’expliquer le sens de
la réforme de 1923, et notamment au niveau de l’enseignement de la lecture.
Pour chaque matière, les généralités seront abordées lors de la conférence du
20 octobre 1923. Au sortir du grand conflit qui a ébranlé les certitudes des
fondateurs de la Troisième République, va venir le temps des recherches
pédagogiques, de l’innovation, du développement de la psychopédagogie et de la
prise en compte de l’enfant, vaste chantier.